Un retour devancé (finit)

Mégane ne sut comment réagir, elle aurait voulu être capable de garder son calme pour Faolan, parce qu'elle lui avait dit qu'ils seraient capable de tous à deux. Pourtant, elle avait soudain sentit un énorme vide en elle, à l'endroit ou aurait dû se trouver son enfant. C'était donc ce qui tracassait son amour, elle comprennait mieux pourquoi il agissait ainsi maintenant. C'était ironiquement drôle comment cet enfant avait d'habord déplus au chef de l'armée et puis comment maintenant, il semblait avoir tout perdu avec lui.

La jeune femme aurait voulu être capable de rester forte, mais les larmes coulèrent d'elles-même sur ses joues. Elle retira ses doigts des cheveux de son futur épous et ses deux mains vinrent se joindre sur son ventre. Un sentiment de haine et de vonlonté de vengence prirent naissance en elle. Si Faolan n'avait pas déjà tué cet homme, elle aurait été s'en charger elle-même. Pourtant, il était mort... il n'y avait plus rien à faire.

Meg' se leva d'un bond, et alla s'attarder près de la fenêtre pour regarder -sans la voir- l'activité de la cours. Peut-être que si elle avait su se défendre cela ne serait jamais arrivé, elle n'aurait pas perdu leur enfant. Que se petit bout d'univers serait venu au monde et qu'il aurait représenté tout pour eux. Elle resta ainsi un moment réfléchissant à ce qu'allait devenir les choses. Il se pourrait que pour cacher sa douleur Faolan devienne distant, qu'il parte plus fréquemment à la guerre pour se défouller, alors qu'elle resterait toute seule au château. Ça elle ne le voulait pas! Ensuite, il se pourrait que Faolan devienne sur protecteur, qu'il lui interdisse le droit de quitter même jusqu'à la chambre sans qu'elle ne lui en demande l'autorisation. Rien que d'y penser elle en avait la nausé. Il pourrait la laisser, anuler le mariage, tomber amoureux d'une autre fille qui serait sans doute mieux pour lui. Si elle l'aimait elle devrait surement l'accepter... Pourtant, Mégane était égoiste, elle le voulait à elle toute seule et pour toutes les années à venir...

Puis s'accottant contre le mur, elle se retourna vers Faolan, il se cachait le visage dans ses mains. Il n'avait plus rien du chef de l'armée de Rubis alors qu'il souffrait ainsi devant elle. Elle le rejoingnit et s'agenouilla devant lui. Doucement, elle lui attrapa les mains et le força à la regarder. Elle parla d'une voix clair, et si on eu fermé les yeux pour l'écouté rien aurait pu indiquer que pendant son discourt les larmes coulaient et innondait son jolie minois.

-Rien n'arrive pour rien mon amour. J'aurais adoré mener cet enfant à terme, mais il semble que Parantar à d'autre plan pour nous avant que le moment d'enfanter ne vienne. Je m'en remet à sa volonté. Lui et Théandras ont toujours été bon pour nous! Je ne vois pas pourquoi, aujourd'hui, les choses changeraient. Réfléchit un peu, comme moi tu dois vouloir être là pour tes enfants! En ce temps de guerre, cela semble pourtant impossible. Tu seras toujours appelé à guerroyer. Et même s"il me fera plaisir de leur racconter que leur père, un héro, est en train de les protéger très loin de la maison... Lorsque tu reviendras, à chaque nouvelle fois... Ils auront vieillis... vous découvrirez tous ensemble, que vous ne vous connaissez pas... Je ne veux pas ça pour eux, et autant égoïste que je le suis, je ne veux pas ça pour moi non plus! Le jour d'avoir des enfants viendra, bien assez vite crois moi! Mais maintenant, je sens que ce n'est pas encore le moment!

Les paroles de Mégane agirent comme un baume sur son coeur. Certes, la douleur était vive et difficile à supporter, mais sa fiancée avait raison. Si leur enfant n'avait pas survécu et si cet incident avait eu lieu, c'est que les dieux avaient leurs raisons et que ce n'était pas pour rien. Il s'agissait d'un signe comme quoi la guerre nuirait à cet enfant, donc qu'il ne devait tout simplement pas naître maintenant. S'il se trompait, alors ce n'était qu'un incident en cours de route permettant à Faolan de comprendre que la vie ne tient qu'à un fil, qu'on a aucun contrôle sur le lendemain, les prochaines heures et les prochaines minutes.

-Tu as raison Mégane...Au moins, je t'aurai pour moi tout seul encore un moment...

Dit-il pour tenter de faire sourire sa jolie dame, tout en tentant de se redonner le sourire à lui-même. Un tout petit sourire en coin réussit à se frayer un chemin sur son visage un peu dur. Du revers de la main, il essuya les larmes qui coulaient toujours sur les joues de Mégane.

-Que désires-tu mon amour? Veux-tu rentrer à nos appartements maintenant?

Il ne savait plus trop quoi faire, ou plutôt comment agir. Continuer comme si rien ne s'était passé? Inconcevable, Faolan se sentait coupable rien qu'à y penser. S'appitoyer sur son sort n'était pas son genre, loin de là. Seul le temps agirait sur lui et le guiderait.

Mégane n'était pas de ceux qui s'appitoie et encore moins de ceux qui ressasse sans cesse les mauvais souvenirs. Son habitude optimiste faisait d'elle, une personne capable de s'émerverillé devant un orage, ou devant l'arbre fendu par la foudre... Elle savait voir le bon coté des pires drames. Son ventre n'avait eu le temps de grossir, le bébé avait dû être de la taille d'un haricot à sa mort. Il n'avait pas encore vécu, il avait permis à deux personnes de se rapprocher un peu d'avantage, d'espérer et de voir un futur meilleur et épanouis.

Seulement son esprit avait été touché par cette tragédie, et à l'instant même ou le regard de Faolan la toucha, elle su que sa peine serait réelle, toujours cachée dans un replis d'elle-même qu'elle parviendrait toute fois à mettre de côté.

Meg adora sentir le contact de la main de l'homme qu'elle aimait contre la peau de sa joue. Une instant, elle se sentit tellement vivante... Elle adorait se regard, ce petit sourire en coin.

- Ce que je désire??

La jeune femme eut un sourire espiègle, il en aurait pas fallut plus à Fao pour comprendre le message, Pourtant, Meg' savait qu'il le lui refuserait, jugeant que dans son état ce n'était pas convenable....

-Prend moi dans tes bras! Ça me contentera! Dit-elle en se relevant devant lui.

( H.J. si tu n'y vois pas d'inconvénien je proclame que ce sujet est clos et j'en recré un autre!)