Un retour devancé (finit)

Deux semaines durant lesquelles Mégane avait fait son travail avec zèle. Mais la joie naturelle qui iradiait habituellement de tout son être s'était étein, et tout un chacun dans le monde caché du château de Rubis connaissait la cause de se changement. Elle devait s'y attendre cet homme était le chef des armées, la guerre n'était donc pas une option s'était une très grande partie de sa vie, avec Meg' elle-même maintenant. Aussi, préféra-t-elle faire son travail que de verser les larmes qu'elle n'avait plus, elle cessa alors progressivement de manger, l'inquiétude la rongant jusqu'aux os. Très vite on commença à la trouver rachitique, deux semaines s'était suffisant pour faire perdre 20 livres de poids. On vint lui parler, la conseiller, l'implorer mais elle n'entendait que d'une oreille distraite la tête toujours penchée vers le soleil. la lune ou les étoiles en espérant que là ou il était Faolan de Rubis allait bien.

Aussi, quand la rumeur du retour des soldats traversa le château Mégane sentit son coeur rebattre enfin mais surtout la faim se loger de nouveau partout en elle. Alors, avant d'aller rejoindre son futur mari, elle se rendit au cuisine et volla plusieurs fruits bien frais qui semblaient appétissant. Les dames en cuisine furent bien contente de la voir faire et ne la réprimendairent donc pas. Elle courut ensuite, cerrant son butin contre son ventre, jusqu'à la chambre de son tendre amour.

Elle ne cogna pas, entra précipitement et découvrit des vêtements sur le sol, Faolan devait être au bain.Elle ne vit pas le sang. Immédiatement elle laissa tomber les fruits et se précipita vers la petite piece concomitante à la chambre du général. Lorsqu'elle le vit une seule chose s'imposa à elle, il fallait qu'elle soit prèt de lui! Alors, à genoux près du bain les bras étirés vers lui en attente d'une réponce, elle lui dit:

-Je suis si heureuse de savoir votre retour mon amour!

Mégane retourna dans la chambre la tête basse, comme un enfant qu'on punit, elle aurait voulu rester avec lui même s'il se purifiait comme le font habituellement le soldat. Mais rapidement en découvrant les fruits, elle se rappela qu'elle avait faim soudainement, elle prit donc une pomme et croqua dedans.

Assise sur le lit ou ses pieds ne touchaient plus au sol, elle resta silencieuse, simplement heureuse de le savoir si près et tout entier. Puis elle fronça les sourcils, se souvenant soudain, d'une longue ligne qu'elle avait vue le long du bras de Faolan, était-il blessé? Avait-il subit les sévices de la guerre? Elle sentit son coeur se cerrer, elle avait donc faillit le perdre dans cette bataille. Mais il était revenu, il était fort et il se soignerait bien vite.

Lorsqu'elle le vit enfin, dans sa chemise blanche, ses long cheveux encore humide d'eau. Elle se rappella l'homme qui était partie; il était parti en Général mais devant elle ce soir, il y avait bel et bien l'homme qu'elle aimait, celui qui était doux, attentionné et amoureux. Un sourrire se dessina sur ses lèvres filles, creusant un peu plus le trou de ses joues, alors que ses yeux sintillaient d'amour et de joie.

Mégane? Que vous est-il donc arrivé? On croirait que vous avez jeûné pendant des semaines!
2 seulement, mais ça n'avait pas d'importance, elle allongea les mains pour le toucher, elle explora son bras, d'écouvrant sous le tissus de la chemise de Faolan une forme étrange. En remontant, doucement la manche, elle répondit enfin aux intérrogations de son amant:

-Non, c'est l'éclairage qui vous donne cette impression. Mais qu'est-ce que....

Sa voix se coupa nette en découvrant que se qui entourait le bras fort et musclé s'était un pansement, comme elle l'avait crain, il s'était blessé au cours de ses deux semaines d'absence.

-Alors j'avais raison de me ronger les sang! Je pouvais bien ne plus avoir faim et ne plus arriver à dormir! Vous vous êtes fait blessé à ce qu'il semble et a en juger parce pensement qui recouvre votre bras, il ne s'agit pas d'une tout petite entaille. J'aurais pu vous perdre pendant ses deux semaines et ne l'apprendre qu'aujourd'hui!

Les larmes commençèrent a perler sur les joues, le nez et la bouche de Mégane qui ne souriait plus du tout. Son regard lançait des éclairs de peur, de douleur et de colère. C'était la première de nombreuse crises qui viendraient pendant des années.

-Je sais que vous êtes un soldat horpère. vous maniez l'arme comme personne ici, a part peut-être le prince David selon la rumeur qui court. Mais vous êtes humain et MORTEL de ce fait! Je ne peux pas vivre normalement sachant ce que vos ennemis voudraient bien faire de vous. Je vous déteste d'être parti, je vous déteste de m'avoir fait subir ça!

Elle se retourna comme soudainement histérique et elle commença a lui lancer tous les fruits qu'elle avait amené et qu'elle n'avait pas encore manger. La douleur qui gonflait en elle, prennait toute la place et lancer cette nourriture lui semblait le seul acte exutoire à sa porté.

La colère empècha Meg' de reprendre son calme en voyant le sang contre le bras du général. Elle se précipita sur lui, pas pour l'assiéger de coup, simplement pour être proche, pour qu'il la voit bien, qu'il puisse lire son regard.

-Vous comprenez rien! Lorsque je suis ici, sans vous. C'est comme si j'étais dans une cage, comme si tous ses murs étaient du feu et me brullaient peu à peu. Je dépérirai une peu plus chaque fois que vous partirez et je finirai par mourrir! Et je veux me marier à vous, et je vous aime. Et pour pouvoir vous aimez, je suis prète à endurer cette douleur, a souffrir de tous les maux, mais il faut que je puisse les dire! Les sortir de mon corps, les hurler, les lancer et les pleurer. Vous pouvez pas me demander de retenir cette douleur là! Parce que j'en suis incapable. Et si c'est ce que vous voulez, nous ferions mieux de ne pas nous mariez!

Mais à cette idée ses yeux se remplirent de nouveau de larmes, c'était pourtant la dernière chose qu'elle aurait cru dire en venant ici aujourd'hui. Ses forces lui échapèrent, elle s'en était trop demandé et elle avait si peu d'énergie avec le peu de nourriture qu'elle avait ingurgité aujourd'hui. Elle s'écrasa contre le sol avant de pouvoir articuler ce qui allait se passer. Très vite Faolan fut près d'elle mais elle ne le laissa pas parler, elle devait ajuster le tire tout de suite avant qu'elle ne sombre.

-Je n'ai pas voulu dire ça! Je... me séparer de vous... je peux pas... je veux pas...

Elle ne parvint pas a parler plus, elle pleura en silence les yeux clots.

Dans la tête de Meg' grandit peu à peu un plan, qui était aussi diabolique que dangereux. La première graine qui fut semer elle aurait pu l'appeler "le changement". Alors silensieusement et avec une fouge étonnante, elle manga presque entièrement la nourriture qui se trouva sur le plateau. Lorsqu'elle eut finit elle leva la tête vers Faolan. Allongeant les mains elle attira le bras blessé du général contre elle. Elle en défit le penssement pour voir la plaie. Elle était énorme mais cette fois elle ne versa aucune larme. Avec des doigts et des baisers aussi léger que la caresse d'une plume elle effleura le bras blesser de son amant. Le plan germait et allait bientôt se prendre dans l'engrenage de la vie de Mégane.

-Apprenez moi à me battre! Comme ça je saurez me défendre en votre abscence et j'aurai une mettre façon de faire passer ma peur pour votre sécurité que d'arrêter de manger. Une rage brule en moi et je crois que je saurais l'exploiter habilement!

Elle le regarda avec les yeux suppliant que prend un enfant lorsqu'il veux vraiment quelque chose sans être égoiste. Elle espérait que se projet le réjouirait autant qu'elle même, même si elle à la base avec une idée bien plus précise de se à quoi cela pourrait ensuite servire.

Mégane qui avait soudain très envie de prendre une arme entre ses mains fines et délicates dû reconnaître que le moment appelait à autre chose. Elle repoussa donc son envie d'apprendre dans un coin de sa tête pour le ressortir lorsque se serait le moment. Il ne fallait pas non plus atiser les doutes de Faolan. Elle ne devrait jamais agir sur un coup de tête, chaque chose qu'elle allait dire a partir de maintenant devrait venir d'une mure réflection.

Elle glissa donc ses bras autour du cou fort et puissant de son amoureux et répondit à ses baisers avec autant de ferveur que ceux qui se retrouvent après une longue absence.

-Vous m'avez tant manqué Mégane...

Meg' ne put réprimer un sourrire, il lui avait tellement manquer. Imaginer les caresses qui viendraient la faisait déjà frissonner de joie et d'excitation.

-Je n'aurais jamais cru qu'il était aussi difficile d'être séparer de la personne qu'on aime!

La nuit fut mouvementée, dison le, et pour Meg' se fut comme une promesse que jamais rien ne viendrait les séparer. Elle s'endormit épuisée dans les bras de son amant, sentant déjà qu'elle ne pourrait attendre le matin avant de sentir les fourmis dans ses mains et ses pieds.

Lorsque le premier rayon du soleil parvint a pénétrer, par la fenêtre, la chambre du général, Mégane était déjà éveillée. L'envie de se mettre debout la tiraillait mais elle resta allongé contre Faolan qui la tennait bien fermemant contre lui. D'ailleurs, il lui semblait que l'homme d'armée resserrait son étreinte et qu'à se rythme elle allait finir écrasé contre les muscles de l'homme d'arme.

Elle attendit, attendit et attendit encore, mais bientôt l'attente fut intenable et la jeune servante se mit a remuer pour tenter de se soustraire à l'étreinte. Ce qu'elle réussi, même crut-elle être parvenu à ne pas réveiller l'homme qui dormait profondément. Alors, avec prudence, elle s'approcha de l'équipement d'arme du général. Caressant la cuirasse du bout des doigts, les bottes, soulevant la cote de maille puis d'approchant de l'épée. Meg' n'avait jamais réellement arrêté son regard sur ces armes, mais de près elle en voyait la valeur et la perfection.

Mégane sursauta, prise sur le fait ne sut d'habord si elle devait tout abdiquer. Mais elle se ravisa, elle fouinnait, elle en avait bien le droit, rien de se qu'il venait de dire ne supposait qu'il avait deviné quoi que ce soit. Elle préféra donc prendre le temps de savourer les caresses du général avant de se retourner vers lui. Dans son regard brillait une étincelle de malice, elle avait décidé de jouer le jeux. Alors tout sourrire, elle dit:

-Quoi? Elle me volera bien trop souvent à vous avec cette guerre qui ne finit pas, j'ai bien le droit de désirer connaître mon ennenie!

Déposant ses mains contre le torse de Faolan, son sourrire devint tout autre, plus songeur, plus passionnée aussi.

-Je croyais que vous aviez déjà comprit que j'étais différente des autres femmes. Je ne suis pas de celle qui se sousie de leur apparence, je suis fière et orgueilleuse, imprudente aussi! Je grimpe aux arbres, qu'elle dame de la cours ferait ça?

Alors en déposant sa tête contre l'épaule du général, qu'elle atteignait à peine, Mégane reprit sur un ton plus sérieux:

-Ce n'est pas soudain Faolan, j'y ai bien réfléchit pendant c'est deux semaines et j'y ai trouver la meilleure solution. La seule façon de me permettre de faire exploser la rage qui bouillonne en moi! Et vous, vous m'avez dit hier que vous concentiez à devenir mon mentor, alors ce matin, c'est évident! J'ai des fourmis dans les jambes, je n'ai qu'une envie c'est de me saisir d'une épée et de trimer dure!

La voilà qui recommençait a parler trop, décidément ces deux semaines ne lui avaient rien appris. Il faudrait pourtant qu'elle soit en mesure de tenir sa langue si elle veux vraiment que ses plans puissent se réaliser.

Mégane regarda les vêtements, évidement, il lui faudrait porter du linge d'homme pour parvenir a effectuer le genre de mouvement que Faolan faisait sur le champs de bataille, mais elle n'avait pas prévu cela en lui faisant sa requette aujourd'hui. Alors enfilla-t-elle le pantalon qui était beaucoup trop grand, elle prit le ruban qu'elle avait dans ses cheveux pour faire une ceinture. En repliant le rebord dur lui même, le vêtement arrivait à la bonne hauteur même s'il était bien trop large. La chemise avait une ouverture en "v" qui une fois enfillé lui arrivait au nombril, elle garda donc sa camisolle sous ce morceau afin d'éviter qu'on ne voit sa poitrine. En se regardant dans la glace, elle trouva qu'elle avait l'air d'un épouvantail, ridicule.

Lorsque Faolan revint dans la chambre, elle n'osa d'habord pas le regarder, convaincu qu'au premier regard il poufferait de rire. S'il se moquait d'elle, elle piquerait une de ses colère noir, mieux vallait éviter si elle voulait sa leçon du jour.

Après un moment, pendant le quel elle n'entendit aucun éclat de rire, meg se tourna vers son amant qui avait toujours le regard braqué sur elle. Elle étira les bras, un sourrire timide aux lèvres:

-Alors? Je ne vous ferez pas trop honte vêtue de la sorte?

Mégane enfilla ses nouveaux vêtements, c'était bien mieux, ils s'ajustaient à sa taille et à sa grandeur. Ils étaient un peu lousse se qui lui permettait d'être à l'aise sans sa jupe et son corsage. Elle se tourna vers le plateau de nourriture, hier soir elle avait trop mangé, aussi ce matin ne prit-elle qu'un morceau de fromage et un fruit, délicieux d'ailleurs.

-J'ignorais que vous aviez un frêre, dit-elle soudain. Je vous ai souvent cassé les oreilles avec mes histoires de famille que j'en ai oublié les votre. Ou est-il?

Se disant, elle se regardait dans la glace. Sans ses long cheveux auburn, elle n'aurait rien eu d'une femme. Attriqué ainsi, on ne devinait ni sa poitrine, ni les formes de ses hanches. Alors comment cacher cela? Elle reprit le ruban qu'elle avait utilisé pour le précédent pantalon et le mit dans ses cheveux à la base de la nuque. C'était le genre de queue de cheval que se faisait les soldats lorsqu'ils s'entraînaient dans la cours. Peut-être devrait-elle les couper légèrement? Se serait à prendre en compte ainsi que le bandage de sa poitrine. Impossible alors de révéler qui elle était vraiment.

Meg' tout sourrire se tourna vers le général. Avec le regard d'un enfant à qui on permet enfin d'ouvrir ses cadeaux d'aniversaire, elle fixa l'homme qu'elle aimait. Elle supposait que pour les premier entraînement, elle n'aurait pas droit à une vrai arme avec de vrai tranchant, une arme de bois serait sans doute plus sécuritaire et ennuyeux...

-Alors, monsieur le professeur, vous voulez bien m'apprendre. Chuchotta-t-elle.

Lorsqu'ils arrivèrent dans la salle ou était entreposé oeuvre du forgeron, Meg' ouvrit de grands yeux étonnés jamais elle n'avait vu autant d'armes mais surtout jamais autant de diversité. Faolan récupéra deux épées de bois, qui étaient la réplique exacte quoi que sans danger des véritables armes utilisées dans l'armé. Ce n'était pas des épées mignatures comme on donne aux enfants et Mégane trouva qu'elle aurait moins l'air d'une imbécile avec une lame de taille véritable.

Ils se rendirent ensuite dans la court, mais pas à l'endroit ou avait été installé les manequins de bois et ou les soldats avaient l'habitude de s'entraîner. Sans doute qu'elle finirait par y aller, mais ce serait surement dans quelques temps et au beau milieu de la nuit, quand personne ne risquerait de la voir. Ils se rendirent plutôt à l'écart ou Faolan pourrait lui donner un cours sans se faire embêter par ses camarades.

Mégane écouta avec attention les diverses recommendation du général, elle fut heureuse de constater qu'il ne la traitait pas comme un enfant et qu'il lui enseignait des choses qui lui serait véritablement utile. Aussi, une fois qu'elle eut appris les positions de base, et quelques déplacements, la jeune femme comprit que c'était un véritable sport. Il ne s'agissait pas que d'être le plus fort ou le plus rusé. Il fallait être capable à la fois de se déplacer, de parer les coups, d'en donner et de deviner les mouvements possibles de nos adversaires. Jamais elle n'aurait cru être capable de tout ça. Pourtant, elle apprenait vite. Il lui suffisait qu'il la corrige une fois pour qu'elle ne répétat plus jamais l'erreur. C'était une élève attentive et perfectionniste.

Ce fut un entraînement étonnant, jamais la jeune femme n'aurait cru qu'elle possédait tant d'aptitude qui lui permettrait de montrer un temps d'adaptation aussi rapide. La partie n'était pas gagnée, mais déjà le pied qu'elle avait dans l'engrenage, était un pied ferme et déterminé. Elle accepta l'arrêt avec joie, pour aujourd'hui elle en avait assez. Elle se sentait poisseuse et dégoutante, l'envie d'un bain fit peu à peu sa place dans son esprit, alors qu'elle acceptait avec une joie non feinte les compliments du général. Elle savait pertinement qu'il n'aurait jamais rien dit du genre sans le penser réellement.

-Avec plaisir, il y a d'ailleurs un sujet dont j'aimerais vous entretenir.

Elle déposa l'épée de bois contre le mur entourant la forteresse. Mégane replaça une mèche de cheveux qui lui traversait le visage en lui collant à la peau. Elle n'avait jamais eu aussi chaud... correction, ce n'était pas la première fois que Faolan lui donnait des chaleurs. Elle sourrit en voyant les lèvres de son amant s'étirer, elle ne put s'empècher de venir se lover contre lui.

-Voilà, je voulais vous parler de notre mariage a venir. J'aimerais savoir quand vous pensiez qu'il pourrait avoir lieu. Je dois avouer en avoir tellement envie que j'ai du mal a tenir en place, et pourtant j'ignore encore quand il aura lieu.

Un ou deux soldats passèrent et dévisagèrent un instant Mégane puis reconnaissant leur général, ils sourirent et continuèrent leur chemin. Ses hommes étaient donc au courant de la relation entre la servante et Faolan, et cela ne semblait pas leur déplaire. La jeune femme en fut heureuse, elle n'aurait jamais toléré entaché l'image de l'homme d'arme par son absence de rang, ou d'importance pour le royaume.

Mégane se laissa guider à travers le château, heureuse de retrouver sa proximité avec Faolan. Elle découvrit qu'un autre plateau de nourriture avait été placé dans la chambre, cette fois elle soupsonnait ses amies de vouloir l'engraissé. C'était, apres réflection, une attention que seuls des vrais amies pouvaient faire. Mais étrangement, elle n'avait pas faim, une légère nausée lui coupait l'appétit et la bonne humeur. Elle se frottait négligement le ventre lorsqu'elle entendit l'étrange grogement du général. Elle fit quelques pas, afin de s'assurer qu'il allait bien, mais a peine se fut-elle raprocher qu'elle dut se tourner précipitement. Dans un mouvement de panique, elle courut vers la fenêtre et passa la tête rapidement avant de vomir ce qu'elle avait mangé ce matin. La substance fit une chute de quelques mêtres avant de s'écraser mollement contre le sol. Heurement pour elle, il n'y avait personne qui circulait à cette endroit précis à ce moment.

Mégane se redressa en essuyant sa bouche du revers de la main. Que ce passait-il? Pourtant ce matin encore elle allait bien, ce matin encore elle ne ressentait ni la faim, ni la joie. Et maintenant, la faim la tiraillait de nouveau plus fortement, plus intensément que jamais. Elle eut un regard pour Faolan, ses yeux exprimaient l'incompréension. Elle se précipita vers le plateau et engouffra près de 3 croissants avant de se rendre compte que de nouveaux les maux de coeur revenait. Elle laissa tomber le morceau qu'elle n'avait pas encore mit dans sa bouche et se contenta de marmoner.

-J'ai... je... Je ne comprend pas!