balade en amoureux (finit)

Adélaïde serrait fermement la taille de Derek, de peur de tomber en bas du cheval alors qu'il était au galop. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait du cheval. Au contraire, elle venait souvent ici en faire avec David. Simplement, elle avait le contrôle sur le cheval et elle était mieux installée. Elle n'avait pas tous ses jupons qui volaient au vent, tout comme des cheveux blonds qu'elle n'avait pas prit le temps d'attacher ce matin. Ils lui fouaittaient le visage. Cependant, elle ne se pleiganait pas. Même qu'elle profitait un peu du moment. Elle avait ses bras autour de sa taille et il avait posé sa main qui ne tenait pas les reines sur la sienne. La jeune princesse resplendissait.

Puis, le cheval ralenti le pas. Ada accota son menton sur l'épaule de Derek.

-Nous débarquons ? lui demanda-t-elle, curieuse de savoir ce qu'il avait en tête.

Il n'avait pas prit le temps de lui dire ce qu'il comptait faire une fois qu'ils seraient arrivés à destination. Ils avaient tout simplement envoyer un garde prévenir les parents de la princesse qu'ils s'absentaient pour la matiné.

En effet, quelques instants après, le cheval était complètement arrêter. Ada déserra son étreinte et prit la main que lui offrait Derek pour l'aider à descendre. Les robes, c'était jamais pratique pour ce genre de sports, pensa-t-elle en les replaçant correctement.

-Alors, vous aimez ? demanda-t-elle, en montrant d'un geste gracieux de la main, les champs et les montagnes à perte de vu. Moi j'adore ! Je viens souvent ici avec mon frère, pour admirer le paysage.

-Et c'est encore plus beau le soir, lors d'un coucher de soleil ... ajouta-t-elle, avec un sourire moqueur. Je vous montrerez une bonne fois !

Derek avait adoré la sentir collé tout contre lui, et sous le vent, ça et là des cheveux long et blond venait effleurer son visage, une odeur exquise se répendit partout dans ses narines. En plus d'être jolie, elle sentait bon, un parfum qu'il ne serait plus capable d'oublier c'était certain. Il du se concentrer très fort pour faire attention à la route qu'il faisait emprunter au cheval, risquant à tous moment d'entrer en fracas contre un arbre, s'il arrivait quelque chose à sa futur épouse il s'en voudrait pour le reste de sa vie.

Il aurait voulu l'aider a descendre de cheval en la tenant par la taille mais, il trouvait cela encore trop déplacé. Alors, il ne lui offrit qu'une main, elle avait les cheveux ébouriffés, le visage rosie par le vent qui l'avait fouetté ou peut-être par autre chose... Elle était époustouflante.

Elle parla avec passion de l'endroit où ils se trouvaient, il du se retenir de force pour ne pas caresser ses cheveux encore. Il se place derrière elle, alors qu'elle regardait l'horizon, une mine réjoui aux lèvres. Sa passion était si jolie, la mou qu'elle faisait la rendait si désirable. Il s'était donc placé là pour ne plus la voir, pour calmer ses ardeurs.... regarder le paysage...

-J'espère bien, mais pour être totalement franc Adélaïde, ici, il y a quelque chose de bien plus beau à regarder que le paysage.

Il déposa timidement un main contre le cou de la princesse, du pouce il caressait la chaire tendre, des doigts il senti le poulx de la jeune femme s'accélérer, tout comme le siens d'ailleurs.

Adélaïde frissona de plaisir. Jamais on ne lui avait dit de plus belles choses. Et c'était encore plus agréable encore d'entendre ces mots sortir de la bouche de Derek. Heureusement qu'il était allé se palcer derrière elle. Elle n'aurait pas voulu qu'il la voit rougir jusqu'aux oreilles. David lui disait souvent qu'il trouvait cela charmant lorsqu'une jeune fille rougissait en sa présence, mais rien ne lui confirmait que c'était pareil dans le cas de Derek. Et puis, Ada le faisait tout le temps. Il allait finir par s'en lasser qu'elle rougisse à la moindre parole de sa part. Il finirait pas par trouver ca agaçant? Elle espérait bien que non.

Son coeur commenca à battre plus fort lorsqu'il se remis à caresser son cou. Elle pencha sa tête, de façon à ce qu'elle soit accoter tout contre sa poitrine. Elle ne savait pas quoi lui répondre. Un simple merci ne suffisait pas. Et puis, peut-être qu'au fond, il ne parlait pas d'elle! Mais ça, elle ne le croyait pas. Il n'y avait personne apart eux et le cheval. De quoi d'autre pouvait-il parler, apart elle?

Elle alla chercher sa main, celle qui n'était pas encore occupé. Une fois de plus elle entremêla ses doigts aux siens. Aucun des deux ne faisait plus attention au convenances. C'était une des première fois depuis leur rencontre qu'ils étaient totalement seuls. Lors de leurs nombreuses balades dans les jardins du château, il y avait toujours des servantes ou des serviteurs qui passaient par-là. Ou bien il y avait David qui la surveillait pas trop loin de là. Cependant, cette fois-ci, il étaient vraiment seuls. Ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient, il n'y aurait pas de témoin.

Elle se tourna lentemant vers lui, gardant toujours sa main dans la sienne.

-Merci ... murmura-t-elle timidement, en levant ses yeux vers lui.

Pourrait-il résister encore longtemps? Derek l'ignorait, elle était là toute timide et la voilà qu'elle le remerciait de dire simplement ce qu'il pensait. Il caressait doucement le revers de la main que la princesse venait de lui donner. Il regardait au loin quand elle commença a se retourner vers lui, il se refusa toutefois de libérer le cou de la princesse de l'étreinte qu'il lui donnait. Si bien qu'en un rien de temps, ils se retrouvèrent collés l'un à l'autre. Elle si menue, contre lui. Son odeur à elle partout où il prennait une bouffée d'air le rendant peu à peu un peu plus fou que la seconde précédente.

En voyant ses jolies joues toutes rouges, il ne put s'empècher de penser intérieurement, * en suis-je la cause?*. Mais, c'est le regard de la princesse qui acheva de le faire tomber dans sa folie, sa névrose passagère. Le corps d'Adélaïde était timide appuyé contre lui, mais en baissant ses yeux et en rencontrant le regard de la jeune femme, il y vu le message qu'il attendait. Celui qui lui disait qu'il pouvait oser maintenant, elle le laisserait faire et même qu'elle était en mesure d'apprécier.

Derek lui fit un léger sourire, il releva leur main entrelacée, et appuya doucement ses lèvres contre la peau d'Adélaïde. Il colla ensuite cette main contre son coeur. Y sentait-elle le battement irrégulier qui grondait sous ses côtes et ses muscles? Sentait-elle qu'il s'affolait doucement alors qu'il approchait son visage de celui angélique de son amante. Ses lèvres chaudes se collèrent contre le front de la blonde. Le prince déposa ensuite, son propre front contre celui d'Ada, en laissant échapper un soupir, il brisa le silence qui c'était installé. Un silence qui avait toute sa place mais...

-Je crois que... que je vous aime... Ses mots avaient été chuchoté, un bruissement de feuilles rien de plus, mais ils étaient magique ses mots...

Sans attendre plus longtemps, sans chercher a voir la réaction de la princesse de Rubis, Derek retira sa main du cou chaud et vint le placer sur le menton. Ce faisant, il releva délicatement la tête blonde dans sa direction et posa ses lèvres contre celle de la femme qu'il aimait.

Ada se laissa caresser. Elle ne se souvenait pas la dernière fois où elle s'était sentie si bien. Les caresses de son prince était dévastatrices. Elle causait en elle un fleuve toride d'émotions, toutes en même temps. Comment pourrait-elle le laisser partir à présent? Elle serait bien trop impatiente à l'idée qu'il ne reviendrait pas avant quelques mois. David ne pourrait pas l'aider pour cela. Cependant, si cela était le prix à payer pour ensuite l'avoir au près d'elle pour le restant de ses jours, elle pourrait bien patienter un peu, sans trop s'en pleindre.

Front contre front, elle le regarda tendrement. Leurs bouches étaient si proche. Si ca avait été quelqu'un d'autre que Derek, elle l'aurait probablement repoussé, mais en présence du prince de Diamant, elle perdait tous ses moyens. Comment résister à un homme tel que lui ? Si sûr de lui, doux, et si charmant. Aucune femme ne devait lui résister bien longtemps. Et cela, Adélaïde pouvait le confirmer pour ne pas lui avoir résister elle-même.

Sa déclaration la fit sourire, et bien entendu, rougir encore un peu plus! Elle porta sa main libre, celle qui n'était pas contre le coeur du jeune homme, à sa joue et, comme il l'avait fait pour elle, la caressa.

Comme elle l'avait espéré, le baiser suiva, pas longtemps après. Comment expliquer cette sensation? Elle se sentait comme sur un nuage. Le temps semblait s'être arrêté. Plus rien ne comptait en ce moment. Elle en oublia tout. La guerre, les alliances, le protocole, ses parents, son frère ... il n'y avait plus que lui et elle. Les yeux fermés, elle laissa allée sa passion.

Elle mis fin à ce premier baiser à contre-coeur. Cependant, elle savait que le deuxième ne tarderait pas à venir. Elle fit comme Derek l'avait fait avant elle. Sur la pointe des peids, elle colla son front au sien.

-Je crois bien que moi aussi je suis tombée sous votre charme, Derek, murmura-t-elle en lui souriant tendrement. Je crois bien que ... je vous aime aussi...

Cette main contre sa joue, cette fleur contre sa peau. Il avait frémi, et le frisson s'était fait d'autant plus insistant alors que leurs lèvres se caressaient, se pétrissaient tendrement. Il avait fait glisser sa main contre la joue d'Adélaïde, elle était si chaude, sans doute dû aux reflus d'émotion de son corps.

Lorsque la princesse le repoussa, bien qu'elle le fit de manière douce et incroyablement délicate, Derek chercha immédiatement à reprendre possession des lèvres qu'il avait pu avoir pour lui pour un moment plutôt. Mais comme sa princesse prennait soudainement contrôle des évênements, il se rétracta un peu en halène. Il étouffa un rire alors qu'elle tentait d'appuyer front contre front, le prince de Diamant se pencha un peu pour l'aider et l'écouta avec attention.

Les mots que la princesse utilisèrent lui coupèrent carrément le souffle, il ne s'était pas attendu à une déclaration en retour de la sienne. Elle était tellement mignone avec ses joues si rouges, si enflammées. Cette fois, son sourire se déchira sur ses joues (façon de parler) tellement la joie qui l'innondait était intense. Derek se pencha de nouveau vers elle en lui attrapant la taille à deux mains.

Adélaïde croyait également l'aimer, décidément, ce soir ses rêves du soir serait tous orientés vers elle. Quoi de plus beau qu'une femme heureuse?

Derek dut repousser son amante pour reprendre son souffle, son coeur battait tellement fort, que le son emplissait ses oreilles et en dehors d'elle et lui, il n'y avait que son coeur. Il ouvrit les yeux et la regarda un moment silencieux avant de l'enlacé contre lui.

-Je suis heureux que vous fûtes celle qu'on me destina, mylady.

Lorsqu'il se redressa pour l'observer de nouveau, il en profita pour lui déposer un baiser dans le cou pendant le mouvement. Son odeur était exquise et ennivrante.

Blotie confortablement dans ses bras, Ada écoutait attentivement ce que lui murmurait Derek à l'oreille. Son coeur battait de plus en plus fort. Elle avait l'impression que s'il continuait à lui ouvrir son coeur comme il le faisait, avec tant de douceur et de tendresse, le sien allait finir par exploser. Elle eu une petite pensée pour sa mère qui n'a jamais connu cela. Ses parents avaient une relation froide. Ils se respectaient, tout au plus. Jamais son père n'avait eu de geste affectif pour sa mère. Comment avait-elle fait pour supporter cela? Ada tourna la tête vers Derek. Jamais il ne la méprisserait comme son père méprissait sa mère. Derek l'aimerait. Il l'aimait déjà.

-J'en suis heureuse aussi, lui dit-elle en souriant.

Elle osa même ajouter:

-Je ne crois pas que mes parents auraient pu faire un meilleur choix...

Décidément, elle était de moins en moins gênée en sa présence. Elle était aussi moins mal à l'aise puisqu'elle savait maintenant qu'il partageait ses sentiments. Ce fut donc elle qui alla chercher ses lèvres cette fois-ci. Toujours sur la pointe des peids, elle lui crassa la joue, la tête penchée sur le côté.

- Je ne pourrai plus vous laissez partir sire, plus après cela ... , lui dit-elle avec son habituel petit sourire moqueur.

Seulement, cette fois elle était mi-moqueuse, mi-sérieuse. Pendant son absence, son corps allait réclammer ses caresses si douces et ses lèvres ses baisers si tendres. Elle attendrait son retour, avec plus d'impatiente encore. Et elle savait qu'il ferait tout pour revenir vers elle le plus tôt possible. Et puis, Émeraude n'était pas si loin de Rubis. Il ne partirait pas aussi longtemps qu'elle se l'imaginait après tout. Ada allait faire sa petite fille sage et attendrait patiemment le retour de l'homme qu'elle aimait.

Derek planta son regard gris aux reflets verts dans les yeux de sa douce, partir? Comment pouvait-il imaginer partir? Maintenant, partir lui simplement inutile, sa tête et son coeur, sa raison et sa passion désiraient rester au près d'elle. Pourquoi attendre quelques mois encore avant d'unir leur vie? Il aurait voulu lui faire cette promesse aujourd'hui et maintenant, lui offrir son coeur à tous jamais. Et qu'elle le garda tout près du sien...

Le prince de Diamant sentit une vague chaleur s'emparer de son corps, il ne savait pas si ce qu'il s'apprêtait à faire était trop, mais il voulait tellement prouver à Adélaïde qu'il l'aimait plus que tous. Ils étaient promis l'un à l'autre, devaient se marier par obligation, mais il aurait voulu qu'il en fut autrement, qu'elle l'épousa parce qu'elle l'aimait et non parce que c'était ce qu'on lui demandait.

Il la relacha de ses nombreuses étreintes, attrapa la main de la princesse de Rubis dans la sienne, y déposa un baisé tendre en la regardant dans les yeux. Jamais auparavent, il n'avait embrassé de femmes, ni n'en avait tenue ainsi entre ses bras. Il avait peur que ses gestes semblent maladroit, cependant, l'instinc semblait lui indiquer ce qu'il devait faire. Doucement, il mit un genou en terre, sans la quitter des yeux, sans relacher sa main.

- Lady Adélaïde, je sais que nous devons nous marier, je sais que c'est ce qui est prévus.

Bon sang que ses mots étaient maladroits, les termes qu'il aurait voulu employés s'effaçait alors qu'il arrivait pour les prononcer.

- Mais pour être franc, je meurt d'envie de vous laisser le choix, et de vous demandez avec tous l'amour que j'éprouve déjà et en regardant toute celle qu'il me reste encore à éveiller à mon esprit, si vous voudriez bien devenir ma femme?

Derek eut un sourire en attendant la réponse, son regard brillait et la chaleur qu'il avait ressentit plutôt s'était répondut partout attravers lui. Il devrait partir....

Adélaïde resta bouche-bée un certain moment, en le voyant se mettre à genoux. Il lui fallu attendre qu'il prenne sa main pour qu'elle comprenne enfin ce qu'il avait en tête. Elle ne s'attendait vraiment pas à cela aujourd'hui. Même qu'elle ne s'y était jamais attendue puisque c'était ses parents qui lui avaient choisi son époux. Elle savait depuis qu'elle était enfant qu'un jour elle marirait un homme qu'elle n'aurait jamais rencontré auparavant. Leurs parents fixeraient une date, et cela finirait là. Elle ne s'était jamais imaginée que celui qu'elle devait épouser lui ferait la demande. Et même si elle disait non, cela ne changerait rien non ? Ils devraient tout de même se marier. Ils devraient tout de même reigner ensemble sur le trône de Diamant. Cependant, elle n'avait aucunement l'intension de refuser sa demande. La jeune femme trouvait charmant que Derek lui demande sa main. Elle n'hésita pas un seul instant pour lui répondre.

-Évidemment que je le veux ! lui répondit-elle en riant de son petit rire crystalin.

Rayonnante de plaisir, et toujours en riant, elle se jetta à son cou. Elle se dégagea quelques instants après, un peut moins souriante, la mine plus sérieuse. Elle devait savoir. Il le fallait. Il fallait qu'ils fixent une date... peut-être même que c'était déjà fait...

-La cérémonie aura lieu avant ... ou après votre départ ? demanda-t-elle, en redoutant un peu la réponse.

Malheureusement, la cérémonie sera surment après le retour du prince. C'était beaucoup plus pratique ainsi, et ils seraient beaucoup moins prit dans le temps, surtout si Derek comptait toujours partir cet après-midi. Cependant, Ada ne devait pas faire sa petite princesse égoïse. Tout un peule, et même plus, comptait sur lui. Elle ne pouvait pas l'empêcher de mener à bien sa mission seulement parce qu'elle ne voulait pas s'ennuyer de son prince. Il fallait qu'elle le laisse partir ...

Il avait regarder à l'horizon alors que la princesse s'était jettée à son cou en se relevant rapidement pour la receuillir avec joie contre lui. Il avait ri aux éclats avec elle, tout aussi heureux sans doute. Adélaïde avait répondu tellement vite, avec une telle assurance, il était impossible qu'elle puisse être indécise. Mais le bonheur du prince se ravisa alors qu'il remarqua que le soleil avait dû bien faire une course de trois heures dans le ciel. Déjà!? C'était impossible, il l'embrassait pour la première fois quelques minutes au paravant, c'était cela non?! Non...

L'univers qu'ils venaient de créer, cette bulle d'intimité, semblait avoir ralenti leur temps à eux et accéléré celui tout autour. Le jeune homme regarda la princesse alors qu'elle lui demandait quand la cérémorie pourrait avoir lieu.

- Adélaïde, si je le pouvais, je jurerais, sous ses arbres, maintenant, vous aimez pour l'éternité. Une pause qu'il fut le seul à voir sépara son emportement de la suite. Il lui attrapa les deux mains et les joignit contre son coeur. Mes mains ne serviront plus jamais à autre chose qu'à vous démontrez ma tendresse, lorsque vous souffrirez j'aurai l'impression de mourrir, mes yeux vous chercherons partout et tout le temps, mon esprit collera votre image partout où je poserai les yeux si bien que je croirai vous avoir constamment près de moi. Ces hallutinations risquent de me couter cher, mais peur importe, j'en savourerai chaque seconde puisqu'elles me donneront l'impression d'être un peu plus près de vous. Je repousserais mon départ, si je n'avais crainte de n'être capable de vous quittez par la suite. Chaque minute de plus, me lie à vous de façon si forte que le détachement en sera incroyablement hardu. En partant, aujourd'hui je laisserai entre vos mains une partie de mon coeur qui laissera un trou béant dans ma poitrine, un trou dont vous serez la seule, l'unique à avoir le remède.

Ses yeux avaient fait la navette entre chacun des yeux de son amante à une vitesse folle. Son amour se transforma un instant en panique à l'idée d'être séparé de sa source. Il respira avec difficulté autant du aux émotions qui l'avait submerger qu'au souffle qui était venu à lui manquer.

Si Adélaïde avait voulu prononcer autre chose après les mots "revenez moi", Derek n'en su rien, car il plonguea sa bouche sur celle de son amour. Leurs lèvres tendres s'effleurèrent une dernière fois, suite à quoi, il la prit dans ses bras et la hissa sur l'étalon avant de prendre place derrière elle. Il tenait toujours les guides, mais de sa main qui était libre il caressait les cheveux de sa douce. Le prince devait faire un effort immence pour se concentrer sur la route. Il aurait voulu la regarder, plonger son regard dans celui de la princesse qu'il sentait sur lui.

Silencieusement, ils firent le chemin à l'inverse parcourant la prairie jusqu'à ce que le château soit à porté de vue. Alors, il arrêta l'étalon, personne n'était là pour les regarder. Derek se pencha une nouvelle fois sur elle, emprisonnant les doigts fins et froids entre les siens plus chauds.

-Nous pourrions nous marier dès mon retour! Je sais que nos épousailles devaient encore attendre un an, mais je ne me crois pas être capable d'attendre plus longtemps que ses missions qui nous obligent à nous séparer.

Leurs lèvres venaient de se séparer qu'elles se recollèrent de nouveau. Lorsqu'ils s'écartèrent l'un de l'autre, Derek sourit et relança l'étalon, mais pas au galop, il était près a prendre tout le temps que cela imposait.

(suite au château...)