Retour d'Opale

Dans sa chambre, Coralyne s'était rapidement décidée à trahir la promesse qu'elle avait fait au prince. Était-ce vraiment une grosse trahisson si elle s'arrangait pour l'accompagner? Il lui avait demandé de ne pas quitter le mur du château seule... enfin c'était ce dont elle se souvenait... Elle ne serait donc pas seule...

Lorsqu'elle avait vu le convoie du prince commencer à se rassembler dans la cours la jeune princesse avait courrut. Elle s'était faufillé aussi légerte que possible dans l'un des sacs d'approviosionnement. Aussi minuscule qu'elle l'était rien n'y paraitrait de vue du moins.

Elle sentit qu'on accorchait son sac à quelque chose, la position était incofortable mais c'était pas la fin du monde. Un cheval, c'était une cheval oui quand maintenant qu'ils étaient en chemin elle n'arrêtait pas de se cogner durement contre lui. Elle dut étouffer quelques jurons, puis elle finit par comprendre le rythme du cheval et ne plus trop en souffrir.

Elle dormait même lorsque son sac atterrit durement contre le sol. Une fois qu'elle reconnut malheureusement lui demanda de se montrer. Il vallait mieux qu'elle obéisse car peut-être qu'il ne prendrait pas le temps de poser la question une seconde fois. Elle redressa, sa petite robe était grasseuse et retenu par un morceau de nourriture au niveau de ses genoux. Ses long cheveux blonds lui donnaient l'air d'une vagabonde, mais son regard, lui il n'avait pas changé. Aussi fougeux et téméraire qu'il l'était d'accoutumé.

Coralyne ne prit toute fois pas le peine de répondre, sachant que tout mot pourrait agraver sa situation.

David leva les yeux vers l'inconnue. Inconnue... ce mot devint erreur dans ses pensées lorsqu'il reconnut le visage de la personne maintenant debou en face de lui. Il crispa ses mains sur son épée et abaissa celle-ci. Le Prince serra les dents. Coralyne.

- Princesse! Comment pouvez-vous avoir fait ça ? Votre père doit être mort d'inquiétude! Vous n'avez donc pas pensé à eux ? Que se serait-il passé si jamais nous avions été attaqué? Personne n'aurait su où vous étiez.

Il se retenait pour ne pas l'insulter, pour rester poli, pour couserver son sang froid. Elle ne méritait qu'une giffle au visage. Elle s'était cachée dans leurs sacs afin de les suivre. Comment avait-elle pu ? Elle ne pensait qu'à elle-même. Elle ne pensait pas à ses parents qui devaient être mort d'inquiétude. Avant qu'elle ne réponde, il fit venir un soldat et ordonna qu'on fasse venir un de leur meilleur messagers à ses appartements avant l'aube ainsi qu'un platôt nouriture. Il regarda la Princesse d'Opale avec un regard noir.

- Vous me raconterez comment cette brillante idée vous est venu au château.

dit-il en mettant un accent ironique sur brillante. Sans un autre regard, il l'entraîna vers le château. Il l'amena à sa chambre. Il se rendit à la salle de bain et se fit couler un bain afin de se purifier. Il retourna vers sa chambre où la princesse l'y attendait. Il apporta la nourriture vers sur le lit et regarda la princesse.

- Expliquez-vous.

ordonna-t-il.

Jamais la jeune princesse n'avait vu David en colère et vraisemblablement, il faisait des efforts pour se contenir. Le regard qu'il lui lançait, la force de sa voix et sa carrure impressionnante auraient, en temps normale, tôt fait de provoquer des tremblements de terreur.

Coralyne resta silencieuse et se laissa guider jusqu'aux appartements du prince. Bien sage, elle attendit qu'il lui demande plus d'explication avant de dire un seul mot ou de faire le moindre mouvement inutile. Quoi que lorsqu'il disparut pour se purifier, elle regarda autour d'elle afin d'en savoir un peu plus sur l'homme qui la détestait tant.

Expliquez-vous dit il avec une grosse voix en plantant son regard dans celui de Co. Celle-ci avança d'un pas et laissa tomber ses bras le long de son corps, elle poussa un soupir et commança ça tirade.

-Vos questions étaient nombreuses, je vais faire de mon mieu pour n'en oublier aucune! Comment est-ce que j'ai pu faire ça? Bien s'était plutôt simple, j'ai grimpé dans un sac de provisions. Je ne sais qui a prit ce sac pour le mettre sur un cheval, mais il n'a pas été très vif d'esprit quand il a soupesé le dit sac, si vous voulez mon avis!

Elle marqua une pause cherchant la question suivante:

-Mon père croira d'habord à une autre des mes fugues ordinaires. Je sais bien qu'il vous parrait un père attentionné mais Vladimir a été plus un père pour moi que cet homme ne l'a jamais été. Une fois j'ai disparu pendant 5 jours et à mon retour, il n'a même pas été heureux de me retrouver! Parlant de ma mère oui, il est possible qu'elle s'inquiète, Vlad' aussi cela va de soit. C'est pour cela que j'ai laissé une petite note à leur endroit sur mon lit. Mon frêre viendra peut-être nous rejoindre au château qui sait... Il vous fera sans doute une meilleure compagnie que la mienne semble l'être! Aussi, si nous nous aurions fait attaqué, ce qui n'est pas le cas, je tiens à le spécifier, d'habord vous et vos gardes vous seriez très bien défendu et comme personne ne soupsonnait ma présense personne n'aurait cherché à me protéger ni donc même a m'attaquer. Le plan était parfais ne trouvez vous pas?

Sans doute n'améliorait-elle pas les choses mais, mille fois, elle préférait rester elle même que de se plier aux exigeances. Alors, elle ajouta:

- Et ne me faites pas croire que vous n'avez jamais désobéi!! Chacun le fait pour des raisons différentes: la témérité, l'effronterie, l'amour, la joie... trouvez la votre... moi j'ai la mienne!

Coralyne croisa les bras contre la poitrine menue et attendit que le prince explose de colère.

David serra les poingts en écoutant les explications de la petite. Il n'avait qu'une envie, la frapper! Elle n'avait aucune idée de la peur qu'elle pouvait causer aux membres de sa famille. Il se retourna, faisant un gros effort pour se mettre à crier. Il y eut un long moment de silence. Le Prince ne répondit rien à la Princesse et s'empara d'un parchemin et d'une plume. Il se mit à rédiger une lettre au Roi d'opale, lui expliquant la situation. Lorsqu'il eut terminé, il se leva et se retourna vers Coralyne. Sa colère s'était quelque peu déssipée.

- Vous ne comprenez pas Princesse. Oui, j'ai déjà désobéit. Mais jamais aussi gravement. Vous n'avez pas réfléchit aux conséquences de votre geste et à toute la porté qu'il aura. Vous êtes conicées ici maintenant. Tous les royaumes apprendront votre disparition et pourront croire à un enlèvement de notre part. En plus, vous retournez à Opale est devenu beaucoup trop risqué.

David s'était efforcé de rester calme et serein, même s'il avait une envie folle d'exploser. Il la confirait à Ada et la metterait sous étroite surveillance de ses soldats le lendemain matin. Un cognement à la porte le fit sortir de ces pensées. Il ouvrit et donna le parchemin qu'il venait à peine de rédiger et lui dit d'aller le porter au Roi d'Opale au plus vite. Il referma la porte derrière lui et se retourna vers Coralyne.

- Vous devriez aller prnedre un bain, je vous ferai apporter des vêtements propres.

dit-il, se trouvant beaucoup trop gentil envers celle qui venait de le mettre dans une terrible situation.

(syndrome de la page blanche, j'ai fait de mon mieux)

En arrivant devant la glace, la jeune princesse se regarda. Elle comprennait mieux pourquoi David l'avait incité à prendre ce bain. Elle faisait peur à voir, pas que son apparence lui importait beaucoup, mais si sa mère l'avait vue, elle lui aurrait fait les gros yeux. C'était pour cette raison qu'après chaques excursions, elle se faisait un devoir de retourner à sa chambre aussi silencieuse que faire ce peut, sans croiser la reine.

Coralyne retira la petite robe qu'elle portait et la laissa choire sur le sol tout près d'elle. Un instant, elle s'admira dans la glace. Sa poitrine était encore si menue, ses hanches n'avaient pas encore poussé. Elle avait tout de la petite fille qu'elle avait toujours été. Loin de la femme qu'elle deviendrait. Vieillirait-elle un jour? Avec une grimace de dégout, elle maudit son reflet et plongea dans l'eau chaude et délicieuse.

Son regard frappa le vide, au fond, elle comprennait David de la détesté. Elle avait tout de l'enfant roi, un peu imbue d'elle-même qui obtien toujours ce qu'elle veux. Mais être déterminée ce n'est pas être entêtée. non??

La blondinette se dit qu'elle avait drôlement hâte de revoir Adélaïde, sans doute que le prince ce débarasserait facilement d'elle grace à sa propre soeur. Mais la princesse était toujours souriante et heureuse de la voir. C'était une bonne différence avec son frêre à qui la colère n'allait vraisemblablement pas bien du tout.

Elle repoussa le moment de quitter l'eau aussi longtemps qu'elle le put. L'idée de se retrouver devans le prince ne l'enthousiasmait aucunement. Mais lorsqu'elle remarqua que ses doigts étaient tout ratatinés. Elle s'entoura d'une serviette et partie à la recherche des vêtements propres dont lui avait parlé David.

Coralyne enfilla la nouvelle tenue et se présenta devant le prince avec un petit sourrire triste:

-Vous pouvez m'amener voir votre soeur! Elle sera bien contente de me voir. Je dois avouer que j'en ai plus qu'assez de déplaire à tous ceux qui posent les yeux sur moi! Adélaïde est si pure, je doute qu'elle soit capable de toute méchancetée!

"Parfois, j'ai l'impression que vous deux vous n'êtes pas de la même famille" Co' a du se retenir pour ne pas exagérer et prononcer des mots qu'elle aurait durement regretté.

( J'pense que j'ai encore plus le syndrome que toi )

David s'allongea sur son lit. Il ferma les yeux le temps que la jeune femme se purifie. Ses pensés se mirent à divaguer. Elles tombèrent inévitablement sur Serena. Comment une femme pouvait occupé autant ses pensées? Comment pouvait-elle lui avoir ainsi ravie le coeur? Comment pouvait-elle lui amener autant de bonheur? Toutes ses questions lui tournaient dans la tête. Il n'avait qu'une seule conclusion ; il l'aimait. Trop peut-être. Jamais, au grand jamais, il ne pourrait cesser de l'aimer.

La porte ouvrit finalement et Coralyne en sortit. Le Prince leva les yeux vers la princesse d'Opale. Il s'assit en face d'elle. Celle-ci était à peine plus grande que lui alors qu'elle était debout. En l'écoutant, il comprit qu'il avait du être blessant et s'en voulu quelque peu. Mais elle l'avait cherché. Elle s'était enfuit en se cachant dans les sacs nourriture.

- Je sais qu'elle sera heureuse de vous revoir. Pardonnez mon attitude, mais ce que vous venez de faire est impardonable.

dit-il simplement. Il se leva et se posta en face d'elle. Il attrapa une pomme. Les yeux du Prince était serné, lui qui n,avait pas dormi depuis la veille au matin. Il n'avait qu'une envie, se coucher et dormir, mais un tonne d'boligations l'empêchaient de s'exécuter. Remplir plusieurs rapportes, retrouver Faolan, parler avec sa soeur... et voir Serena.