On n'est bien que chez soi [Pv Lenwë]

Chaque jour, Lenwë se promenait dans sa forêt natale pour se ressourcer. Il était bien rare qu'il ne passait pas au moins une heure dans la nature. Sans tous ces feuillages et ces fleurs, il serait sans doute mort. Ce sont ces arbres qui donne de l'oxygène pure à cette planète et Lenwë leur en était très reconnaissant. Voilà pourquoi il y passait du temps pour voir si rien n'était arrivé. Si un arbre ou un animal avait besoin de soin, il était là.

Soudain, il vît un cheval au loin. Il décida alors d'aller y jeter un coup d'oeil puisque ces bêtes étaient rare en ces terres. La bête tourna la tête vers Len' et lâcha un crie de désespoire tout en le fixant. L'elfe comprit alors qu'il se passait quelque chose d'étrange. Il courrut alors en vitesse vers l'animal et vît une jeune femme au pied d'un arbre. Celle-ci était inconsciente et avait la jambe cassé. Si elle ne l'était pas, elle semblait l'être et ce gravement. Lenwë décida alors de guérir la jeune dame avant même de la réveiller. Pendant qu'il prenait toute son énergie pour la guérir à l'aide d'une lumière bleuâtre, il l'observait. Elle était magnifique. À ses côtés elle semblait minuscule. Son visage et tout son être était digne de la beauté d'une déesse. Len' en avait le souffle coupé. Il tenta de la guérir le plus rapidement car malheureusement cette pratique lui faisait légèrement mal. Heureusement qu'elle était inconsciente. Tandis que ses mains étaient posé sur la jambe de la demoiselle, le cheval s'était allongé sur le côté comprenant que cela prendrait un peu plus de temps que prévue. Lui aussi avait besoin de soin mais, sa maîtresse en avait d'avantage besoin. Les minutes passèrent et la blessure disparaissait de plus en plus. Ce jusqu'à ce qu'elle ne paraisse plus du tout. Ensuite, il s'occupa de la bête et lui fît le même traitement. Le cheval s'endormi lui aussi après quelques minutes.

Une fois après avoir guéris la femme et l'étalon, il décida de leur donner un peu d'eau fraîche pour les rafraîchir. Il épongea le visage de la femme avec de l'eau fraîche et un morceau de tissus déchiré. Celle-ci ouvrît soudain les yeux. Le regard de Lenwë était à présent plongé dans le sien et il ne pouvait s'en déccrocher. Il la rassura tout de suite puisqu'elle semblait légèrement paniqué. Sans doute puisqu'elle fût attaqué par une bête qui trainait dans les parages...

-Ne vous en faite pas, je veux votre bien. J'ai guéris votre blessure à la jambe ainsi que celle de votre étalon. Reposez-vous encore quelques instants je vous prie. Vous devez repprendre des forces et moi également.

Il lui tendît ensuite, sans la quitter du regard, quelques fruits frais qu'il a toujours sur lui lors de ses balades en forêts.

Même s'il était pratiquement ensorcellé par ses beaux yeux, Len' lui répondît sur le champs;

-Len...Lenwë Daeron. Pas LenLenwë...mais Lenwë désolé. Je ne crois pas vous connaître, ni vous avoir apperçut en ces terres auparavant. Sinon, j'ai été absoluement aveugle de ne pas vous avoir remarqué avant aujourd'hui. Dites, souffrez vous encore? Je crois avoir pu chasser toute douleurs et cicatrice mais, de temps à autre cela peu arriver qu'il en reste encore un peu. Si vous ressentez encore de la douleur, n'hésitez pas à me le dire.

Len' avait l'impression de trop parler en ce moment. Elle venait tout juste de repprendre conscience et il la bombardait de question. Ce qu'elle avait besoin en ce moment, c'était se reposer. Il aurait aimé l'inviter chez lui mais, pour qui passerait-il? Ils n'avaient même pas discuter encore ensemble qu'il voulait faire les premiers pas. Cependant, il avait si peur de ne plus jamais la revoir. Il devait lui proposer quelques chose avant qu'elle ne le quitte à jamais.

-Pourrais-je connaître également votre prénom mademoiselle?

Len' ne pût s'empêcher de lever les sourcil en entendant son nom de famille.Elensar... elle était d'une famille royale. Toute chance était perdue. Jamais elle ne voudrait d'un simple elfe venant d'une famille pauvre. Elle voudrait sans doute bien mieux que ça. Elle méritait mieux que ça plutôt. Cette fois-ci, la chance ne lui avait pas sourit complètement. D'accord, il rencontrait une femme d'une beauté rare mais, il n'avait aucune chance avec elle.

Arwenaëlle le fixait toujours tandis que lui, il avait envie de baisser le regard et il le fît.

-Vous ne voudrez donc jamais me connaître d'avantage. Je me trompe? Moi je ne suis pas riche, je n'ai pas grand chose dans la vie. Seulement un coeur, une famille superbe et attachante ainsi qu'une maison qui ne fait sans doute, même pas le quart de la vôtre. J'ai été ravie cependant d'avoir pu vous être utile chère dame. Si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit, je serai là pour vous.Maintenant, je crois que vous feriez mieux de rentrer à votre demeure. Il se fait tard et je ne veux pas que vous ayez d'autres ennuis en plus. Je vais vous accompagnez si vous le voulez bien.

L'elfe espérait qu'elle accepte sa requête mais, en était absoluement incertain. Elle avait sans doute des gardes du corps qui l'attendaient non loin d'ici. Len' se posait seulement une question et décida de lui poser tout de même;

-Dites, êtes vous déjà sortie au village? Car, je savais que vous existiez mais, jamais je n'avais pû vous voir. Ni aux fêtes royales, ni dans les marchés. J'imagine que vous vous déguisiez?

Des tas de questions défilaient dans sa tête encore une fois. Comment ne l'avait-il jamais vu? C'était pratiquement impossible...

Cette jeune elfe avait tant de cran! Lui même n'était jamais sortie de son royaume et il était pourtant qu'un simple habitant. Elle, elle était surveillé par des gardes du corps et réussissait à s'évader. Len' aurait bien aimé pouvoir s'échapper avec elle. Peut-être un jour. Cependant, il risquerait sans doute sa vie. Si le père d'Arwenaëlle apprenait qu'elle s'était enfuie avec lui, il voudrait sans doute l'éxécuter ou l'exiler tout simplement. Même si sa vie serait en jeu, il irait tout de même. Simplement pour pouvoir être avec cette femme. Cette déesse aux jambes longues et fines, à la peau douce et blanche ainsi qu'aux courbes féminine assez prononcés qui lui donnait chaud, tel un volcan sur le point d'exploser. Len' devait cesser de penser à son corps car sinon, il allait s'enflammer, se laisser emporter et la saisir tout contre lui. Il devait la connaître d'avantage avant de faire ses actes légèrement trop rapide et explicite.

Lorsque Arwen lui dit qu'elle voulait bien le connaître d'avantage, il la fixa encore une fois dans les yeux avec un grand sourire aux lèvres. Ses yeux brillaient de plein fouet car, depuis cet instant, il était heureux. Ses yeux ne cesseraient de briller que lorsqu'elle le quitterait pour rentrer chez elle. Ils s'éteindraient peu à peu, plus le temps passerait sans la voir...

Arwen appréhendait les ennuis qu'elle aurait une fois rentré chez elle. Len' pouvait imaginer l'inquiétude que ses parents pouvaient ressentir lorsqu'elle n'était pas là. Elle était une jeune femme après tout!

Elle ne devrait jamais voyager seule ainsi. C'est trop dangereux. S'il lui arrivait quelque chose, je ne pourrais me le pardonner. La douleur et la culpabilité serait trop dure à accepter. Je dois absolument lui proposer ma compagnie. Au moins, elle risquerait moins de se blesser. Mes dons seront utile également pour ressentir tout danger...

Arwen accepta ensuite sa requête. Il pouvait l'accompagner jusqu'à chez elle. Ce qui le réjouissa encore plus. Il pouvait encore passer quelques minutes en sa compagnie. Quoi demander de mieux? C'est alors que, tout les deux, ils empoignèrent leurs effets qui traînaient sur le sol et quittèrent les lieux. Arwen décida de ne pas monter à cheval. Sans doute pour éviter à la bête de faire trop d'effort tout de suite. Elle resta donc à ses côtés et Len' tout près d'elle. Tenant les rênes d'une main et un sac de l'autre, Len' proposa son aide pour porter ses effets.

-Arwenaëlle Elansar, permettez-moi de vous aider un peu. Je vais porter votre sac. C'est la moindre des choses.

Sur ce, l'elfe tendît la main pour recevoir le sac. Lorsqu'elle le lui remît, leurs doigts se frôlèrent et Len' ne pût s'empêcher de sourire et éviter le regard de la femme de ses rêves et il baissa la tête tout en continuant la marche. Lorsqu'il sentît sa peau contre la sienne, les doigts gelés de la jeune elfe donna plusieurs frissons à Lenwë. Contrairement à elle, lui il était bouillan comme tout. Il ne prît même pas le temps de lui proposer de porter sa veste jusqu'à chez elle. Il s'arrêta illico, l'enleva et lui mît sur ses épaules, tandis que elle, elle se demandait ce qu'il faisait. De cette façon, elle n'attraperait pas froid. Il était extrèmement timide en sa compagnie et cela se voyait. Dès qu'elle posait les yeux sur elle, deux petites fossettes apparaissaient sur ses joues qui devenaient pourpre. Puisqu'il y avait un grand silence, Len' lui proposa quelque chose auquel il tenait énormément;

-Puis-je me permettre de vous demandez quelque chose?

La jeune elfe hocha la tête en signe de "oui" et il poursuivît sa phrase.

-J'aimerais que vous me promettiez que la prochaine fois, qu'une envie de quitter ce royaume vous revient, vous me ferez signe. J'aimerais vous accompagner. Non seulement pour veiller sur vous mais, aussi pour que je puisse explorer Enkidiev moi aussi, avec quelqu'un qui connait les alentours.

Tandis qu'il attendait sa réponse avec impatience, il ne pût s'empêcher de la dévorer du regard. Elle lui donnait qu'une seule envie, se coller contre elle et lui caresser la peau durant des heures afin de se rappeller qu'elle était bien réel.

Arwenaëlle se leva avec précaution, un peu craintive que la douleur à sa jambe ne se repointe le bout du nez. Voyant que rien ne se passait, elle reprit confiance en elle et ramassa ses effets. Alors qu’elle s’apprêtait à mettre son sac sur son épaule, Lenwë lui proposa de porter son sac. Elle aurait très bien pu le porter elle-même, mais apparamant qu’il ne l’entendait pas ainsi. Elle lui donna donc son sac, et garda les rênes dans sa main. Elle ne voulait pas remonter immédiatement sur sa monture, elle ne voulait pas lui faire faire un grand effort tout de suite. Et Puis, Lenwë était à pied. S’être remis en selle aurait toute simplement été un manque de respect et de politesse.

En lui tendant son sac, elle remarqua le malaise qu’eut Lenwë lorsque leurs doigts se touchèrent. Elle fit comme si elle n’avait rien remarqué, ne voulant pas le mettre encore plus mal à l’aise et lui fit un sourire en guise de merci pour lui éviter de porter son lourd sac de voyage. Arwen fut curieuse de voir ce qu’il fabriquait lorsqu’il s’arrêta pour lui mettre sur les épaules son veston. Malgré ses protestations pour qu’il garde son veston, elle se retrouva malgré elle avec un vêtement plus chaud sur les épaules. Elle n’avait pas froid, mais le geste était tout de même apprécié.

Elle ne pouvait manquer de remarqué la timidité qu’il éprouvait avec elle, ce qui la fit sourire, dans la façon dont ses yeux se posaient sur elle et de laquelle ses joues prenaient une petite couleur foncée. Un silence s’installa. Arwenaëlle ne savait pas trop quoi dire, et en faite, elle avait plutôt la tête ailleurs, à s’imaginer les prochaines heures qui allaient être pénibles.

Après quelques instants, Lenwë brisa le silence en lui demandant s’il pouvait poser une question. La jeune elfe hocha de la tête en signe d’assentiment, curieuse de savoir ce qu’il lui demanderait. Une question sur un autre royaume? Un résumé de ses voyages? Comment étaient les humains? Lorsqu’il lui demanda s’il pouvait l’accompagné la prochaine fois, cela la surprit beaucoup. Ils se connaissaient à peine et il voulait déjà partir en voyage avec elle ? C’est vrai que voyagé avec quelqu’un qui connaissait déjà quelques royaumes était pratique.

-Je ne sais pas trop…À vrai dire, j’ai pour la plupart du temps voyagée seule, sauf dans le royaume de Rubis puisque je m’étais trouvé deux compagnons de voyage…

Elle omit cette fois de ne pas parler d’Emeric. Elle ne devait pas le trahir dans le cas qu’il ne serait pas de retour au royaume des elfes encore. Elle ne pouvait se permettre de laisser échapper une telle information, surtout devant quelqu’un qui n’était pas dans la famille royale. Les conséquences seraient atroces pour tout le monde concerné. Cependant, l’idée de partir avec Lenwë ne lui déplaisait pas. Elle aimait bien sa compagnie, malgré le peu de temps qu’elle avait passé en sa compagnie.

-Voyager….C’est si palpitant, intéressant! Mais si dangereux à la fois pour un elfe dans le monde dans lequel nous vivons présentement.

Elle posa son regard sur Lenwë. Elle n’avait pas son air enfantin habituel. Elle avait le visage sérieux et songeur à la fois.

-J’ai vu des choses…horribles. La guerre ravage le continent. Et deux elfes en voyage est risqués. Si vous parvenez à cacher votre identité facilement…

Ajouta-t-elle en pointant ses oreilles qui dépassait de ses cheveux qu’elle n’avait pas prit la peine de cacher.

-…Je ne vois aucun problème à ce que vous m’accompagniez.

Lui dit-elle en lui faisant un sourire confiant. Elle avait hâte de retourner sur les routes. Surtout qu’il lui restait encore beaucoup d’argent sur le montant qu’elle avait apporté depuis les derniers mois.

[H.J Shoot. J'ai écrit la BIBLE! ]

Lorsque Arwen' commença sa phrase, Len' avait une mine plutôt songeur ainsi que triste.Il se demandait pourquoi "elle", elle pouvait y aller et pas lui. C'était bien plus pire pour Arwenaëlle puisqu'elle était d'une famille royale. Tandis que Lenwë, d'une famille d'habitants. Rien de bien extravaguant. Si elle le pouvait, lui également pouvait le faire!

Enfin, elle termina sa phrase en disant que si il savait cacher son identité, il pouvait l'accompagner. Soulagé, Lenwë souriait à nouveau et imaginait déjà tout ce qu'ils allaient faire ensemble. Les levés et couchés de soleil, les balades nocturnes, les discussion interminables. Ce serait un voyage extraordinaire! Il en était déjà convaincu. Il ne restait plus qu'à avertir ses parents de son départ. Sans bien sûre leur dévoiler l'identité de sa accompagnatrice de route...

-Merci, vous ne pouvez savoir combien vous me rendez heureux. Je vais enfin voir des humains et d'autres royaumes! Ce sera magnifique j'en suis convaincu.

Je devrais peut-être me calmer un peu. On dirait que je suis un enfant qui vient d'avoir une permission pour dormir chez un ami. J'ai quand même vingt-deux ans maintenant, ce n'est pas rien! Je dois être plus sérieux. Du moins, tenter de l'être...

Tenter de l'être car il était difficile pour lui de ne pas rire. Il aimait s'esclaffer et faire des stupidités pour faire rire ses amis et sa famille. Bien sûre, lorsque le moment était venu d'être plus "adulte" il savait l'être. Néanmoins, sa nature d'être drôle ne le quittait pratiquement jamais. S'il était sérieux, dans sa tête se déroulait des scènes extrèmement cocasses...

Pendant qu'ils continuèrent leur route, l'étalon décida qu'il ne voulait pas rentrer immédiatement et tourna vers la gauche afin de rejoindre le lac. Celui-ci était tout près du château mais assez loin de tout les regards indiscrets. Len' ne pût s'empêcher de sourire à nouveau en voyant qu'il allait avoir quelques minutes de plus en compagnie d'Arwenaëlle. La jeune elfe avait elle aussi comprit que son cheval avait soif et qu'il avait envie de boire immédiatement dans ce cours d'eau. L'eau y était belle et fraîche. C'était justement de cet endroit que les gens prenait leur eau pour s'abreuver.

Le soleil commençait à se coucher à lhorizon, pendant que l'animal buvait à grande gorgée. Les deux elfes se tenaient à ses côtés et riaient en entendant celui-ci boire à toute vitesse, comme s'il avait peur qu'il ne lui reste plus d'eau d'ici dix secondes.

-Je crois que ton cheval avait énormément soif! Il va avaler toute l'eau qui s'y trouve s'il continue ainsi!

Len' tenta de se pencher pour voir le sexe de l'animal mais, malheureusement celui-ci ne voyait rien. L'obscurité gagnait la forêt et bientôt, il n'y aurait que ses yeux qui brilleraient avec les étoiles...

Lorsqu'il se redressît, il s'esclaffa à nouveau. Arwenaëlle le regardait d'un drôle d'air puisqu'il était penché vers le derrière de l'animal. La timidité regagna Lenwë qui ne savait quoi dire à cet instant. Même le quadrupède s'était retourné afin de voir ce qui était proche de son posérieur. Finalement, après avoir bafouillé quelques mots, celui-ci réussissa à dire ceci;

-Haha. désolé. Je ne suis pas zoophile, ne t'inquiète. Je voulais seulement savoir s'il était un mâle ou une femelle. Même lorsque je l'ai soigné, je n'ai pas remarqué. J'ai l'air un peu cinglé hein? Ne te retiens pas pour te moquer de moi. Je ferais pareil si cela arrivait...

Il ria alors durant quelques secondes accompagné d'Arwenaëlle puis, il lui demanda le nom de son animal. Ainsi, il saurait le sexe de l'animal automatiquement. C'était bien plus efficace de cette façon. Quelle idée avait-il eu?

J'ai vraiment le don de me mettre dans l'embarras. J'espère que je n'aurai pas trop l'air stupide... comme il vient de m'arriver, durant nos voyages. Ce serait le comble de mes malheurs. Perdre la chance de connaître une fille superbe car je suis trop fou. Ou plutôt trop maladroit...

Être maladroit, ça Len' était doué. Peut-être trop même. Il bafouille, échappe des trucs, trébuche. Tout pour le mettre encore plus mal à l'aise. Heureusement pour lui, lorsque sa gêne disparait, il ne fait plus d'erreure de la sorte. Il avait si hâte que ce " moment " arrive. Cependant, il appréçiait quand même tous les petits moments passé avec elle et ne voudrait pour rien au monde, ne pas les vivres. Même s'il avait l'air d'un pauvre type en ce moment...

HJ: J'ai le don de dire des conneries quand il est tard moi XD...sérieux, je l'imagine la tête penché vers le derrière du cheval.. pis j'trouve ca drôle..Tsé avec le corps penché à 90 degrés pour qu'Arwen puisse y reluquer le derrière elle aussi LOL...dsl.. je poste. pour arrêter de niaiser

La bonne humeur et l’entrain de Lenwë firent sourire Arwenaëlle. On avait vraiment l’impression de se trouver en compagnie d’un enfant à qui on venait d’offrir le plus gros jouet du monde que l’on pouvait trouver. Elle souriait aussi à la fois parce qu’elle voyait environ à quoi elle pouvait ressembler lorsqu’elle était dans une phase d’excentricité et de joie intense. Malgré ce constat, rien ne lui donnait le goût de changer. Au contraire, elle avait elle aussi le goût de s’amuser encore plus et de dire toute sorte de choses sans aucun sens.

Elle se laissa guider par Mawey, son étalon, jusqu’à la source d’eau. Elle n’était pas étonnée qu’il y fasse un arrêt. Cela faisait tout de même un certain temps qu’il n’avait pas bu. Le matin même ? Et on était maintenant au couché du soleil. Elle ne remplit pas sa propre gourde, étant pratiquement arriver. Une arrivée qu’elle redoutait de plus en plus. Une sourde angoisse naissait de plus en plus dans son ventre. Comme elle aurait aimé affronté ses parents avec Emeric…Il aurait su les calmer, lui. Arwe, elle, s’emporterait probablement encore et se révolterait contre sa garde. Elle jeta un drôle de regard à Lenwë qui se penchait vers le derrière de Mawey. Que faisait-il là au juste ? Lorsqu’il s’expliqua, elle s’esclaffa de rire.

-Tu sais, tu aurais pu me le demander et le résultat aurait été le même…Simplement, le moyen aurait été…moins étrange.

Elle passa une main sur l’encolure de Mawey, repensant à la première fois qu’elle l’avait vu, et qu’elle avait tant insisté auprès de son père pour en faire l’acquisition. Mawey était le plus calme de son groupe, le moins têtu, mais aussi le moins robuste. Il n’était pas le plus faible, mais cela lui nuisait un peu au sein du groupe. Finalement, son père avait céder et le lui avait acheté. Depuis, elle ne passait pas une journée sans passer quelques heures avec lui.

-C’est un étalon, et son nom est Mawey.

[i]En entendant son nom, l’étalon tendit l’oreille, mais voyant que rien ne se passait, il continua tranquillement à boire. Puis, lorsqu’il en eut assez, il se mit à brouter paisiblement. Techniquement, c’était le moment de rentrer. Retrouver ses parents, retrouver ses amis…Mais elle n’en avait pas envie. Elle repartirait sur le champ si elle le pouvait. Mais elle avait besoin d’argent pour son voyage. Surtout qu’ils seraient deux à présent. Elle plaça les rênes sur le pommeau de la selle. Mawey n’irait pas loin.

-J’ai une dette envers vous, Lenwë. Vous avez soignez ma jambe, mais vous avez aussi soigné Mawey. Je ne peux pas retourner chez moi sans savoir comment je pourrais vous remercier pour votre générosité.

Dit-elle en plantant son regard dans le sien. Il avait de beaux yeux, un magnifique sourire. Arwe ne pouvait pas supporter d’avoir à partir et de ne pas pouvoir lui rendre un service en retour qui pourrait lui être utile. Elle lui fit un sourire reconnaissant. Arwen aurait aimé pouvoir chasser l’angoisse, et passé ce moment comme tous les autres lorsqu’elle avait rencontré différentes personnes tout au long de son voyage.

Soudainement lui vint une idée. Elle n’était pas obligée de rentrer ce soir même chez elle! Pourquoi le serait-elle? Ses parents ignoraient son retour. Les sentinelles qui patrouillaient les frontières ne l’avait même pas vu. Donc personne, à l’exception de Lenwë, n’était au courant qu’elle était revenue dans son royaume natal. L’angoisse se dissipa en un rien de temps. Par contre, elle aurait maintenant à trouver un endroit pour dormir… Retombant dans une phase d’entrain intense, elle se remit à parler alors que Lenwë allait se mettre à parler.

-Vous savez quoi? Je ne rentrerai pas chez moi ce soir. Si mes parents ont pu patienter plusieurs mois, ils le pourront encore une nuit ou deux. L’idéal serait que je parvienne à me détacher totalement de leur emprise…Mais ce n’est pas le cas pour le moment.

Songeuse comme jamais, elle ne rendit même pas compte qu’elle s’était éloigné de Mawey et Len’, pour aller s’asseoir sur le bord de la rivière, à quelques pas de là. Son visage était sérieux, trop sérieux pour la Arwenaëlle que tout le monde connaissait. Mais que Lenwë ne connaissait pas. Arwe était toujours de bonne humeur, en train de faire des excentricités, comme sa robe plutôt courte et ses bottes super longues qui lui remontait jusqu’au-dessus du genou.

[H.J J'ai pas marquer cheval finalement....sa me tentais beaucoup ! Mais je l'ai pas fait...Et voilà un autre testament de la bible de posté! ]

Arwenaëlle avait pensé la même chose que lui. Demander aurait été bien plus simple. Heureusement pour lui, elle ne le rejetta pas encore. Elle ria plutôt de lui, pendant que Len' riait de lui même. Sa honte se dissipa, plus les rires prenaient de place. Avec elle, il se sentait extrêmement bien. Il ne voulait plus la quitter, tout simplement.

Lorsque Arwenaëlle lui dit que son cheval était un étalon et qu'il était nommé Mawey, Len' écarquilla les yeux. Il n'avait vraiment rien vu. Pauvre bête, il avait presque passé pour une jument. Comment Lenwë aurait-il réagit si on l'aurait prit pour une femme? Sans doute très mal. Son orgueuil aurait été horriblement touché. Malgré tout, l'elfe ria de cette situation loufoque et repris un peu de sérieux, ainsi qu'Arwen.

Elle lui dit qu'elle avait une dette envers lui. Selon lui, c'était complètement faux. Elle était blessé et il l'a guérit. Il possédait ce don, ce n'était certainement pas pour faire payer les gens. Il adorait rendre service, au moins durant ces situations là, il se sentait utile. Il était arrivé auparavant, de ne pas arriver à guérir la personne. Sauf que c'était plutôt durant son jeune âge. C'était lorsqu'il ne maîtrisait pas assez son don et que son grand-père était malheureusement décédé. Il ne pouvait donc pas lui enseigner. Puis par cette raison, des personnes en état très critique, mourraient. Len't terminait sa dure journée de labeur dans son lit. Dans ce temps là, il reprenait ses forces à l'aide d'un halo de lumière bleuâtre qui le recouvrait en entier. Dans ces moments là, personne ne pouvait le toucher. S'ils y parvenaient, ils recevaient une décharge électrique. Pas pour les tuers mais, seulement pour les éloigners de lui. Ce n'était pas lui qui contrôlait cela. C'était son corps lui-même. Un mécanisme automatique pour sa survie.

Lorsque Len' tenta de lui dire qu'elle ne lui devait absoluement rien du tout, elle poursuivit sa phrase en vitesse. Ainsi elle lui coupa la parole et il se demandait ce qu'elle avait d'autre à rajouter. Elle finît par lui dire qu'elle n'allait pas rentrer chez elle ce soir puis peut-être ni demain. Une joie immense envahissa le coeur du jeune homme. Il tenta cependant de cacher légèrement ses émotions. Pendant ce temps, elle alla s'asseoir sur un petit rocher, sur le bord de la rivière. Alors, Len' lui répondît ceci tout en se rapprochant d'elle à nouveau...

-Je ne veux pas que vous vous sentiez obligé de rester avec moi seulement car j'en ai très envie. Cependant, je ne veux pas que vous partiez. J'aimerais que vous restiez avec moi ..à..

Durant un instant, Lenwë allait prononcer le mot " Jamais" mais, il décida de lui dire autre chose. C'était beaucoup trop rapide pour lui faire une déclaration de la sorte...

-...ma demeure.

Ouf, une chance que je me suis rattrapé. Maintenant, je me demande ce qu'elle va répondre. Amoins que...amoins que je l'emmène avec moi dans mon endroit favoris? Oui, je crois que ce serait mieux. Nous serions seuls et personne ne la verrait.

Il se dépêcha alors à corriger sa phrase.

-Eh bien, pas ma demeure en tant que tel mais, c'est tout comme. J'y passe beaucoup de temps chaque jour. C'est un endroit magnifique, non loin d'ici. Il y a un cour d'eau, où votre étalon pourra s'abreuver comme il le voudra. Tout le monde ignore cet endroit, puisqu'il est en hauteur. Alors imaginez la beauté que l'on y voit.

À ses dernières paroles, il pensa à leur différence de grandeur. Elle était si petite et si mignonne. C'était la plus belle femme qu'il avait pu voir. Elle le restera à jamais, ça il en était certain. Il poursuivit alors son petit discours, tandis qu'elle regardait la rivière devant elle...

-Je serais ravis que vous m'y accompagnez. Bien sûre, ce n'est pas aussi luxueux que dans un château mais, vous y serez confortable je crois. Je n'ai jamais montré cet endroit à personne. Par peur qu'il devienne trop connu. Alors n'ayez crainte, personne ne viendra nous déranger.

Nous déranger. Pourquoi ai-je dis cela? Comme si je lui voulais du mal ou que je la kidnappais. Je suis si innocent parfois.

Il reprît ensuite la parole à nouveau, tandis qu'Arwen' avait dirigé son regard à nouveau sur son nouvel ami.

-Je veux dire en ce sens que, vos gardes ne vous trouverons pas. Votre identité ne se saura pas et personne ne saura que vous étiez avec moi.

Ah pourquoi! Pourquoi je dis toujours des stupidités de la sorte! Quelqu'un, faite-moi taire je vous en prie!

Len' décida de rajoute une pointe d'humour à ces derniers mots pour ne pas se rabaisser encore plus qu'il ne l'était.

-De cette façon, je garderai ma tête bien en place. Quoi que...

En disant " je garderai ma tête bien en place" il faisait en effet, allusion aux gardes qui lui trancheraient sans doute la tête en le voyant avec elle.

Il hésita ensuite à terminer sa phrase d'une manière plus jolie, et la continua tout de même, malgré sa timidité. Il était ainsi et ne pouvait changer...

-Quoi que vous me faites déjà perdre la tête à vous seule.

Sur ces mots, cette fois-ci c'était Lenwë qui évita le regard d'Arwenaëlle. C'était bien trop gênant. Il avait les joues pourpres et les mains moites. Il avait extrêmement chaud et avait des frissons à la fois. Il avait la gorge sèche et son coeur battait la chamade. Il était en amour. Déjà. C'était absolument fou. Il l'avait rencontré il n'y avait que quelques heures, que maintenant, il la marierait. Cependant, ça elle ne le saura pas tout de suite. Il devait faire durer le plaisir de la courtiser encore quelques temps.

Len' se dirigea vers la rivière, se pencha et bû quelques gorgés d'eau et attendait la réaction d'Arwen. Comment allait-elle le prendre? Ça, il l'ignorait totalement!

[H-J: Mouhahaha une gosse bible pour toi ma chérie ! ]

Malgré toute l'anxiété qu'il ressentait à l'égard de monter à cheval, Lenwë le fît tout de même. Jamais il n'avait monté ce genre de bête. Il en avait rarement vue, cela n'aidait pas. Néanmoins, il avait réussis à s'installer sans se couvrir de ridicule. Il était légèrement accrobate alors, cela l'aida énormément. Arwenaëlle s'assisa derrière lui tendît que lui, il tenait les rênes. Il avait une légère excitation à l'idée qu'il guidait le cheval. Il craignait malheureusement que ce dernier ne veule absoluement pas l'écouter. Heureusement pour eux, tout alla à merveille. Arwenaëlle le tenait par la taille et son coeur se mît à battre la chamade. La sensation de papillons dans le ventre, maintenant il savait ce que c'était. Tout au long de la promenade, il en avait. Si le menton de la jeune elfe s'accotait contre ses homoplates, un grand frisson le traversait. C'était l'un de ses points faible on dirait...

Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent à destination. Malgré l'envie de rester coller contre elle, il se retourna vers elle et lui dit;

-Nous y sommes ma chère. Voilà mon endroit préféré à notre Royaume.

Un point d'interrogation se lisait dans le visage de la jeune femme et Lenwë s'esclaffa quelques secondes avant de poursuivre.

-Nous devons seulement monter là-haut.

Il pointa alors le haut de l'arbre. Celle-ci jetta un coup d'oeil et ne vît rien d'extravaguant. Il lui fît donc signe, à contre-coeur, de bien vouloir le suivre. Il descendît de l'étalon et l'aida à débarquer elle également. Bien sûre, elle n'avait pas besoin de son aide mais, c'était sa manière d'être. Poli et serviable, comme toujours.

Une fois les pieds sur terre, Len' lui remît les rênes du cheval et lui dit de les fixer à cet arbre, juste à côté. Il y avait un cour d'eau, tel il lui avait dit, tout près. L'animal ne mourrait donc pas de soif ni de faim, car il y avait des tonnes d'herbes fraîche également. Aussitôt fait, il saisit alors la main de la jeune elfe pour l'emmener dans sa "cachette secrète". Il était si énervé. Il était à nouveau comme un enfant, débordant d'énergie.

Une fois au bas de l'arbre, Len' se demanda si elle aurait besoin d'aide pour y monter. Il lui demanda alors;

-Voulez vous que je vous aides afin d'atteindre la première branche?

La jeune elfe hocha la tête en guise de non et s'aggripa à l'une des branches et monta aussi facilement qu'un écureuil. Le sourire aux lèvres, il la suivît jusqu'en haut de l'arbre, là ou il avait fabriquer un "plancher" de bois, ainsi qu'un toît.

Lenwë sentît l'excitation d'Arwenaëlle qui montait en elle. La vue était si belle. Nous pouvions voir des tas de colines des royaumes Diamant, Fées,Shola,Opale et puis bien plus loin, Argent et Emeraude. Cependant, Len' ignorait totalement le noms de ces royaumes. Pour lui, ce n'était que des montagnes diverses, plus près ainsi que plus éloigné. Des arbres qui semblait différent et de temps à autres, de différentes couleurs. Rien de plus que cela. C'était l'une des raisons pour laquelle il tenait à voyager. Voir ces montagnes de plus près. Supposément que, la nature n'est pas pareil ailleur. La végétation est différente et la faune également. Durant le temps qu'il était avec Arwenaëlle, il allait profiter de ses connaissances et lui poser des tas de questions. Question d'être moins innocent vis-à-vis Enkidiev. Il allait aussi pouvoir discuter de son passé à elle ainsi que du sien. Savoir si, elle avait déjà eu un amoureux ou si elle avait déjà aimer quelqu'un tout simplement. Il voulait tant connaître de chose à son sujet, c'était dément.
Le soleil était maintenant à l'autre bout du monde. Les étoiles apparaissaient de plus en plus dans le ciel. Il ouvrît alors une petite porte au plafond, afin de pouvoir les observer. Il prît également des couvertures chaudes, qu'il avait prit soin d'emporté de chez lui, il y avait quelques jours. Sur le sol, il en déposa quatres afin que ce soit plus confortable. Puis en déposa une sur elle et lui pour terminer. Ils étaient donc allongé tout les deux et voyaient le ciel ainsi que les montagnes à leur droite. À gauche, se trouvait l'océan. Leurs regards eux, se trouvaient vers le ciel, à contempler les étoiles et la lune qui les éclairaient de plus en plus.

Len' avait toujours les yeux aussi brillant et savait qu'Arwenaëlle les observait avec questionnement depuis le tout début de leur rencontre. Il décida donc de lui en parler, tout simplement. Comme si cela faisait des années qu'ils se connaissaient et qu'il n'y avait plus aucune gêne. Len' était plus à l'aise, en raison qu'il était confortable. Il était dans son élément le plus précieux à ses yeux...

-Je sais, ils brillent énormément. Vous savez Arwenaëlle, ils n'avaient pas autant brillés depuis des lunes. Mes yeux changent en raison de mes émotions. Si je suis triste, ils deviendront d'un noir très profond. Si je suis de tempérament normal, il seront noir et gris puis...

Il prît une pause avant de poursuivre sa phrase. Il était si complexé de ces symptômes que personnes d'autres n'avaient, excepté lui.

-Puis...si je suis heureux, ils brillent de plein fouet. Chaque fois que je rencontre quelqu'un, il se demande pourquoi j'ai les yeux si noir et sombre. Je dois alors lui expliquer que je suis malheureux pour certaines raisons. Ce n'est pas facile je dois vous l'avouer. J'aimerais être comme tous les autres elfes et ne pas avoir cela. Cependant, je suis comme je suis et je m'accepte tel quel. Sinon, que ferais-je de plus? Me tracasser la tête jours et nuit en me demandant pourquoi je méritais cela? Non, ce n'est pas mon genre du tout.

Len' pensa alors qu'il devrait peut-être lui laisser la paroles un jour. Ce n'était pas très poli de sa part. Ce n'était pas du tout dans ses habitudes en plus...

-Enfin, voilà. Votre présence me rend extrêmement heureux. Voilà pourquoi ils brillent autant.

Il tourna alors le visage vers elle et termina ce qu'il avait à dire;

-Si je n'aurais pas fait votre connaissance, ils serait toujours comme la cendre d'un volcan, sans vie. Ne vous inquiétez pas, je ne vous dit pas cela pour vous rendre mal à l'aise. Ce n'est que la pure véritée et je tenais à ce que vous le sachiez. Je vois vos questionnements dans vos jolies yeux et si vous avez quoi que ce soit à me demander, n'hésitez pas. Je ne veux pas que vous vous reteniez de quoi que ce soit...

Sur ce, Len' osa imaginer qu'il l'embrassait tout en lui tenant le bas du visage de sa main droite et qu'avec l'autre il la serrait tout contre lui. Il chassa immédiatement cette idée, aussi rapidement qu'elle lui était venu. Arwenaëlle, elle, le regardait toujours droit dans les yeux, incapable de s'en décrocher.

Elle était si magnifique dans cette position. Elle semblait paisible, heureuse et détendue. Cet endroit était parfait pour discuter et se reposer. Cela faisait des années qu'il y venait seul. Pour se détendre de ses dures journées de labeur dans les bois ou au village, c'était excellent comme endroit pour se revigorer l'âme et le corps également. Maintenant, la jeune elfe se rapprochait doucement de lui sous les couvertures et lui demandait, comment il l'avait découvert. Il s'en rappellait comme si c'était la veille. Il lui répondît alors comment cela s'était produit;

-Je me promenais dans le village quand j'ai soudain apperçue un balcon. Bien sûre, ce n'était pas la première fois que j'en voyais mais, cette journée précise, j'eû une idée formidable. Je voulais moi aussi, être en hauteur afin de tout voir. Je me suis ensuite demandé ce qu'il y avait de plus haut encore, excepté les montagnes. La seule chose que j'ai trouvé était les arbres. J'ai alors cherché celui qui était le plus âgés. Ils sont les plus solides ainsi que les plus gros. Je ne voulais pas prendre un arbre trop petit, nous aurions pu basculer facilement au sol. C'est alors que j'ai trouvé celui-ci. Peut-être qu'il n'est pas le plus "vieux" de la forêt mais, il est grand et solide. Sans doute en raison du petit cour d'eau qui passe à ses pieds. Ses racines peuvent alors s'abreuver autant qu'elles le désirent. Enfin, voilà. J'ai ensuite trouvé les matériaux nécessaire. Puisque je suis contre la démolition de la forêt, j'ai attendu que les arbres chutes d'eux même. Lorsque le bois était en bon état, je le ramassais et l'apportais chez moi. Cela ne faisait pas le bonheur de ma chère mère. J'avais tant de bois dans ma chambre, qu'elle ne pouvait pratiquement plus y entrer. Finalement, lorsque j'eû tout les morceaux nécessaire, j'ai pu construire cette petite cabane. Elle n'est pas luxueuse mais, elle est parfaite pour moi. J'avais justement pensé la faire un peu plus grande afin que si jamais l'idée d'y emmener quelqu'un me traversait l'esprit, je puisse le faire. Cette journée est enfin arrivé et j'en suis très heureux...

Lenwë était franc à ce moment-là. Bien souvent il se demandait si cet endroit allait rester secret à jamais. Amoins, bien entendu, que quelqu'un ne le trouve. Cependant, ce serait bien étonnant puisque c'est très haut.

Tout au long de leur discussion, Len' frôlait la peau de soie d'Arwen en replaçant les couvertures. Il ne faisait pas exprès de l'accrocher mais la couverture n'était pas très grande alors, ils n'avaient pas le choix de se rapprocher. Il se rapprocha alors légèrement lui aussi. Elle était complètement glacé contrairement à lui et, il adorait cela! Cela lui procurait de nombreux frissons et il aurait aimé que jamais cela ne cesse. Il aurait bien voulu l'enlaçer mais, il était trop tôt pour cela. Amoins bien sûre, qu'elle le veuille bien et le démontre clairement. Sinon, jamais Len' n'oserait l'approcher d'encore plus près...

Arwenaëlle avait également nommé des endroits qu'il ignorait toujours. Arwen' parla aussi de son amie Mia, qu'elle avait abandonné trop rapidement selon elle. Il s'empressa alors pour lui dire ceci;

-J'ai si hâte de pouvoir y aller moi aussi. Si cela ne serait que de moi, j'irais là-bas dès demain matin. J'ai des objets de valeurs que je me suis ramassé pour acheter une maison lorsque j'aurai trouvé ma femme. Cependant, la tentation d'aller en voyage pour combler le vide que j'ai à l'intérieur de moi, me donne énormément envie. Nous aurions pû rendre visite à votre amie Mia. Je comprend par contre que vous ne puissiez pas y aller tout de suite. Vous êtes partie très longtemps et déjà vos parents ne seront pas de bonne humeur. Je ne sais pas ce que je pourrais faire afin de vous aider à traverser cela...

Finalement il eût une idée, Len' décida de lui proposer une idée qui pouvait peut-être l'aider, afin de ne pas se faire disputer par ses parents.

-Désolé de pratiquement vous couper la parole mais, je crois avoir trouvé une idée. Que dirais votre paternel si vous aviez trouver " l'amour". Si vous lui présenter un homme que vous avez rencontré et jamais quitté depuis, il ne pourra pas vous gronder n'est-ce pas? D'accord je sais, ce n'est pas l'idée du siècle mais, cela pourrait fonctionner je crois. En tout cas, moi mon père comprendrait bien cela. Lorsqu'on aime quelqu'un, on n'a plus envie de le ou la quitter. C'est tout naturel d'agir ainsi. Je ne vous oblige pas de me choisir moi, si jamais vous trouvez mon idée "bonne". Je ne suis pas l'homme parfait ni modèle, je le sais. Un ami à moi pourrait peut-être vous rendre ce service si vous voulez. Il semble un peu plus âgé que moi et est un bel homme. Ensuite, lorsque quelques jours on passé, avant le mariage prévue disont, vous dites que cela n'a pas fonctionné finalement. Puis l'homme en question aura déguerpie avant que votre père ne l'apprenne. Ainsi il ne sera pas tué. C'est risqué mais, ça vaut le coup d'être essayé non?

Lenwë n'avait aucune idées si la jeune femme allait aimé cette idée ou non. Bien entendue, il aurait bien aimé courir ce risque pour lui rendre service. Passer pour son futur mari, serait un honneur. Cependant, jamais il ne lui ferait de mal. Jamais il ne ferait quelque chose pour la déçevoir. Ce serait la partie la plus difficile. Disparaître du royaume afin de ne pas être éxécuté. Il serait en obligation de le faire à contre-coeur.

J'espère que cette proposition ne lui fera pas peur. Loin de là est mon intention. J'aimerais seulement lui rendre service. Le mieux serait que l'homme en question soit un humain. Airy le prince de Béryl, accepterait sans doute de l'aider. Je ne l'ai rencontré qu'une seule fois mais, il semblait bien sympatique et il est environ de son âge. Je ne suis même pas sensé le connaître. Il faudrait que cela reste un secret entre elle, moi et lui. Ahhh j'aimerais tant qu'elle accepte que ce soit moi! Malgré moi, je serais jaloux de cet "homme" qui se tiendrait à ses côtés. La jalousie n'est pas une bonne chose mais, nous ne pouvons changer ce type de caractère là. Au moins, je ne suis pas un jaloux obsessif. Heureusement pour elle haha.

Len' souria et tenta de ne pas rire en pensant à cela. Qu'il le veuille ou non, il était assez jaloux tout de même. Seulement avec elle mais, jaloux tout de même. Ah la jalousie, c'est un poison qui ne nous quittes jamais...

Arwenaëlle écouta attentivement sa proposition. C’était effectivement une bonne idée qui était à développer pour qu’elle soit réalisable à la perfection. Réfléchissant à toute vitesse, elle améliorait l’idée tout en expliquant à voix haute ses développements.

-Pourquoi ne pas tout simplement faire comme si j’étais déjà « marié »? Je n’aurais qu’à me présenter devant mes parents en faisant comme si mon mariage avait déjà eu lieu, en cachette si on peut dire…

Réfléchissant cette fois pour elle-même, elle songea qu’un vrai mariage arrangerait les choses une fois pour toute. Cependant, elle ne voulait pas se marier avec n’importe qui. C’était tout simplement insupportable.

-Comme cela, je recevrais la part de mon héritage qui m’est destiné, et en prendre une partie afin de continuer à voyager…Mais se serait jouer dans le dos de mes parents, ce qui me brise bien le cœur.

Dit-elle en se recouchant sur le dos, le regard perdu dans le ciel. Que pouvait-elle bien faire? Pas grand-chose autre que de retourner tout simplement chez elle, et subir les conséquences de ses actes. Certes, cela en avait valu la peine d’être partie durant tous ces mois, à découvrir le continent, bien que ce ne soit qu’en partie.

-Je ne peux donc pas leur mentir…Ce serait les trahir. Je ne peux pas faire cela…C’est au-dessus de mes forces.

Elle ferma les yeux, espérant que cela l’aiderait à réfléchir. Rien ne venait. Il n’y avait que du noir, et encore plus de noir. Même si elle désirait avoir son indépendance vis-à-vis de ses parents, elle ne pouvait se résoudre à leur faire du mal ou encore à les trahir, ce qui revenait au même. Elle ne voulait pas les décevoir non plus. La ruse du mariage était bonne…mais elle aurait préféré qu’il y ait un vrai mariage comme dans ses rêves. La réalité était tout simplement tout autre. Poussant un soupire, elle marmonna :

-Je ne sais pas quoi faire…Lenwë….Je suis si découragée…

Elle senti des larmes sous ses paupières, mais tenta tout de même de les empêcher de couler. Était-ce de la fatigue accumulée qui la rendait si émotive ? Après tout, voyager comme elle l’avait fait était tout de même épuisant lorsqu’on y songeait bien.


[H.J Je sais c'est pas aussi long que les autres, mais je dois ménager mon épaule, alors j'y vais un peu plus court! ]

Len' comprenait très bien ce qu'Arwenaëlle lui expliquait. Mentir, n'était jamais chose facile. Surtout lorsque les personnes visé sont de votre famille. Les remords sont bien plus grands par la suite. Que pouvait-il faire pour l'aider? Pour le moment, rien du tout. Il aimerait tant lui venir en aide mais, il en était incapable pour l'instant. C'était peine perdu. Du moins, il pouvait lui offrir sa présence à ses côtés. Ce n'était pas beaucoup mais, réconfortant peut-être...

-Je vous comprend Arwenaëlle, ce n'est pas facile à gérer. Je suis bien content de ne pas être d'une famille royale, simplement pour cette raison. Cependant, je vis dans la pauvreté et cela ne me plaît guère, croyez moi. Je croyais mon idée géniale mais, après mure réflection, vous avez raison. Nous ne pouvons faire cela à vos parents. Cela ne serait pas humain de notre part. Néanmoins, ne vous découragez pas. Un jour, quelque chose arrivera et fera en sorte que tous vos ennuis disparaîtrons. Je vous le promet.

En disant cela, Len' passa sa main droite dans les cheveux de la jeune elfe. Arwenaëlle retourna alors son regard vers lui, les larmes aux yeux. Lenwë voyait bien qu'elle souffrait énormément dans cette situation. Elle retint ses larmes quelques secondes puis, une seule finissa par rouler sur son doux visage. Il l'essuya alors avec son pouce et garda sa main contre son visage quelques secondes de plus tout en disant;

-Vous pouvez me faire confiance. Si vous avez besoin d'un coup de main pour quoi que ce soit, je serai présent pour vous. Si vous avez une idée génial pour vous sortir de cette cage, qu'est votre royaume, je vous aiderai avec plaisir. Je ne désire que votre bonheur. Quel qu'en soit le prix. Si vous voulez, nous réfléchirons chacun notre côté pour trouver une solution. Lorsque nous serons en voyage, nous y penserons encore une fois. Nous finirons bien par trouver quelque chose! Il faut garder espoir, rester positif même si ce n'est pas chose facile.

Len' retira sa main tout doucement, même s'il avait envie de la laisser là, contre son visage angélique. Il décida alors de la serrer tout contre lui afin de la réconforter un peu plus. Il la prît alors par la taille et la rapprocha légèrement de lui. Elle était maintenant face à lui, la tête enfoui sur son torse. Lui, caressait son dos tout doucement. Le coeur de Len' battait bien rapidement et il aimait tant cette sensation nouvelle. Il était heureux comme tout, d'être si près d'elle. Rien au monde n'avait pu le rendre si heureux depuis qu'il était en vie sur cette terre. Jamais il n'avait vécu un moment aussi bon et si doux.

J'aimerais passer ma vie à l'enlaçer et la réconforter lorsque son moral est bas. Voyons seulement maintenant ce que l'avenir me réserve. Aurai-je le privilège d'être son amoureux? Sinon, qui d'autre pourrais-je aimer autant? Personne d'autre, j'en suis convaincue. Elle est la femme de ma vie, je le sens. Celle qui portera mes enfants. Celle qui me donnera le goût de vivre et savourer la vie ainsi que les plus petites choses de celle-ci. Celle qui changera ma vie à jamais...Arwenaëlle Elansar...

Arwenaëlle ne protesta pas alors que Lenwë la serrait contre lui. Au contraire, elle s’y sentait bien et en sécurité, croyait pouvoir échapper à tout ce qui était à l’extérieur de leur abris. Un sourire se dessina sur ses lèvres en entendant le battement de son cœur et ferma les yeux. La main de Lenwë lui frottant le dos la réconforta et après un bon moment, ses larmes séchèrent et ses pensées s’adoucirent. Savoir qu’il serait là pour elle s’il se passait quoi que ce soit lui fit l’effet d’un baume sur son cœur. Sur ce moment de calme et de tendresse, elle sombra dans les bras de Morphée sans même protester.

Elle se trouvait dans la forêt et courrait de toutes ses forces, les larmes perlant sur son visage. Posant les yeux sur ses mains, elle fut étonnée d’y voir du sang, mais elle ne se demanda pas de qui il provenait. Elle le savait au fond d’elle, mais le nom refusait à se faire entendre. S’adossant au tronc d’un arbre, elle se cacha à ses poursuivants. Son souffle était court et ses jambes tremblaient. Relevant les yeux, elle perdit son souffle, trop surprise par une flèche venant lui transpercer l’abdomen. Tentant de se dégagée, elle ne vit que l’homme inconnu devant elle tirer une flèche sur un jeune homme. Elle cria, mais rien n’y fit. Le jeune homme s’effondra sur le sol et roula sur le côté, le visage tourné vers elle.

Se réveillant en sursaut, elle prit quelques minutes avant de réalisé qu’elle était toujours contre Lenwë et que celui-ci c’était assoupi. Elle fit de son mieux pour se calmer et ne pas le réveiller. Ses rêves de plus en plus tragique lui faisait peur. Elle craignait que ce ne soit des rêves prémonitoires tant ils paraissaient réels.


[H.J Vraiment merdique comme post, mais je suis trop découragé j'ai pas le goût d'écrire un évangile. ]

Les heures passaient et tous deux sombraient dans le sommeil. Il avait prit un peu plus de temps à Lenwë pour s’endormir, puisqu’il était si bouleversé par la présence de la jeune femme à ses côtés. Jamais il n’avait dormi aux côtés d’une personne du sexe opposé. Voilà pourquoi il se tracassait autant la tête. Son cœur ne cessait de battre rapidement puis, sa conscience ne voulait perdre aucune seconde de cet instant si nouveau.

C’est alors que son inconscient prit les commandes. Les images étaient flous au tout début puis par la suite, tout s’éclaircissait. Il voyait le doux minois de la jeune elfe qui faisait battre son cœur, des draps de soie et des chandelles un peu partout. Une ambiance plutôt romantique et sensuelle dont il n’avait jamais connu auparavant. Son regard ne pouvait plus se détacher de celui d’Arwenaëlle. Elle le regardait d’une drôle de façon. Comme si elle était affamé et comblé à la fois. Elle semblait détendu comme jamais. Il se rendît donc compte que tout ceci était un rêve puisqu’il se rappelait l’inquiétude qu’Arwen vivait quelques minutes auparavant. C’était donc impossible que tout cela ai changé en si peu de temps. Puisque tout cela était un simple rêve dû à son imagination, il la saisit tout contre lui et décida d’en profiter un peu. Non de la personne mais du moment. C’était juste et il y avait droit. De toute façon elle en ignorerait totalement l’existence de toute ces images dont les acteurs étaient légèrement dénudés.

Tout deux l’un contre l’autre, sans aucun vêtement, dans un lit si confortable qu’on aurait cru dormir sur un nuage, ils se prélassaient. Ils s’enlaçaient, s’embrassaient et firent plusieurs autres choses dont nous épargneront les petits détails...

[ H-J: Désolé, j’ai pas envie de me faire bannir pour trop de sensualité !!! ^^ ]

Les chandelles étaient maintenant à leurs fin et la noirceur prenait de plus en plus le dessus sur la clarté. Lenwë ne pouvait dire à quel endroit ils se trouvaient exactement. Cependant, il pouvait affirmé qu’il n’était pas dans sa demeure. C’était beaucoup trop luxueux pour être chez lui. Il semblait être au deuxième ou troisième étage. Il se trouvait donc dans un château. Les arbres, à l’extérieur semblaient être du Royaume des Elfes. Il était donc dans la demeure d’Arwenaëlle. Tout cela n’avait aucun sens. C’était bel et bien un rêve. Car si les parents ou les gardes d’Arwen le trouvait ici, dans son lit, il serait exécuter ou pire exclus du territoire des Elfes. Ce qui voudrait dire, qu’il ne verrait plus Arwen aussi souvent qu’auparavant.

L’elfe décida alors de profiter encore une fois de son imagination et décida de déclarer son amour à Arwenaëlle. Simplement pour voir sa réaction...

-Je ne peux plus garder cela pour moi. Vous faites battre mon cœur si rapidement que j’ai réellement l’impression de vivre pour une fois. Lorsque vous n’êtes plus à mes côtés, ma vie redevient monotone et je n’ai plus envie de vivre. J’ai besoin de vous voir et de vous avoir près de moi. J’aimerais que votre cœur appartienne à moi seul et ne jamais avoir à le partager à quiconque. J’aimerais non seulement être votre amant mais également, votre amoureux. Ce n’est point votre argent que je désire mais votre cœur. C’est la chose la plus précieuse à mes yeux.

Arwenaëlle évita alors son regard et tourna la tête sur le côté. Il décida alors de s’emparer de ses lèvres et de plaquer son corps contre le sien. Elle avait à présent la peau si froide que plusieurs frissons apparurent lorsqu’elle toucha à celle de l’elfe. Ce qui fît frissonner également Lenwë qui s’empara deux fois plus de sa bouche. Son corps la trahissait. Non seulement elle l’aimait mais elle aussi ne voulait plus le quitter. Elle le griffait légèrement dans le dos et l’approchait encore plus lorsqu’il tentait seulement de se replacer plus confortablement. C’était si bon, si beau! Elle était si belle, si merveilleuse...

Tandis que son rêve devenait de plus en plus torride, son corps lui avait également très chaud. Il ne suait pas mais, était extrêmement bouillant. Ce qui mît Arwenaëlle légèrement inquiète. Il sentit alors une main se poser sur son épaule droite et une voix douce qu’il connaissait très bien à présent. Il ouvrit les yeux tranquillement et vit qu’elle semblait légèrement inquiété.

-Arwenaëlle, tout va bien? J’espère que je ne vous ai pas réveillé! Si oui je m’en excuse, c’était totalement involontaire.

Il passa alors l’une de ses mains dans sa chevelure afin de mettre une de ses mèches derrière son oreille gauche. Il les trouvait si mignonne. Sa peau était glacé contre lui. Tout comme dans son rêve, un énorme frisson lui traversa alors le corps et il décida de s’asseoir un peu afin de discuter. Après un rêve comme celui ci, il était difficile de se rendormir rapidement!

Content de ne pas l'avoir réveillé par les mouvements qu'il avait éxécuter durant son sommeil, il lui souriait. Elle semblait bien à ses côtés ce qui était idem à ce qu'il ressentait en sa présence.

La magnifique elfe qui était face à lui, lui annonçait alors qu'elle désirait rester quelques jours de plus. Bien sûre, cela serait sans doute dangereux mais Lenwë ne pouvait pas s'en empêcher. Il n'allait certainement pas refuser la présence d'une femme dont il est déjà amoureux. Au contraire, si cela serait de lui, il voudrait qu'elle soit à ses côtés jusqu'à la fin des temps. Il savait déjà que si elle le quittait, un grand vide se ferait sentir dans son coeur. Un sentiment qui n'était jamais plaisant à ressentir. Il lui rétorqua alors;

-Vous savez, vous pouvez rester tout le temps que vous désirez. Jamais je ne vous demanderai de quitter les lieux. Cet endroit est votre demeure secrète, autant qu'à moi. Maintenant, c'est notre cachette. Vous savez bien que votre présence me rend extrêmement heureux. Lorsque vous êtes là, mon coeur semble plus léger. Cela peux sembler impossible à croire mais, c'est la pure véritée.

Len' prît alors une pause et poursuivît tout en la fixant dans les yeux...

-Que ressentez-vous dites-moi? Vous croyez qu'ils vont vous dénigrer? Si c'est le cas, ce sont eux qui perdront un être très précieux. Sinon, vous savez que la famille c'est ce qu'il y a de plus précieux au monde. Ils sauront vous pardonner. Puis si jamais ils vous expulsent par un moment de colère, vous avez votre place ici. C'est un endroit isolé où vous aurez la paix. Excepté lorsque j'y suis.

Le jeune elfe s'escaffa quelques instants et poursuivît ensuite;

-Je blague, je peux me faire tout petit lorsqu'il le faut. Sinon, il y a toujours ma "vraie" demeure. Là où ma famille loge. Cependant, je ne crois pas que votre désire soit que tous les habitants vous voient. À moins qu'ils soient tous comme moi et qu'ils ignorent totalement à quoi vous ressemblez!

Tout en attendant la réaction d'Arwenaëlle, Len' survola alors d'un coup d'oeil rapide, le corps de la jeune femme. Son regard se ralentissa au passage de la jambe, un peu plus tôt blessé, de son amie. Il vît qu'elle était bel et bien guérit et se retenu alors pour ne pas la questionner à ce sujet.

Len' pouvait comprendre cela. Il n'avais jamais eu d'animal lui appartenant vraiment et encore moin un cheval. Peut-être était-ce cela qu'il lui manquait. Un animal pour l'accompagner ou bon lui semblait. Discuter avec quelque chose de vivant mais qui ne pouvait pas réellement rouspèter ou contredire nos pensées devait être super à faire...

-Il n'y a rien là Arwenaëlle. Je peux comprendre cela même si je ne l'ai jamais vécus. Durant ce temps, moi je me demandais ce que nous pouvions bien faire durant tout ce temps libre. J'ai une petite idée cependant, je veux votre accord. Qu'en penseriez-vous si nous allions faire une petite excursion dans les alentours? Nous pourrions revenir dormir ici tous les soirs et se promener en compagnie de Mawey? Peut-être même que non loin d'ici, je pourrais m'acheter un étalon pour voyager à vos côtés plus rapidement. Je ne crois pas que Mawey voudrait nous porter tous les deux et je le comprend. Je suis assez costaud comparé à vous.

L'efle se mît alors à rire en imaginant Arwenaëlle aussi musclé que lui. Il lui expliqua ensuite pourquoi il riait autant et tous deux repartirent à rire de plus belle. Ensuite, Len' reprît son sérieux et poursuiva...

-Désolé, je crois que je n'ai pas assez dormi! Bon revenons à notre sujet. Qu'en pensez-vous? Croyez-vous qu'il existe un royaume non loin ou nous pourrions m'en trouver un. Je n'aurais qu'à le laisser ici lorsque je vais au village pour ne pas semer la panique. J'aimerais bien moi aussi, posséder un ami fidèle comme le vôtre. J'en suis pratiquement jaloux vous savez?

Cela aurait pû être une blague mais c'était sincère. Il voulait lui aussi avoir un animal à ses côtés. Qui l'écouterait parler de la femme de ses rêves et qui ne lui dirait pas " Ah la ferme avec cela ".

À présent, il ne fallait que la réponse de l'elfe pour savoir si cela serait possible. De plus, cela ferait de la compagnie pour Mawey, quoi de mieux?