Derek/meg

« Assis par terre dans le salon, je ne vaux rien je suis un con » Leloup aurait pas été loin de la vérité s’il avait écrit c’est deux vers en me regardant à ce moment précis. Je ne vaux pas la douceur d’un bon matelas, le froid et la rudesse du planché semble plus approprié à ma personne. Je viens de sortir de la douche, j’ai pas pris la peine de m’habiller. Pourquoi cacher quoi que ce soit? Depuis le début, je veux que tout de moi lui soit connu. S’il voit mon corps, il finira bien par voir mon esprit et mon cœur. Toute mon âme, toutes mes tripes, tout mon être ce tend vers lui mais lui, lui il reste indifférent. Enfin, ça, c’est ce que je perçois, assise par terre dans le salon.

Je dépose ma main sur mon front, réprime un mal de tête. C’est pas le temps, pas le temps du tout. Je dois penser, ce que j’arrête pas de faire depuis, depuis combien de temps? Mais on s’en fout! On s’en fout totalement du temps qui passe et du temps depuis lequel je m’inquiète! Ho… ouais primeur! Je m’inquiète! Mais je me demande encore s’il le sait!? Il est trop occupé à pas vouloir m’embêter ou quelque chose comme ça pour voir ce qui se passe de mon côté. Il doit supposer que je vis ma vie avec ce satané sourire aux lèvres! Mais j’ai plus envie de sourire, j’ai plus envie de me donner la peine d’être joyeuse quand je sais juste pas! Je sais rien! Je vois pas ce qui se passe! J’ai pas de nouvelle, il pourrait être mort que j’en saurais rien!

Mais quoi de pire? Quoi de plus infernal et plus torturant que de rien savoir? En fin de compte, en voulant me protéger et m’épargner tout ça (parce que c’est ce que je suppose qu’il fait), il me fait vivre le pire des supplices. Mais il voit pas, il verra pas, parce que … je lui en glisserai pas un mot. Parce qu’au fond, je sais bien qu’il est en train d’endurer des choses dont j’ai même pas conscience et que finalement, je préfère qu’il passe au travers sans devoir se soucier d’une fille qui l’aime peut-être un peu trop.

Une fille qui aime et qui demande simplement d’être aimé en retour. La fille qui sourirait s’il lui demandait de rien voir, mais il lui a rien dit. Il a commencé à articuler le quart du commencement de quelque chose puis il a disparût sans laisser de trace. Et moi je comprends plus rien. Je sais plus ce que je dois faire, il s’éloigne? Est-ce parce qu’il veut que je m’éloigne aussi? Parce que si c’est ça ok fine je vais le laisser tranquille. Il n’aura de nouvelles de moi que lorsqu’il demandera. Mais comme il m’a dit, je crois, qu’il ne voulait pas de cette pause que je lui ai proposée. Parce que oui, j’ai proposé, malgré que ça me déchirait.

Alors, tant qu’il me dira pas clairement, avec des mots précis qu’il veut que je recule, que je le laisse tranquille, que je m’éloigne, que j’abandonne, que je renonce, que j’essaie de l’oublier DE NOUVEAU, tant qu’il n’utilisera pas des mots, son silence je l’interpréterai comme le plus long et plus fort des messages qu’il m’a jamais envoyés. Il verra que j’ai une tête de cochon, que je suis entêté et déterminé quand je le veux! Il verra qu’il ne se débarrassera pas de moi aussi facilement!

Je suis en train de rire aux éclats, presque diaboliquement, au milieu de mon salon. En quelques minutes, j’ai pris la plus grande résolution de toute ma vie. En quelques minutes, j’ai fait ce que j’avais jamais de ma vie. M’entêter avec moi-même pour l’amour d’un gars. Je me relève et se sourire décolle plus de mon visage.


Je me regardai dans le miroir, je faisais peine a voir. La douleur enflait en moi tellement aisément, je du me détourner. Admirer le reflet de mes déboires ne faisait que retourner le couteau dans la plaie de ma vie ; je ne valais rien.
Avec tous ça, je ne savais pas qui je devais détester le plus; lui ou moi?
De tous le temps, j’avais voulu me convaincre qu’il s’agissait de moi, qu’il n’y avait que moi qui clochais. Maintenant, par amour propre peut-être, j’avais envie de rejeter la faute ailleurs que sur mes épaules. Comme nous étions deux dans cette histoire, je voulais que ce soit lui, qu’il soit la cause de mon malheur.
Qu’est-ce qui m’empêché de parler, qui me tiraille à l’intérieur, me hurle de laisser tomber? Ces intonations graves, ces reproches dissimulés m’avaient fait frémir a mettre une serrure sur mes lèvres à laquelle j’aurais déjà avalé l’unique clé.
Je l’aimais mais ne me sentais aimé que partiellement en retour. La peur grandissante d’en parler avait façonné mon caractère, me rendant un peu plus froide, dissimulé derrière un nouveau mur de protection. Loin d’être parfais pourtant, je m’ébranlais encore, vibrant sous ses doigts ou ses regards qui me désertaient de plus en plus longtemps.
Je n’avais jamais pu me convaincre d’être très attirante et ma confiance en moi en souffrait évidement. J’avais du mal à m’aimer et chaque nouvelle épreuve me faisait douter d’avantage de moi-même.
Sans doute que bientôt, il ne voudrait plus de moi. Puisque ses attentions à mon égard diminuaient chaque jour un peu plus, je commençai par croire qu’il avait été déçu par ce qu’il avait découvert de moi ; mon corps, mon caractère, ma vie, en tout point, j’avais du me révéler ennuyante, décevante.
Si j’avais été en mesure d’en parler au commencement mais maintenant, il me semble que c’est trop tard, il doit supposer que mon corps est frigide et sans intérêt. Mais, le problème est justement là, mon corps en demande tous les jours plus et la pression et la frustration me gagne, parce que tous ce à quoi, il a droit, mon corps – en major partie – ce sont les caresses qu’il effectue lui-même à son corps à lui.
J’ai mal de me sentir oubliée et effacée. Je voudrais être en mesure de me rendre plus attirante, de voir briller l’éclat du désir dans ses prunelles, de ne plus me représenter à ses yeux comme un poids mort qui gênerait ses mouvement. Mais c’est impossible, parce que je n’oserai pas en parler de peur de voir une nouvelle fois son agacement à mon égard prendre le dessus, je ne le supporterais pas, ni la pitié d’ailleurs. Je voudrais simplement qu’il sache pour que tous s’arrange.
Mais…
J’ai trop peur
Je suis une froussarde
Une trouillarde
Une imbécile pathétique
Une romantique
Une écrivaine
Une âme qui a un gros bobo

J’étais au beau milieu de la rue, le soleil c’était déjà couché témoignant des jours qui raccourcissaient à la venu de l’hiver. Et comme c’est de coutume à l’automne, le temps était au gris et à la tempête. Ça devait bien faire une semaine que je n’avais pas vu l’ombre d’un rayon de soleil, même passager. Pourtant, mon humeur n’en était pas changée, j’avais toujours aimé la pluie et les dessins qu’elle pouvait tracée contre les vitres. Et je ne pouvais m’empêcher d’apprécier l’odeur qui s’élevait des feuilles mortes martelée par l’averse froide. Comme un vent soulevant une poussière duveteuse aux fragrances totalement enivrantes.
J’avais le visage trempé, et mes vêtements l’étaient aussi, pourtant, je ne voyais rien d’autres que les étoiles qui illuminaient, entre les nuages, le plafond du monde. N’étant gêné, ni par la difficulté que j’éprouvais à effectuer chacun de mes mouvements, ni par les regards troublés qui pesaient sur mon dos. J’avançais tant bien que mal, dans la rue illuminé ça et là par des réverbères.
Tout ici était un spectacle, pourtant je semblais la seule à le constater. Pour la vue, le délice était de voir s’allonger les réflexions lumineuses des lampadaires simulant sur le sol une douceur improbable. Pour ma peau, c’était de sentir avec frisson la froideur et la grâce de chacune des goutteles qui se frayaient un chemin contre ma chair. Pour mon oreille, c’était de n’entendre que le battement de la pluie contre le sol et le trainement de mes pieds à travers les feuilles mortes. Alors que mes narines s’évertueraient à emprisonné ce parfum exquis pour tenter de ne jamais l’oublier, quelques gouttes se déposaient avec délice et fraicheur contre ma bouche mi-close.
Sur mes lèvres flottaient un sourire qui n’évoquait rien et qui en même temps évoquait tout. J’avançais sans savoir ou mes pas allaient me mener et ça me convenait parfaitement.

Le soleil

J'étais levée avant même qu'on pu imaginer que le soleil allait en faire autant. J'avais toujours adoré l'obscurité que provoquait l'absence de cet astre sur notre côté de la planète. Mais, était-ce la paresse, ce matin, se lever avant que le soleil ne le fasse me mit dans tous mes états.

Qu'est-ce qui m'assurrait qu'il se lèverait ce matin comme à tous les autres avant? Si aujourd'hui le soleil en venait à ne pas se lever. Si la vie de cette énorme étoile prennait fin avant même que le soleil illumine mon pays?

On dit qu'il faut en tout 8 minutes à la lumière pour voyager du soleil à la terre (connaissance inutile). Si au moment précis où la clareté devait toucher les fenêtres et réveiller la populace; si à ce moment précis tous s'éteignait? Verrions nous un semblant d'éclaircie avant qu'un immence bien qu'invisible nuage ne vienne cacher ce qui nous maintient en grande partie en vie.

La vie, il faut bien en parler, combien de temps avant de mourri congelé? Récement, nous supposions que la mort des Hommes viendrait avec le réchauffement de la planète mais je m'interroge dans une autre direction. Un froid si glacial qu'il imobiliserait le sang coulant dans nos veines, qu'il nous serait d'habord difficile puis impossible de respirer. Combien de temps avant que l'eau de notre corps, de chacune de nos cellules, ne glace nous privant ainsi de notre vie?

Dire que l'absence de soleil m'inspire la mort serait faux. Et puisque, présentement, il éclaire la feuille sur laquelle j'écris, je n'ai plus a m'inquiéter pour aujourD'hui! Comme pour tous les matins où je dormirai suffisament longtemps pour qu'il me réveille, doucement, de mes songes oniriques.

Et je soupire, qu'Est-ce que demain m'apportera comme nouvelles réflections paranoïaques?
Peut importe, j'en serai mise au courant bien assez tôt!

J'ai retrouvé un vieu texte que j'avais écrit en juin 2004 alors que j'étais totalement amoureuse d'un gars (bon okay je me souviens plus de qui mais c'était trop cute alors j'ai pas pu m'empècher de vous le partager!!!)

Alors ça se lit comme suit:

Il y a tant de mots pour dire qu'on aime, si l'on pouvait simplement tous les apprendre.

Je n'ai jamais vu quelqu'un ayant un regard comme le tien. Quand j'y regarde, j'y vois une mer immencément bleu où les trésorts y sont indescriptibles, où la vie y règnant est d'une vivacité tel que le soleil arrive a déjouer les ombres. Et lorsque la colère te prend, on dirait le plus grand des ouragants. C'est magnifique, vraiment! Tu ne connais pas la richesse, la fraicheur et la douce saveur qu'un simple regard enjoué peut communiquer!

Mignon non?!
Je me revois bien à votre âge dans ses lignes! Un peu niaiseuse! et surtout très naïve... finalement les choses n'ont pas vraiment changé! haha

Oh, c'est bin cute comme texte! Trop mignon!
Désolée pour le petit commentaire, je dirai de quoi sur tes autres textes une autre fois =P

J'aime bien tes réflexions paranoïaques ^^ tu devrais en faire plus

Et pour l'autre texte... change-t-on vraiment ?? On acquiert de la maturité, mais la naîveté nous suivra toujours !!

Ben voilà deux toiles que j'ai fait...!

La première était une reproduction d'une image de pub pour le premier film du seigneur des anneaux!


Celle-ci était la reproduction d'une partie de la célèbre toile montrant Napoélon sur son cheval "blanc"... Mais bon moi ce que je voulais voir c'était le cheval et pas napoléon, alors on lui a enlever tout l'arnachement pour ne laisser que l'étalon ^^


N'hésitez pas a commenter

OMG COMME CEST BEAUU =OOOOOOOOOOOOOO

Aaaaaaah, j'étais vraiment impressioné quand tu m'les avais montré trèèèèès beau !!

Tu n'en fais pas d'autres ?? Il me semble que c'est les deux seules que j'ai vu de ta main !! Tu devrais t'y consacrer d'avantage, tu as tout un talent =)

j'en suis dans la confection d'une 3ème!
t'inquiète j'aime trop sa pour arreter...
Mais les cours se font de moins en moins fréquent puisqu'ils ont lieu le samedi et que je dois prendre congé pour pouvoir y aller... donc... sont plus en plus rare!

Wow Bravo pour tes deux tableaux Meg ^^
Puis Derek, j'ai aussi de vieux poèmes qui ressemble aux tiens. Cependant, ils sont encore plus ridicule haha! La seule chose c'est que moi je me rappelle c'était pour qui car "soit j'ai une bonne mémoire" ou " soit j'ai écris le nom du gars sur le bas de la page avec la date haha". C'est assez spécial de re-lire des poèmes que l'on avait écrit dans le passé. On dirait qu'on ressent d'avantage, les sentiments que nous avions...