Enfin, je commençais a attendre! (terminer)

Mégane laissa le général des armées de Rubis glisser la bague avec délicatesse à l'anulaire de sa main gauche. Elle leva les yeux vers lui et à travers les larmes qui perlaient encore au coin de ses paupières, elle le vit sourrire, quelque chose au fond d'elle remua comme un pincement d'amour douloureux. Il déposa un baiser contre la main de Meg et celle-ci sentit les larmes revenir de plus belle. Alors, elle éclatta en sanglot et se redressa rapidement pour sauter au cou de Faolan. Décidément, l'homme qu'elle aimait serait celui qui arriverait à la rendre heureuse jusqu'à la fin de ses jours!

Lorsque les larmes finirent par cesser de couler, Meg se redressa et plongeant son regard dans celui de ce bel homme qu'elle tenait entre ses bras, elle poussa un soupir triste et nostalgique.

-Mon très très cher Faolan, mon tendre amour, mon doux amant, je vous quitte maintenant. Il est temps pour moi de dormir, mon corps et mon esprit son si fatigué que je crois que je pourrais tomber de sommeil avant même d'être parvenu à ma chambre. Et je mourrerais de honte si on me retrouvait aussi mal en point, dans les corridors du château. Vous vous imaginez? Tous ces gens qui ignore même jusqu'à mon existance et l'un d'eux qui me découvrirait assoupie contre le carrelage froid du palais. Je réfléchis très fort et je crois pas être capable de trouver quelque chose qui puisse être plus humiliant....

La jeune rousse s'écarta de son prince charmant et le regard perdu sous ses paupières demi-closes, elle continua son charabia, pas du tout convaincue de la nécessité de partir. Comme si, sa tête savait que c'était préférable alors que son corps lui ne désirait qu'une seule, simple et unique chose: Faolan.

- Parfois, ma tête bourdonne tellement y'a trop de chose qui y défilent en même temps. Mais y'a une chose qui, sans être déplaisante, semble gravé contre les parois mémorielles de mon cerveau. C'est mon amour pour vous, cher général de Rubis! Et même si mon corps et la presque totalité de mon esprit semble avoir besoin de vous en permanance. L'infime partie pour qui se n'est pas le cas, ne réclame qu'une chose et c'est du sommeil....

-Puisque vous semblez si fatiguée, je crois que le plus sage serait de rester dormir ici.

lui proposa-t-il en attirant sa fiancée à lui tout en la serrant dans ses bras. Il huma distraitement le doux parfum de ses cheveux tout en pensant à la drôle d'impression qu'il avait. Lui, Faolan de Rubis, allait enfin prendre une épouse et fonder une famille. Son père aurait été si fier de lui!

-Je vous promet que je resterai bien sage et vous laisserez dormir...

ajouta-t-il en prenant un sourire coquin et malicieux. Si elle désirait dormir, soit, il s'abstiendrait de la déranger. Lui aussi se devait de dormir à présent, car la sombre idée de son départ s'incrusta à nouveau pour briser sa petite bulle de bonheur temporaire. Demain, ce serait les derniers préparatifs avant de partir en campagne. Loin de sa douce Mégane.

(H.J. Désolé de ce texte si court!!! C'est a-t-r-o-c-e-m-e-n-t trop court....)

Megane le prit dans ses bras, d'une accolade forte et puissante, on aurait pu voir la force qui voyagait de l'un a l'autre, l'amour, la peine et la joie aussi. C'était de ses caresses qu'on arrive jamais à arrêter. Qui nous reste dans la tête jour et nuit, parce qu'on ressace les frissons, les mots doux et les émotions avec un tel plaisir qu'il nous en devient impossible de mettre un terme à cette marée impromptue trop puissante pourtant pour ne pas être emporté par le courant.

-Je vous aime si fort, promettez moi de me rejoindre derrière l'écurie avant votre départ, demain. Je serais incapable de me faire a votre absence si je n'aurais pas eu la chance de vous dire aurevoir comme il se doit.

Ils échangèrent quelques baisers et Meg' finit par quitter la pièce, un peu a reculons avec un sourrire franc; elle était heureuse avec lui, plus qu'elle n'aurait pu l'être avec quiconque d'autre.

( moi aussi c'est court!!! partante pour une scene d'adieux??)

Faolan la laissa partir à contrecoeur, admettant bien malgré lui qu'il devait laisser aller sa fiancé. Il n'avait pas réellement le choix et chacun avait ses tâches à accomplir la journée suivant. La nuit était bien avancé et le temps était venu pour lui de dormir. Mais comment y parvenir après tant d'émotion?

Après que sa douce Mégane fut parti, il se laissa tomber mollement sur son lit, le visage béat de joie. Son regard était fixé sur le plafond, regardant sans regarder les couleurs qui y était peinte. Il repensait aux paroles de Mégane, sa voix résonnant encore dans sa tête. Ce qu'il était heureux! Il avait l'impression que sa poitrine allait finir par exploser. Bien sûr, certaine conditions du mariage n'était pas nécessairement respecté -un sourire s'étira sur son visage en repensant aux nuits qu'il avait passé avec la jeune servante- mais cela l'importait peu.

Bientôt, il fera sa demande au roi pour avoir une terre à lui et il y ferait construire une demeure digne de ce nom pour lui et sa futur femme. Il espérait pouvoir se marier bientôt, ce qui pourrait favoriser l'empressement de la construction de sa futur maison qu'il imaginait déjà dans sa tête. Il avait hâte d'être chez lui, dans ses propres affaires avec sa famille qu'il avait bien l'intention d'agrandir à plus que lui-même et Mégane.

C'est en pensant à la jeune femme qu'il tombit dans les bras de Morphée.

(Jme rattrape un peu!!)