Sous les étoiles de Rubis (terminer)

Mégane ne vit ni la grimace de douleur, ni l'incompréhension qui marquèrent le visage de Faolan. Les mots qu'il lui chuchotta doucement à l'orreille eurent tôt fait de la calmer. Elle se sentait si fragile soudainement, elle ne pleurait plus, mais son visage était toujours barbouillé de larmes. Pleurer avait quelque chose d'épuisant. Elle se redressa donc doucement, retirant ses bras du cou du général avec un certain malaise. Ce n'était pas du tout son genre d'aller se prendre au cou du premier venu. Faolan n'était pas comme les autres, mais si elle avait agit ainsi, c'était d'avantage par peur que sous un quelconque autre sentiment. Elle n'osait pas le regarder en face, parce qu'elle ne voulait pas lui montrer ses larmes. Elle ignorait que l'inquiétude qui perça alors dans sa voix, se reflètait jusque dans son visage.

Meg' ne répondit pas tout de suite à la question, vérifiant qu'elle n'avait mal nul part. C'était un peu étrange, mais sous la violence de la peur et intensité de l'adrénaline qui s'était glissée dans ses veines, elle n'avait pas prit le temps de voir si elle était blessée. Une chose était sure pourtant, lorsqu'elle avait courrut pour se jetter dans les bras de Faolan, lorsqu'il avait refermer ses bras musclés sur elle ou alors qu'elle pleurait appuyée de tout son corps contre lui, aucune douleur n'était venu la faire crier.

Laissant glisser ses mains contre le torse du général, elle releva doucement la tête. Au départ, elle avait l'intention d'aller à la recherche de son regard, mais elle s'arrêta, découvrant à la hauteur de l'épaule de grand trait qui lacérait la peau du général. Mais celui-ci ne disait rien, ne bronchait pas.

-Non, non je n'ai rien. Mais vous si! Elle se défit de l'étreinte qu'il avait sur elle d'un geste doux en attrapant sa main pour l'entraîner avec elle près du feu. Laissez moi voir ça! Elle s'agenouilla l'incitant à en faire autant. D'un mouvement délicat, elle tenta de repousser le vêtement pour bien voir la blessure. Mais cela semblait entraîner une certaine douleur, elle fit une drôle de mou, se demandant si elle pouvait oser. Vous pourriez la retirer? demanda-t-elle désireuse de pouvoir soigner ses plaies.

Faolan se laissa entraîner vers le bord du feu par Mégane et s'agenouilla à son tour près du feu. Sa blessure commençait légèrement à lui faire mal. Lorsque Mégane lui demanda de retirer sa chemise, il l'enleva en grimaçant lorsqu'il releva le bras pour passer le vêtement par-dessus sa tête. La lueur des flammes dansait sur sa peau bronzée par le soleil lors des entraînements dans la cour. On voyait à sa musculature qu'il s'entraînait souvent à tout les jours et qu'il pouvait facilement vous envoyez au tapis en quelques coups.

-Ce n'est rien, voyons...Qu'une petite entaille!

dt-il en réprimant une nouvelle grimace devant Mégane. Il ne devait pas lui montrer que c'était douloureux, sinon il passerait pour qui, l'autoritaire et stricte général de Rubis? Il serra la machoire pour réprimer tout autre grimace. Il n'en ferait plus une seule tant et aussi longtemps qu'elle le regarderait.

-Vous ne devriez pas vous inquiété pour si peu...

lui dit-il de nouveau. Après tout, il n'avait pas tort...

[H.J Désolé si C,est vraiment court, j'ai quelqu'un en haut qui m'appel pour que j'aille souper!]

Mégane baissa les yeux lorsqu'il commença a retirer sa tunique, son corps avait tout du corps parfais des statuts représentants les dieux dans les temples de Rubis. Il était incroyablement musclés mais contrairement aux statuettes, sa peau n'était pas aussi froide que de la porcelaine. Il y avait deux bonnes grosses lacérations, et quelques égratignures tout près. Il fallait donc qu'elle se concentre sur les plaies, même si a plusieurs reprises son regard déviat.

-Mais je ne m'inquiète pas! Soutint-elle alors qu'elle se releva pour aller chercher l'une des gourdes d'eau et les bourgeons d'une fleure qui s'étaient refermés pour la nuit. Et vous ne devriez pas non plus, je sais ce que je fais.

Mégane reprit sa place près de Faolan, elle commença son traitement en innondant les plaies de l'eau de la gourde, peut importait qu'il en resta peu pour le retour. Les griffes de ses animaux pouvaient contenir tout plein de choses mauvaises pour une telle blessure. Alors pendant que cette eau refroidit par la température de la nuit, courrait contre la plaie mais également contre le bras de Faolan, Meg' continua de parler.

-Mes frêres se blessaient tout le temps. Maman faisait bouillir l'eau elle... mais je n'ai rien vu qui nous permettrait de le faire... alors je suis désolée elle doit être un peu froide... Mais bon c'était ça où trop chaude pour être agréable...

Elle se saisit des petits bulbes récoltés et pressa de façon à en faire sortir le jus contre la peau lèsée. C'était une plante aux vertues médicinales assez impressionnante.

-C'est de l'Organza, maman disait que y'a pas mieux pour tout! Les maux de tête, douleur aux ventres dans une tisane. Elle en prenait tout le temps. Papa dit que c'est à cause de ça que j'ai autant de frêres et soeurs! Enfin, c'est ce qu'elle a utiliser le jour où en jouant dans la grange, je suis tombée sur la fourche de papa! C'était affreux, je m'étais ouverte de la cheville au genous. Maman avait peur qu'on doive la retirer si l'infection s'y mettait! Mais elle a mit de l'organza et j'ai même plus de cicatrice aujourd'hui! Ça fera peut-être pareille pour vous!

Meg' s'approcha légèrement de l'épaule et souffla délicatement. Relevant la tête, elle sourrit à Faolan en reprenant son babillage:

-Souffler c'est moi qui a ajouter ça! Ça force le mauvais a partir, j'ai l'impression. Et ça oblige le corps à savoir que y'a des gens qui veulent que ça gérisse bien et vite. Des gens qui ont besoin de vous!

Mégane se senti défaillir. Son coeur battait si vite soudainement, alors qu'il caressait sa joue. Elle aurait eu envie de fermer les yeux pour savourer la caresse. Mais c'était hors de question, elle ne voulait perdre aucun des souvenirs qu'il lui offrirait. Croyait-elle que c'était possible qu'il fut attiré par elle? Sans doute! Qu'il l'aima? Peut-être. Mais cette situation restait de l'utopie. Car au fond d'elle même, Meg' savait que cette situation était impossible, et que loin de tout, certaine chose était permise qu'on sempressait ensuite d'oblier.

Lorsque Faolan se pencha et qu'une petit seconde durant leurs lèvres se touchèrent, elle eut l'impression de mourrir. Il lui manquait d'air dans ses poumons, la tête lui tournait et il était sa seule façon d'arriver à corriger la situation. Alors qu'il s'écartait, elle ouvrit les yeux s'attendant à ce que ses lèvres lui reviennent, mais il reculait et tournait déjà la tête. C'était tout? Il jouait les agaces? et voilà qu'il s'excusait! L'avait-il entraîné ici dans le seule espoir de profiter d'elle? Elle ne pouvait pas y croire, maintenant qu'elle le connaissait un peu, elle était certaine que ce n'était pas le cas, mais alors... C'était suffisant pour qu'elle trouve toutes les raisons qui l'avait poussé à refuser toutes éventualités avec cet homme.

-Alors quoi??? Vous avez besoin de mon pardon pour ne pas savoir embrasser du tout? Vous en faites pas! J'vous en veux pas pour ça! Mais plutôt pour m'avoir laisser croire que mon rang n'importait peu! Dans sa colère elle se releva, blessée dans son orgeuil. Toutes vos belles paroles, j'y ai cru et maintenant vous gaché tout! Je savais qu'il m'était impossible de vous aimez, merci de tout confirmer! Mais j'espérais au moins votre amitier, mais maintenant j'en veux plus! plus du tout!!!

Elle tourna les talons et découvrit qu'elle était dans la forêt, l'idiote éclattait dans une colère noir et alors qu'elle aurait aimé fuir, elle se retrouvait coincée devant celui qui en était la cause. C'était imbécile et totalement stupide de sa part. Que faire alors?

Faolan avait attrapé Mégane dans ses bras et même s'il ne la cerrait pas très fortement et qu'en fait l'étreinte était plutôt agréable, elle savait qu'elle n'avait pas la force de le repousser. Alors devant cette défaite, elle resta immobille à écouter ses paroles qui éteignait peu à peu le feu de sa colère. Il l'avait alors, tout aussi doucement retourné vers lui et alors qu'elle plongueait son regard où seul subsistait l'effet de sa subite colère, dans le sien, il lui avoua les sentiments qu'il ressentait.

Alors toute aussi silencieuse, son regard planté dans celui de Faolan, découvrant dans son visage qu'il semblait si sincère, qu'il était amoureux d'elle. Il la pressa alors contre lui, elle appuya sa tête contre le torse chaud et musclé, la bouche légèrement entre ouverte, réalisant tout ce que cela signifiait. Si il l'avait embrassé de cette façon là, c'était parce qu'il avait surement autant de doutes qu'elle.

Encore une fois, il lui demanda de rester et sa voix douce et grave, plein de cérémonie et de douceur lui rappelait étrangement quelque chose. Mais elle ne s'en soucia pas et lors qu'elle put enfin le regarder en face... il n'y eu que cette phrase qui parvint à sortir.

-je... vous embrassez pas si mal... ... c'était sous le coup de la colère...

Meg' eut un petit sourrire avant de se hisser sur la pointe des pieds pour glisser une mains sur la nuque de Faolan et de l'attirer vers elle. Doucement, elle déposa ses lèvres contre celles du général qui étaient chaudes et douces, c'était comme tantot, sauf que cette fois, elle lui disait clairement qu'elle en avait surement autant envie que lui.

Heureux plus que tout, il ressera son étreinte autour de Mégane. Au contact de ses lèvres, on aurait dit qu'il sut que c'était elle, la bonne personne qu'il avait chercher et chercher sans résutat. Après leur long baiser, il la ramena près du feu. Il ne voulait pas qu'elle ait trop froid, car lui il ressentait beaucoup plus la fraîcheur de la nuit, n'ayant plus sa chemise sur lui.

-Ne m'en voulez pas mais...Accordez moi quelques instants, s'il vous plait.

Il s'éloigna de Mégane et se dirigea vers les corps des bêtes sauvages qui les avaient attaqués tout à l'heure. Après tout cela, il avait oublié d'envoyer les corps un peu plus loin. Il prit un des deux fauves et le traîna un peu plus loin dans la forêt. Il fit de même avec l'autre animal, puis revint. Il s'assit près du feu et prit la couverture qu'il remit sur ses épaules. Il s'étira le bras pour indiquer à Mégane de venir s'asseoir contre lui.

-Venez, vous aurez moins froid ainsi.

Qu'elle ait froid ou non, elle aurait été folle de ne pas aller s'asseoir contre lui. Plusieurs femmes au château aurait envié Mégane à ce moment-là, c'était probablement certain. Lorsqu'elle se fut enfin assise contre lui, il referma son bras valide autour d'elle, l'enveloppant dans la couverture par le fait même.

-Si une autre de ces sales bêtes s'approchent, elle aura affaire à moi.

murmura-t-il d'une voix plutôt menaçante comparée à sa voix douce et tendre de tout à l'heure, laissant un petit indice sur l'autre côté de Faolan. Le côté plus sombre du jeune homme. Oui, il était aussi doux qu'un mouton avec Mégane...Mais il savait être aussi cruel que le pire des assassins.

Mégane remit sa couverture contre ses épaules, avec tout ça, il ne lui restait que la robe que lui avait prêté l'autre fille. Il faudrait qu'elle l'inspecte demain à la lumière du jour, afin de vérifier si elle devrait y faire un brain de couture avant de la lui rendre. Elle observait Faolan forcer pour éloigner ses bêtes et la puanteur que leur mort finirait par provoquer.

Lorsqu'elle put enfin reprendre sa place près de Faolan et qu'il l'enserra de son bras, elle commença enfin à réaliser sa chance. Elle était consciente qu'elle le connaissait encore que très peu, mais déjà elle sentait qu'il y avait entre eux quelque chose d'intimement plus puissant que tout ce qu'elle avait eu avec des hommes jusqu'alors. Toujours, elle avait agit d'une façon qui les faisait fuir et voilà qu'elle trouvait un homme qui n'avait ni peur d'elle et surtout qui était capable de lui tenir tête. C'était le bon et elle en était convaincu.

L'état de bien être dans lequel elle baignait finit par le conduire vers un sommeil qui l'attendait depuis l'attaque des fauves. Un sourrire de béatitude sur les lèvres et aucune peur au creu du ventre. Elle était celle qu'il protégerait contre tous ennemis possible de lui faire le plus petit tort.

Pour la première nuit depuis déjà une semaine, Mégane dormit bien, pas un cauchemar ne vint éveiller son esprit au beau milieu de la nuit. Elle en fut heureuse, car réveiller Faolan en hurlant au milieu de la nuit n'était sans doute pas une chose à faire. Et la nuit fut délicieuse, elle n'eut ni froid, ni mal. Dormir dans les bras de Faolan c'était aussi facile que de manger lorsqu'on a faim. Presque un besoin vitale mais certainement quelque chose de très agréable.

Alors, doucement, il chuchotta son nom en la secouhant doucement. Dans son sommeil, elle avait cru qu'il s'agissait de la voix dans la forêt, mais c'était un rêve si doux, tellement loin du cauchemar habituelle. Dans le rêve Faolan apparessait d'entre les arbres et venait la rejoindre dans l'eau. Le genre de rêve qu'on ne veut pas quitter, sauf quand c'est pour découvrir le sourrire heureux de la personne qu'on aime.

Il l'avait embrassé doucement, alors que ses yeux avaient encore du mal à se faire à la lumière qui était partout. Devant eux le paysage était à couper le souffle, d'ici on aurait dire que tout Rubis s'offrait à eux. Meg' sourrit en sentant les caresses de son amant. Il avait des mains délicieuses, s'appuyant contre son bras elle se releva un peu et alla chercher de nouveaux baisers.

Lorsque leurs lèvres cessèrent ensuite de se caresser, elle découvrit que la jument était revenue, sans doute Ràna avait-il été la chercher.

-Je n'ai aucune envie de retourner au château avoua-t-elle. Toutes, elles voudront que je leur racconte... et je rougirai et... elles sauront... Je n'ai aucun problème avec ce qu'elle sache en fait... C'est plus que... je voudrais pouvoir rester plus longtemps avec vous Faolan!

Mégane regarda Faolan s'activer, c'était évident qu'il avait l'habitude de défaire les camps. Il n'oubliait rien et prennait même le temps de la regarder et de lui sourrire. Il était adorable, en plus d'être aussi beau à la lumière du jour que dans l'obscurité de la nuit. Un peu déçu qu'il enfille de nouveau sa chemine, Meg' ne put s'empècher de sourrire. Pendant qu'il s'occupait de tout, elle s'avança vers le promontoire afin de graver le paysage mais aussi les sentiments qui bonbardait son coeur, dans son esprit, comme le souvenir de la plus belle nuit qu'elle avait eu en vinght quelques années.

Il lui demanda alors si elle avait envie de retourner travailler au château, mais avant qu'elle ne put répondre, il se mit à la couvrir de baiser, à la basse du cou, tout le long de celui-ci, près de la machoire. Ainsi, elle n'arrivait à prononcer aucun mot, elle ferma les yeux en souriant, trop heureuse pour se poser la moindre question. Entre deux baisers, elle parvint toute fois à articuler:

-Aujourd'hui, plus que jamais, j'ai envie de travailler au château. Ça signifit vous appercevoir dans la cours le matin lors de l'entraînement, travailler à la préparation de votre repas, mettre du linge propre au pied de votre lit et rêver tous les soirs que vous n'êtes pas si loin. Ça me conviendra très bien. Conclut-elle en se dirigeant vers la jument prète à monter sur son dos.

Chacune des minutes qu'elle passa devant lui à ne pas le voir à simplement le deviner, étaient pareil à un suplice. Savoir qu'il était là, tout près et ne pouvoir ni le regarder, ni le toucher, c'était tout simplement attroce. Parfois, elle se retournait, s'assurant qu'il était toujours bien là où il devait être, alors, elle lui souriait, heureuse qu'il fut là où il était. C'est à dire avec elle en cette si douce matinée.

Arrivée au cours d'eau, Mégane sauta en bas de la jument, profitant des bras de Faolan autant qu'il lui était permis de le faire. Elle fut heureuse d'entendre la complainte du général, car elle redoutait la même chose.

-Chaques minutes où vous me sourrirez, même de loin, en sera le baume.

Dit-elle souriant à pleine dents alors, qu'ils échangènrent encore quelques baisers. Malheureusment, la pause ne dura qu'assez longtemps pour permettre aux cheveux de s'abrever et à leurs jambes de se délier, mais pas suffisament pour que leur coeur fut en carence. Meg' grimpa sur la jument alors qu'il en faisait autant et même si cela annonçait leur séparation prochaine, ils continuèrent de chevaucher vers le château côte à côte. Bientôt le château fut en vue, et malgré elle, la jeune rousse força la jument à ralentir légèrement l'allure.

Mégane resta silencieuse un long moment, comme si elle craignait de briser toute la magie qu'il y avait dans ce moment merveilleux. Si elle redoutait le moment de leur séparation c'est qu'elle ne savait pas quand elle pourrait le revoir. Elle était une domestique et lui un homme arme, Meg' savait déjà qu'elle devrait se faire toute petite pour ne pas l'importuner ou encore lui faire honte. Elle devrait apprendre a retenir sa langue lorsqu'ils ne seraient pas seul. Elle savait également, que rapidement, la rumeur du lien qui les unissait allait se répandre, mais ce n'était en aucun cas une raison pour briser les règles les plus élémentaire du savoir vivre. Aussi eut-elle une idée, tous les soirs, où les deux soirs, ils pourraient se donner rendez vous dans un lieu qu'eux seuls connaîtraient. Ils auraient ainsi amplement le droit de se minoucher et de s'aimer alors que le reste du temps, ils devraient être plus cachotier.

Et comme cette idée lui plaisait énormément, Meg' s'empressa dans faire part à Faolan, qui espérait-elle la trouverait toute aussi bonne.

-Je crois que j'ai une très bonne idée! Je sais que devant vos soldats toutes ces marques d'affections seront interdites, et c'est normal, vous devez être un homme respecté! Elle eut un large sourrire avant de déposer un baiser sur les lèvres de l'homme qu'elle aimait. Alors, je me suis dis que le plus simple, serait d'instorer des sortes de rendez-vous, pas vraiment secret, mais où nous pourrions nous retrouvez seul. Nous serions certain de ne déranger personne ainsi, et ça nous permettrait de ne pas trop nous languir...

Elle avait appuyer sa tête contre le torse du général et d'une main elle jouait distraitement avec le replit du col de sa tunique. Il sentait très bon, mais ce qu'elle préférait par dessu tout c'était ça façon délicate mais ferme tout à la fois de la tenir contre lui. Il voulait éviter de la blesser mais il ne voulait pas la laisser partir.

Mégane s'était redressé inquiète. Elle ne savait pas trop ce que ce destrier venait faire jusqu'ici mais elle savait que c'était quelque chose d'important, même de plutôt vital en vue à la vitesse à laquel il allait et aux grandes respirations bruyantes de l'animal.

Lorsque Faolan revint le visage aussi dur que du marbre, elle crut qu'il était redevenu l'homme soldat qu'il était. Ce qui n'était pas totalement faux au regard de ce qu'elle allait apprendre. Doucement, elle s'approcha, sans oser parler, elle sentais qu'ils devraient sans doute abréger leur promenade entre amoureux.

-Que ce passe-t-il? Cet homme fait bien partie de votre armée, non? Que venait-il vous dire?

* Mais non de dieu, tait toi si tu veux qu'il puisse te répondre!* Mais parmis toutes les éventualités qui serpendaient dans sa tête, une seule l'effraya vraiment. La seule peur des femmes de soldats c'est que leur mari parte à la guerre, le comble c'est qu'ils le font constamment. Mais l'éventualité que même un seul de ses hommes puissent ne pas revenir était aussi affligeante que la mort du roi lui-même. Alors toutes les nuits où leur couche est aussi froide que la glace, elles tremblent, redouttant le pire. Car dans leur demeure bien protégée, dans cette univers de pleurs et de rire, la frustration de rester à l'abris alors qu'eux partent, ne serait jamais aussi importante, si au fond, elles avaient pus savoir que tout allait bien. Et dans l'éventualité où le pire se produisait, elles étaient trop loin pour pouvoir passer ses derniers instants avec l'homme qui comptait tant pour elles.

Mégane comprit que lorsque Faolan finirait par partir, elle vivrait dans cette peur, elle aussi.

Elle le suivit à cheval vers Rubis, mais elle l'aurait suivit jusqu'au bout du monde. Même sur le champs de bataille! Elle ne savait ni se battre, ni se défendre, mais la colère d'une femme peut faire des miracles dit-on. Sans doute que si elle s'y était trouvé, elle aurait été celle qui causerait le mort de son amour. Car il aurait sans doute voulu la protéger, la couver. C'était un risque qu'elle ne pouvait pas se risquer à prendre.

Au château, toujours aussi silencieuse, elle l'écouta, l'observa avec de grands yeux tristes. Elle aurait voulu lui dire qu'elle ne voulait pas qu'il parte, mais ça n'y changerait rien puis qu'il était le général et qu'il partirait de toute façon autant jouer les femmes fortes et garder son chagrin pour lorsqu'il serait parti.

Il l'embrassa et elle répondit a son baiser avec une fougeur qu'elle ne se connaissait pas. Cherchait-elle a lui donner envis de revenir le plus rapidement qu'il serait possible sans aucun doute oui! Avant de répondre aux mots qu'il avait prononcer rapidement:

-et vous!

Elle baissa la tête, fermant les yeux sur les larmes qui cherchaient à se faire un chemin vers le monde extérieur. Déjà, il commençait a s'afférer, il était redevenu l'homme d'armé froid et distant. C'était normale mais elle détestait cet homme là! Doucement, elle eut un sourrire triste mais celui d'une femmes qui s'est fait a l'idée que son homme allait partir. Elle retourna à pas lent vers le château.

Meg' grimpa quatres à quatres les marches qui menait à sa chambre, s'appuyant contre la ramparde de sa fenêtre, elle observa Faolan vaquer à ses occupations. Et lorsqu'il franchit les murs de la forteresse, elle éclatat en sanglot. Aucune des femmes ne parvint à lui arracher un mot, mais elles se doutaient toutes de la cause de son emportement.