Sous les étoiles de Rubis (terminer)

*********Avant de partir vers les Montagnes + Route vers celles-ci*******************
Faolan alla chercher Mégane comme convenu environ une semaine après leur première rencontre. Il aurait bien pu se retrouver seul dans les montagnes, mais il avait apprécier les quelques instants qu'il avait passé avec elle et avait voulu allonger ces quelques instants plaisants. Ils s'étaient dirigés vers la cour, où les attendaient un jeune palefrenier avec deux montures, bien entendu Ràna ainsi qu'une autre que Faolan avait fait préparer pour Mégane, sa jambe ayant guérit assez pour monter. La blessure n'avait pas dû être assez sérieuse pour l'obliger à rester au lit.

-J'espère que vous savez montez à cheval, mademoiselle. La route vers les montagnes est assez longue, n'est-ce pas?

Le soleil avait déjà atteint son zénith depuis une heure maintenant. S'ils partaient maintenant, ils n'arriverait que quelques heures avant le coucher du soleil. Ils auraient ainsi amplement le temps de préparer l'endroit où ils pourraient s'installer pour la nuit. Ils n'auraient pas non plus à se presser. Après tout, il offrait en quelques sortes un jour de congé à Mégane. Il prit les rènes de Ràna et tendit celles de la jument à Mégane.

-Allez, prenez-les. Nous devrions partir si nous ne voulons pas manquer les premières étoiles dans le ciel !

s'exclama-t-il avec un sourire au visage. On aurait dit un enfant tout excité de partir en voyage ou de se rendre pour la première fois au marché du village. Il aimait ces journées où il partait pour ne revenir que le lendemain matin. Il en oubliait ainsi ses obligations, sa vie de soldat et surtout de général.

Le vent courrait au château chez les ménagèrent, Mégane et le Sir Faolan... Quelle histoire intéressante celà était-il! Même si la jeune rousse continuait de répéter qu'il ne se passait rien, qu'il l'avait simplement aidé à revenir au château alors qu'elle s'était blessée. D'ailleurs les femmes avaient acceptés sans problème de faire un peu plus que leur propre besogne pour lui permettre de s'en tirer sans trop de mal. 3 jours suffirent pour que sa jambre ne l'empèche plus de marcher, même si elle restait marqué de tuméfactions au niveau du mollet. Elle avait donc pu rapidement reprendre le travail, et rien n'avait parrut.

Une seule chose continuer de la hanter. Des cauchemars qui se répétaient à toutes les nuits, où elle revivait de façon plus ou moins exacte l'incident de la rivière. Parfois des créatures bondissaient pour la tuer, d'autres fois un homme sugissait d ela noirceur et s'approchait, pourtant jamais elle n'arrivait à voir clairement son visage.

Lorsque Faolan vint la chercher et qu'au beau milieu de l'après midi, il l'entraîna dans la cours où il lui offrit les rênes d'une monture, très jolie quoi que pas aussi impressionnante que Ràna. Il lui demanda si elle s'avait monter à cheval et pour toute réponse elle fit un signe de tête.

Il dû l'inciter à prendre les rênes pour qu'elle se décida enfin à monter en scelle. Alors avec un sourrire joyeux, découvrant celui du général, elle oublia tous les regards rivés sur elle, et incita la jument à partir au galop. Tournant la tête pour voir la réaction de Faolan, elle plissa légèrement le nez alors que son regard devenait lui aussi rieur.

Meg' fourragea dans les sacs accrochés à la jument, il y avait quelques fruits, du pain et surtout une gourde d'eau. Elle en prit quelques gorgées en admirant le ciel, réaction aux premières paroles de Faolan. Le temps était effectivement magnifique, une des amies de chambre de la jeune rousse l'avait oubligé à prendre un bain et une autre lui avait prêté une tenue qu'elle décrivait comme l'arme qu'elle avait employer pour attraper son mari. Elle avait eu beau leur expliquer qu'elle ne cherchait pas à faire une tel chose avec le général et qu'elle allait seulement le conduire a travers les montages, mais toutes s'entêtaient. Elle avait toute fois rougis en se voyant devant le miroir.

Revenant de ses rêveries, "Votre jambe ne vous fait pas trop mal? Je n'ai pas pensé que passé des heures en selle pourrait peut-être vous fatiguer..." le général lui avait parlé, en souriant, elle lui répondit.

-Non non! enfin parfois mes muscles me font un peu souffrir, et j'ai de bonnes echimoses. Mais rien à comparer à l'autre soir! Plus de peur que de mal!

Elle adorait passer du temps à cheval et ne se fit pas prier pour le dire.

-Chez moi, vous savez, ce ne sont que les garçon qui monte à cheval. Mais j'avous avoir toujours eu un penchant pour ses bêtes, leurs musculatures et leur complicité avec l'homme en font des animaux si noble! Quand j'étais jeune et que tout allait encore bien à la maison, il m'arrivait souvent de disparêtre de la vue de mes parents et chaque fois ils me retrouvaient à l'écurie que possédait nos plus proches voisins. Eux étaient tellement habitués de me voir qu'il m'appelait leur rubis. Vous savez à cause de mes cheveux roux. Sans eux je crois que je ne les aurais pas aimé... Les roux se font toujours comparé à des carottes! Mais un rubis c'est tellement jolie, c'est tellement pur! alors je peux pas détester mes cheveux!

Mégane se sentit rougir, il avait vu sa tenu et il trouvait qu'elle lui allait bien. Heureusement, il avait lancé Ràna dans un galo très rapidement ce qui fit qu'il ne vit sans doute pas la rougeur. Elle ordonna à la jument de suivre l'étalon et alors qu'ils chevauchaient, Meg' se surpris à réfléchir au sujet de Faolan beaucoup plus qu'elle ne l'aurait cru.

Cet homme qui lui avait semblé tellement, strict et imposant dans la cour du château avec ses soldats était avec elle un homme gentil et très patient dison le. Surement était-ce normal, il ce devait d'être l'homme autoritaire avec ses hommes mais avec les femmes, il pouvait se permettre d'etre lui même. Enfin si cela représentait le vrai lui meme du général.

Ils arrivèrent alors tout près des montagnes, où le général fit passer Meg' devant lui. Dans la forêt denses, sur se terrain abrute, les chevaux ne pouvaient aller plus vite qu'au pas, mais c'était suffisant. L'air était emplis de bonne odeur de terre humide, c'était un parfum qu'elle adorait.

-Hummm vous ne trouvez pas cette odeur absolument exquise? moi je ne saurais la qualifier autrement! Je crois savoir que d'ici 45 minutes, nous croiseront une petite chute, se sera un endroit parfait pour que les chevaux s'abreuvent! C'est un paysage magnifique, je vous promet! Je venais souvent m'y baigner quand j'étais enfant, mais mes parents n'aimaient pas ça, il trouvait que je m'éloignais trop de la maison, alors j'ai dû me mettre à traîner mon frêre le plus âgé avec moi. Mais c'était moins bien, je pouvais plus faire voguer mon imagination!

-Vous avez bien raison. Les grands frères sont plus souvent qu'autrement dans les jambes.

dit-il en riant pendant quelques secondes, puis son visage se durcit quelque peu. Il songea à son frère aîné. Il lui manquait parfois, malgré le fait qu'il l'ait jalousé durant de longue année. Aujourd'hui, il le regrettait un peu. Il regrettait de ne pas avoir passer plus de temps avec lui à essayer de l'aider dans sa futur vie. Il accepta la proposition de Mégane d'arrêter à la petite chute. C'était une excellente idée. Il la suivit donc pendant 45 minutes, ce qui lui fit tout drôle. Habituellement, c'était lui qui menait les autres, non le contraire. Il ne s'en plaignit pas, il profita plutôt du temps à observer la nature autour de lui, vérifiant de temps à autre que son arc était toujours en place. Il commença à entendre des bruits de cascade et comprit qu'ils arriveraient bientôt. Le chemin était plutôt endommagé et difficilement pratiquable, mais il l'était. Quelques instants plus tard, ils arrivèrent à la chûte et y firent boirent leurs montures et se délièrent les jambes de nouveaux. Il essaya de voir où en était le soleil et estima qu'il leur restait environ une heure et demi, deux heures tout au plus avant le coucher du soleil.

-Nous allons devoir pressé un peu le pas pour trouver un endroit assez découvert avant le coucher du soleil. Connaissez-vous un endroit que l'on peut rejoindre d'ici une heure environ?

lui demanda-t-il, soucieux de pouvoir monter leur petit campement avant le coucher du soleil, non seulement pour ne pas manquer les premières étoiles, mais aussi pour ne pas avoir à tout faire dans le noir. Il détestait cela.

-Plus nous continuerons d'avancer plus le chemin se fera étroit. Il y aurait bien un endroit mais je crains qu'on ne puisse l'atteindre avant deux bonnes heures. Sinon, on peut toujours laisser les chevaux ici et grimper tout là haut. Elle montra du doigts les escarpements rocheux en haut de la chute. En haut, en plein jour on peut voir jusqu'au château! c'est fantastique et la petite rivière qui coulent n'est pas très large, il y aurait assez de place pour le campement, par contre, aucun moyen que je connaisse pour faire monter les chevaux.

Mégane se retourna vers Faolan, c'était à lui de décidé, car elle ne savait pas trop ce qu'il préférait. Mais déjà, elle s'imaginait jouer les escaladeuses pour parvenir à se hisser tout en haut de la falaise. Petite elle faisait ça aussi, d'ailleur son frêre avait tout bavassé et elle s'était retrouvé avec une punition qui lui avait rendu impossible toute escapade.

Même si elle fut très déçu, Mégane ne rouspéta pas, après tout c'était grace à lui qu'elle n'était pas plus blessée que ça aujourd'hui. C'est vrai, à force de marché, elle aurait bien pu se blesser l'autre jambe.

Et comme il l'avait prévu, la clareté du jour devenait de plus en plus faible, bientôt, il n'y verrait plus rien. Éviter, branches et arbres, ne serait plus très évident alors, mais pour le moment c'était encore suffisant. Toute cette verdure se ressemblait et Meg' attendait de repéré un point très précis avant de pouvoir dire qu'ils arrivaient enfin.

"La claireté commence à se faire plus faible. Êtes-vous certaine que nous arrivons bientôt ?"

-Vous ne seriez pas inquièt? Seriez-vous en train de douter de votre guide? Meg' souriait à pleine dents, décidément, elle trouvait la situation plutôt amusante.

Après un silence qui fut traversé d'un grand cris d'oiseau, Meg' se retourna sur sa selle toute joyeuse en direction de Faolan qu'elle avait maintenant du mal a distinguer. Sans que cela ne se remarque réellement, ils avaient utiliser un chemin qui grimpait très doucement dans la montagne. Lorsqu'elle entendit le crit de l'oiseau qui était en fait un faucon, elle sut que le nid de se couple n'était pas très loin. Le petit sentier c'était complètement effacé mais la jeune femme rousse savait exactement où elle conduisait le général. Ils arrivèrent alors près d'un grand pin, là tout près s'ouvrait une trouée qui donnait directement sur des montagnes plus basse, qu'on se voyait qu'en ombres longues éclairés par une lumière lunaire encore timide.

-Voilà c'est ici!!! Au matin, nous pourrons voir le nid d'un couple de faucon pélerin sur une corniche à droite!

Regarder Faolan faire tout le boulot ne plaisait pas à Mégane, elle aurait voulut pouvoir aider, alors pendant qu'elle devait surveiller la nourriture, la jumen s'approcha d'elle à la recherche d'affection. Elle avait collé ses naseaux dans le coup de la jeune femme et expulsé de l'air chaud. Mégane avait pouffé de rire et caressé l'encolure de l'animal avec soin et délicatesse. Sa robe était grise et pomelé au niveau des fesses, mais maintenant avec la noirceur, on n'en devinait rien. Lorsque le général revint, qu'il alluma le feu et qu'il lui tendit la couverture, elle vint prendre place près de lui, en concervant une distance respectable.

-Elle a un nom? demanda-t-elle en brisant soudain le silence que Faolan avait observé dans sa contemplation des étoiles. Parce que moi je l'aurais appelé Baka. Je crois que ça lui irait comme un gant. Vous savez, souvent les gens trouvent que je parle trop... Alors, je sais que parfois les gens préfèrent le silence pour regarder les étoiles. Mais c'est plus fort que moi! Les mots sortent de ma bouche avant que je n'ai pris concience que je n'avais l'envie de les dire! Alors... si ça vous agace vous pouvez me le dire sans crainte de piquer ma colère. Elle baissa les yeux sur le feux. Je suis habituée !

La nuit était délicieuse, c'était vrai qu'a cette altitude, il faisait un peu plus froid, mais le feu et la couverture qui entourait ses épaules rendait le tout simplement parfait. Mégane leva la tête au ciel les étoiles commençait à apparaître, mais c'était la lune que la jeune femme avait repéré. Elle était énorme, et de l'endroit où ils étaient, elle avait l'impression que sa lumière baignait et protégait tout le royaume c'était apaisant.

-Non, vous ne me dérangez pas du tout. Ça ne m'agace pas non plus le moins du monde. Je trouve ça...charmant, d'une certaine manière. Cela vous rends unique en votre genre.

lui dit-il en tournant son regard vers elle, souriant charmeusement comme à l'habitude. Sincèrement, il trouvait cela charmant. Ce n'était pas quelque chose chez elle qui l'agaçait, ce qui était un bon point dans le fond, puisqu'elle parlait beaucoup.

-Et pour la jument, elle se nomme Atana. Je crois bien qu'elle vous a adopté, à voir son comportement de tout à l'heure.

rajouta-t-il toujours avec son joli sourire. Il reporta son attention sur la lune et les étoiles, qui était si belles ce soir.

-Vous savez pourquoi j'aime venir observer les étoiles lorsque j'en ai l'occasion? C'est parce que j'oublie mes resposabilités...J'oublie qu'un jour, je mènerai de grandes batailles avec l'armée de Rubis. Et j'oublie qu'un jour, je pourrais finir avec une lame dans le coeur sur un champ de bataille. J'oublie tout ça, je redeviens le Faolan d'avant.

dit-il en soupirant. Il secoua légèrement la tête pour chasser ses pensées noires, faisant virevolté quelques-unes de ses longues mèches noir corbeau. Il replaça la couverture sur ses épaules et tourna son regard vers Mégane.

-Alors, ce soir...Oubliez que je suis Sir Faolan, que je suis un soldat et que je suis le général de Rubis. Je ne suis...que Faolan, tout court, sans rien de plus.

Mégane se sentit encore une fois rougir, comment ses diarrhées verballes pouvaient-elles faire son charme? Alors que tous les hommes détestaient ça! Tous sauf le général Faolan! Lui il aimait bien ça! De nouvelles étoiles naissaient dans le ciel à chaque seconde, elle avait du mal à mettre son regard ailleur. Faux elle faisait tout pour laisser son regard sur le ciel pour ne pas regarder le général trop longtemps. Pour éviter de le dévisager.

La jument avait déjà un nom magnifique et la rebatiser en entandant ce dernier lui sembla totalement inutile.

Elle écouta aussi ses mots, chacun de ceux qu'il prononça, c'était comme de la poésie. Mais ce qui la touchait le plus c'était qu'elle comprenait exactement ce qu'il voulait dire. Bon elle n'était ni général d'un armé et ne vivait pas sous la menace d'un jour mourrir sous l'épée mais oublier parfois s'était aussi important pour elle.

-C'est votre façon de vivre votre liberté! Je crois que, en quelque part au fond de nous, chacun à besoin de cet échapatoir. Partout, on nous demande de respecter un modèle à suivre. C'est vrai! Je vous connais à Rubis, vous savez, le général autoritaire et stricte, en fait avant je ne vous aimais pas beaucoup! Mais j'ai vu aussi Faolan, celui que vous êtes avec moi! La différence entre celui qu'on vous demande d'être et celui que vous êtes. Vous avez les étoiles pour oublier. Moi j'ai la rivière! Je m'y baigne souvent, sentir l'eau contre ma peau, dans mes cheveux... c'est comme si mon corps devenait hyper sensible et que je ne réfléchissais plus. J'me sens aussi libre que vous quand vous regardez les étoiles! C'est fantastique... mais le pire c'est que c'est devenu nécessaire... sans ça il me manque quelque chose!

Meg' écouta la question en fronçant les sourcils. Pourquoi était-elle toujours seule? Il y avait beaucoup de raisons qu'elle aurait pû énoncer, mais elle trouvait que c'était trop d'information inutile à offrir à Faolan. Il n'avait pas besoin de savoir qu'habituellement, les hommes préféraient les femmes qui parlaient peu mais qui agissait beaucoup. Alors, plutôt que de répondre réellement à la question, elle opta pour une autre solution.

- Et vous? Vous êtes bel homme, une situation envihable et je crois savoir que les femmes vous tournent autour comme des mouches autour de fumier.

Mégane éclata de rire, cette comparaison était totalement dégoutante, il fallait qu'elle se ratrappe.

-Ho! Je ne voulais pas vous comparez à du fumier! Non de non! Comment est-ce que c'est possible que je sois pas mariée? probablement un peu pour la même raison que vous je suppose. Je n'ai pas trouvé La Personne, voilà tout.

Elle reserra la couverture autour d'elle avant de s'étendre contre le sol et de garder les yeux rivés aux ciels. Ainsi placé, elle pouvait regarder le dos de Faolan sans que celui-ci ne s'en apperçoive. Il était bien différent de ce qu'elle aurait cru. Elle se dit qu'elle commençait à bien l'apprécier. Meg' aurait bien aimé devenir son ami, car il était quelqu'un qu'il était bon de pouvoir compter parmis les gens sur qui on peut compter.

Le général ne put retenir le sourire qui s'étira lentement sur ses lèvres alors que Mégane essayait d'éviter de répondre à la question. Il se mit à rire lui-même lorsqu'elle lui fit part de sa comparaison ma foi dégoûtante certes, mais combien drôle! Mieux valait une comparaison ayant un côté humiristique et vrai qu'une autre morne et peu joyeuse.

Faolan se sentait comme s'il n'avait été qu'un jeune homme ordinaire, l'ancien commerçant Faolan. Le Faolan soucieux de sa famille et de son avenir et qui aimait se bagarer avec les garçons du coin.

-Vous avez bien raison. Je cherche toujours celle pour qui j'irai combattre l'Alliance, pour la protéger des dangers de la vie et du futur. Les temps durs se rapprochent rapidement, ils pointent à l'horizon tel des nuages noirs d'une tempête.

Heureusement que Mégane ne vit pas son visage grave et anxieux, sinon il aurait pu la faire paniquer pour rien. Lorsqu'il n'y prenait garde, son visage pouvait parfois avoir l'air d'un livre ouvert. Toutes ses émotions et ses questionnements pouvaient y apparaître parfois trop facilement. Il se doutait cependant que son regard était rivé sur lui. Une simple impression.

-Mais bon...Oublions la guerre pour ce soir.

se dit-il surtout pour lui-même plus que pour Mégane. Il porta son attention à Mégane et lui pointa quelques constellations et lui raconta certaines légendes par rapport à quelques-unes d'entre elles. Cela lui changea rapidement les pensées, car il devait rassembler tous ses souvenirs lointains dont son père lui avait laissé, plusieurs années auparavant.

Que c'était beau! La personne pour qui j'irais combattre l'alliance, pour la protéger des dangers. Il cherchait à trouver celle qui donnerait une raison à ce à quoi il employait sa vie depuis qu'il avait prit le chemin des armes. Mégane était restée muette, parce qu'il n'y avait rien à dire. Parce que Faolan était tellement touchant que son babillage n'avait même pas voulu reprendre de lui même. Une drole de boule se noua dans son estomac. La bonne personne, qu'est-ce que sa signifiait chez une femme? Jamais elle ne pourrait protéger qui conque, elle n'était pas très bonne pour faire à manger. Elle adorait lire et écrire mais à quoi bon? Elle n'était pas une femme à marier. Son regard toujours collé au dos du général, elle crut alors comprendre pourquoi les hommes la fuyaient mais que cet homme aux longs cheveux de cendre lui n'avait pas peur d'elle. Il ne cherchait pas une femme qui puisse faire la cuisine, non il cherchait la femme a aimer et juste pour ça, il était bien différent de tout ceux qu'elle avait connu.

Elle se regressa alors qu'il commença à lui racconter de nombreuses légendes, les étoiles étaient incroyable mais ses histoires avaient un petit quelque chose qui rendait Meg' avide de toutes les informations que le général voulait bien lui donner. Alors c'est les yeux brillants excitations qu'elle lui demanda:

-Vous devez connaître plein de choses sur avant! Vous savez, le temps où Enkidiev n'était pas comme aujourD'hui. Une époque où tous étions alliés pour détruire un seul et même ennemis?

En voyant le regard du général, elle sut qu'il détenait certaines informations. Alors elle reprit:

-Ho s'il vous plait, raccontez moi! Vous raccontez si bien!! J'ai pu lire un jour que leur chef s'appelait Wellan et qu'ils y avaient parmis eux des femmes chevaliers. Aujourd'hui ça me semble si peut probable!

La guerre contre Amacareth était une très belle histoire, elle donnait le courage de ce lever chaque nouveau matin, avec pour espoir toujours un monde meilleur, qu'ils avaient crus enfin atteindre. Évidement, les choses ne s'étaient pas passés comme nous ils l'auraient voulu, mais sur ce continent, il règnait encore tellement de possibilités, que l'espoir était toujours là enfuit dans un sourrire, dans un rayon de soleil, dans le sintillement des étoiles ou le doux bruit d'une chute d'eau.

Mégane était fascinée par toutes ses nouvelles informations qui dancaient dans son crâne, grace à Faolan elle apprenait tellement de choses. C'était comme si son univers s'ouvrait à d'infiniment grandes possibilités.

-Qu'est-ce que vous raccontez là? Votre façon de parler de tous ça est parfaitement unique. C'est incroyable, vous ne vous voyez pas, c'est évidement mais, si vous pouviez! Vous avez l'air tellement passionné. Vos mots tombent en cascade si limpide, c'est comme une musique pour les oreilles! J'vous promets! On s'y noierait avec joie!

Un peu émue par ses propres mots, elle replaça une mèche de cheveux rebelles alors qu'elle reprennait de façon bien mérité son souffle. Avec un sourrire franc, elle observait le général, oubliant cette fois qu'elle était sans doute en train de le dévisager. Une image s'imposa à elle;

Quelques hommes étaient dans la cours du château et tous s'entraînaient avec leur arme. Ce jour là, son attention n'avait pas été sur le général, non s'était un homme plus jeune, qui lui tournait autour qui l'avait intéressé. Mais Mégane se souvenait très bien, de Faolan. Il avait le front perlant de sueur et il expliquait à la recrue comment tenir convenablement son arme. Sous le soleil du matin, ils avaient retirés leur tunique. Leurs muscles grognaient sous la force que leur demandait le simple fait de se mouvoir avec ces épées en main. Les jeunes semblaient rachitique près du général...

Heureusement, dans cette ambiance feutrée, il ne pouvait lire sur son visage aussi facilement qu'en plein jour. Car de nombreuses questions commençaient à tirailler la jeune Mégane.

À quoi elle pensait? Mais à lui espèce d'idiot! Il l'entraîne dans la forêt seule, par une nuit magnifique, il prononce des mots très joli et touchant et il faut l'avouer il est très beau. À quoi peut-il bien espéré que Mégane pense!? Il fallait trouver une façon de changer de sujet, parce que même si elle ne comprennait pas trop l'espèce de fébrilité qui prennait place en elle, il lui était interdit d'y penser ou même d'espérer!

-Ho... je... c'est une si belle nuit... je songeais que c'était triste qu'elle passe aussi rapidement...

Meg' cherchait toujours vers quoi tourner la conversation, elle avait habituellement pas la langue dans sa poche, mais cette fois on aurait dit que le ciel magnifique ne lui serait d'aucune utilité.

Un rugissement se fit entendre, puis un second et un 3ème, des chats sauvages et énormes les avaient entourés en silence. C'était vrai, ses bêtes ne commettaient aucunes erreurs. Sans attendre, les chevaux henirs et la jument détalla à toute vitesse. L'étalon lui plus téméraire, resta en retrait, mais ne s'enfuit pas. Les trois fauves émergèrent de la forêt en même temps avec une précision qui se voulait sans doute calculée.

Mégane étouffa un cri, la panique grimpa en elle et elle se mit à trembler de tous ses membres. La première des bêtes, la plus grosse, se dirrigea immédiatement vers Faolan, le menançant toutes griffes dehors. La jeune rousse s'éloigna à reculon, les deux autres bêtes s'étant faite oubliées, mais là résidait toute leur tactique. Il fallait isoler la proie la plus facile à prendre. Et vue sa carure, il était évident que la proie était la jeune femme et non le général.

Les deux autres félins, la menaçait de grondements féroces la fesant reculer vers la paroie escarpée. Chacuns de leur mouvements semblaient précis et calculé. Mégane se retrouva vite couincer entre ciel et terre. Le ciel représentait une chute de plusieurs centaines de mêtres et la terre une mort sauvage aux dents de ses deux bêtes effrayantes. S'il fallait choisir... MAIS ELLE NE VOULAIT PAS AVOIR À CHOISIR. Relevant la tête à la recherche du général:

-Fao....
Mais le nom ne put sortir en entier, une bête prit son élan pour lui sauter dessu. En poussant un hurlement fou de frayeur, Mégane suivit son instinc et s'accroupit contre le sol. La bête passa par dessus elle, rattant sa cible mais évitant avec une habileté fluide le ravin. Poussant de nouveaux cris, meg' rempait de son mieux, roulant sur elle même pour éviter les pattes gigantesques des fauves.

Mégane n'avait pas vu que Faolan était parvenu à terraser la première bête, autant qu'elle n'avait entendu aucunes des nombreuses recommandations qu'il lui avait fait. Décidément, en plus de parler trop, elle n'avait aucune chance de survie face à ses bêtes assoifés de chaire fraiche. Heureusement, qu'au milieu de l'eau l'autre jour, il ne se trouva pas un de ses félins géants pour l'attaquer. Car, elle n'en serait jamais revenu tout court!

Le monstre qui tentait de la tué fut rapidement, intéressé par Faolan, heureusement, car au rythme où elle parvenait a reculer sur les coudes, elle aurait tôt fait de lui servir d'encas. La 3ème bête resta un temps près de Mégane, pour s'assurer sans doute qu'elle ne fuirait pas, enfait espérant peut-être qu'elle le ferait et deviendrait ainsi la proie facile dont ils avaient eu espérance. Mais lorsque le second mourrut, il s'enfuit dans la forêt désparessant aussi soudainement qu'il était apparut.

Encore une fois, Faolan avait secourut Mégane, mais cette fois elle lui devait la vie, c'était aussi simple. Lorsqu'elle l'entendit prononcer son nom, Meg' sentit les larmes commencer à couler sur ses joues. La pression retombait et elle avait eu très peur d'y rester. Sans réellement réfléchir, simplement heureuse d'être toujours là pour témoigner des explois du général, elle s'élança vers celui-ci. Entourant le cou massif de ses bras encore tremblants, la jeune rousse se pressa contre lui :

-Ho merci ... Sanglots... vous m'avez sauvez ... sanglots... Merci!... sanglots... j'ai eu si peur... sanglots... c'était une si belle nuit... sanglots...