Le seul, l'unique, le grandiose Roi Philippe!

[Et je m'attaque à une autre loooongue présentation. Heureusement qu'AC/DC existe, ça remonte le moral! I got my bell, I'm gonna take you to hell. I'm gonna get you, Satan get you, HELL'S BELLS!]

• PRÉNOM & NOM : Philippe de Rubis
• ÂGE : 45 ans
• ROYAUME D'ORIGINE : Rubis
• ROYAUME D'HABITATION : Voir réponse ci-haut. =D
• CLAN & RACE : Humain (et fier de l'être!) & INDÉPENDANTs
• POUVOIR SPÉCIAL : Il a le pouvoir de parler aux hommes. xD
• AUTRES : S'il avait été de l'âge de son fils, son avatar aurait été Shuyin (de FFX-2), Cloud (de FFVii et FFAC) ou ce cher Philip du film Sleeping Beauty :'D

• PARTICULARITÉS PHYSIQUES : Aucune vraiment, Philippe est un charmant jeune homme blond aux yeux bleus. Quoi de plus séduisant?
• CARACTÈRE : Pardon, je n'ai pas envie de faire une longue présentation de plus d'un post, comme c'est devenu pour moi une fâcheuse habitude. Alors je vais faire ça clair et rapide.
Phil: Non mais est-ce qu'on peut parler de moi, maintenant?
Muh: Oui oui, c'est bon, vas-y! T'es lourd, parfois. -.-'
Phil: Seulement avec toi. =)

Donc, comment parler de Philippe (Un L seulement! ^^) de Rubis, ce majestueux Roi puissant et prestigieux, sans parler de son charisme, de sa force de caractère et de son sang-froid qui lui ont valu respect et admiration de tous? Cet homme fort au regard sévère et à la posture plus droite qu'une statue inspire crainte et respect, autorité et sagesse, force et douceur. Que ce soit pour régler un conflit diplomatique ou pour chicaner ses enfants, Philippe sait garder son calme et revêt un masque de glace d'une perfection absolue. Pas même son regard ne peut trahir ses émotions. Il a ce côté froid, calculateur et manipulateur que tout bon roi se doit de posséder. Il sait aussi bien manipuler une conversation à deux qu'enflammer tout un peuple par des discours enflammés. D'ailleurs, il adore tenir ce genre de propos. Une autre chose qu'il aime bien faire est élaborer des stratèges avec son général Faolan, qu'il tient en haute estime. Il a foi en lui et serait prêt à lui confier sa vie sur un champ de bataille. Parfois, il se surprend à souhaiter avoir un fils comme Faolan, un fils capable de diriger Rubis d'une poigne de fer comme lui et comme tous ses ancêtres avant lui. Même si, jusqu'à présent, il n'a pas l'air d'un monarque des plus sympathiques, il est chaleureux et très accueillant envers son peuple. Il respecte tous et chacun et prend le temps d'écouter tout ce que ses habitants veulent lui dire, réglant justement les conflits entre voisins, notant les propositions intelligentes, consolant, rassurant, bénissant, et ce, jusqu'à ce que chacun ait eu droit à la parole. Il est prêt à y passer la nuit et même le lendemain s'il le faut, mais il n'est pas dit que le roi Philippe renverra chez lui un de ses sujets sans qu'il n'ait pu être entendu!

Maintenant que vous connaissez le roi, laissez-moi vous présentez l'homme. Philippe est un curieux. Déjà, quand il était enfant, il voulait tout savoir, tout apprendre. Il posait tellement de questions et sur une variété impressionnante de sujets. Un jour, il poussa tellement loin qu’il mit son tuteur dans l’embarras, celui-ci ne pouvant répondre à ses questions. En raison de ses interrogations, il passait pour un petit garnement irrespectueux et cela lui valut quelques fessés venant de son paternel, alors dirigeant de Rubis. Ces lointains souvenirs entraînent toujours un sourire sur le visage de l’actuel Roi, lorsqu’il repense à ses jeunes années. Avec le temps, il gagna en sagesse et en maturité et si sa soif de connaissance n’était toujours pas étanchée, il savait qu’il y avait la bibliothèque pour assouvir sa curiosité. Ensuite, Philippe est un optimiste qui vit carrément d’amour et d’eau fraîche. Une famine s’abat sur son royaume? Qu’on offre les réserves du palais au peuple! Le roi se doit de se sacrifier pour ses sujets. Sa grande passion? Le jardinage. Il adore planter des graines, s’en occuper et les voir pousser pour devenir de jolies plantes vertes ou de magnifiques fleurs. Il est dommage que ses fonctions ne lui laissent que de rares répits, Philippe aimerait pouvoir s’adonner davantage à cette activité ô combien relaxante.

Philippe est un passionné qui s’ignore. Sa trop grande maîtrise de lui-même l’empêche d’être une personne spontanée et émotive. Pourtant, l’amour qu’il porte en lui est si grand! Il aime comme un fou sa femme Aurore depuis qu’il a posé les yeux sur elle. Il porte un amour sans limite pour ses précieux enfants et ne se lasse jamais de les admirer en secret, enviant leur jeunesse et leur innocence. Surtout, il est très fier d’eux. Sa famille est son trésor le plus précieux. Il les aime plus que tout, plus que son propre royaume! (Et Theandras sait à quel point il aime Rubis.) Même si parfois, il souhaiterait avoir un autre fils aîné, il est heureux d’avoir David comme fils. Seulement, il sait que la politique n’est pas sa passion et souhaiterait ardemment le voir heureux. Philippe avait peur que lorsqu’il serait roi, David ne serait plus heureux. Il voudrait lui épargner cela, lui offrir une autre vie, une existence de liberté à l’image de son caractère doux et rêveur. Mais bon, la vie étant ce qu’elle est, Phil s’évertue à inculquer les principes de la royauté à son fils.

• OPINION SUR LA GUERRE« Faire la guerre pour avoir la paix, faire la paix pour avoir une trahison, se faire trahir pour avoir la guerre. » Une des philosophies de Philippe. « Frappe en premier si tu ne veux pas qu’on t’atteigne. » Une autre de ses philosophies de vie. Quelles belles pensées! En toute sincérité, Philippe n’a pas d’opinion arrêtée sur la guerre. Il n’est pas pour la violence, mais prône l’auto-défense. Comme c’est l’Alliance qui a déclenché les hostilités d’abord et qu’elle cherche à tout prix à envahir Diamant, quoi de plus normal pour les Indépendants que de défendre leur patrie? Étant voisin de Diamant, Rubis se devait de porter secours à ce royaume. De plus, Philippe, tout comme son père avant lui, n’approuve aucunement les méthodes d’Émeraude. Oh, il fut bien tenté une fois de faire avorter cette guerre dans l’œuf en signant une alliance avec Argent, mais la traîtrise de leur princesse le fit définitivement changer d’avis. Dorénavant, il ne pouvait se permettre qu’un de ses sujets ne doute de la culpabilité de l’Alliance. En tant de guerre, la propagande est absolument essentielle. Mais on s’éloigne du sujet. Selon la volonté de Philippe, seule la famille royale pouvait délimiter une zone grise dans ce genre de situation. La guerre, ce n’est ni blanc ni noir, sauf pour le peuple. Il y a les gentils et les méchants. Eux et nous. Eux contre nous.
« Ah, la guerre… Depuis la nuit des temps, il y a eu des affrontements et il y en aura toujours. » « Que ce soit une invasion d’hommes-insectes ou une invasion d’hommes tout court, un envahisseur n’est jamais la bienvenue. »

Même si aucun grand combat n’a encore éclaté depuis qu’il est monté sur le trône, Philippe ne doute pas un seul instant que chaque jour qui passe est un pas de plus vers les premiers affrontements sanglants. Pour l’instant, son armée recrute et s’entraîne, prête à tout moment pour les batailles. Philippe se voit déjà sur son fier destrier gris, levant son épée et clamant pour ses soldats : « Soldats! L’heure est venue de montrer votre courage! Vous êtes le joyau de Rubis, la fierté de Theandras. Anéantissez l’ennemi. Battez-vous pour vos familles, vos amis. Défendez votre patrie, défendez Rubis, votre royaume, notre Mère à tous! Soldats!»
C’est alors qu’il prononcerait ces mots qui leur donnerait des ailes à tous, ces mots qui résonneront longtemps dans leur tête comme dans leur cœur, ces mots qui, jadis, ont fait la fierté d’Enkidiev.
« Courage, honneur et justice! »

• HISTOIRE :
Chapitre I : Comme tout le monde
Philippe est né, comme tout le monde, d'une femme qui hurlait de douleur. Comme tout le monde, Philippe fut un bon bébé; il pleurait quand ça allait mal et gazouillait quand tout allait bien.Philippe grandit, comme tout le monde. Il apprit à marcher puis à courir, il se mit à parler, il commença à manger seul et à aler aux toilettes de son propre chef. Comme tout le monde.
Mais voilà, il n'est pas comme tout le monde. Ses parents forment le couple royal de Rubis et lui, en tant que fils unique et aîné, sera appelé à devenir roi après son propre père qui succéda lui-même à son aïeul. Bref, Phil était le Prince héritier de ce royaume. Afin de le préparer pour sa destinée, il fut séparé des autres enfants de la cour, enfermé dans une pièce avec un homme qui lui apprit à écrire, à lire, à compter, sans oublier la géographie, l'histoire, la politique, la morale, l'éthique, etc. Bref, que d'ennui pour un pauvre gamin! Heureusement, sa nature curieuse l'aidait à supporter sa captivité, Phil voulant tout savoir. Mais parfois, il surprenait son regard à errer vers la fenêtre. Il devinait, au-delà des murs du palais, les enfants des serviteurs et des nobles qui jouaient ensemble, riaient ensemble, parlaient ensemble, restaient ensemble. Ensemble.
- J'aimerais tant être comme tout le monde, soupirait Philippe.

Chapitre II : Apprentissage (Duel)
- Prenez garde, Altesse! Je suis redoutable à l'épée!
- Vous avez dit la même chose pour la lance et le tir à l'arc, mon pauvre Cain! ricana Philippe.
Le duel commença. Les adversaires tournaient en rond, jaugeant la garde de l'autre pour y trouver une faille. En vain. Philippe feinta et remonta sa lame pour attaquer plus haut, mais le soldat anticipa son geste et para de belle façon. Il riposta et obligea Philippe à jouer la défensive.
- Beau jeu de pieds, le félicita le général de l'armée de Rubis.
- Merci.
Le combat reprit. Partout dans la cour, on entendait les lames s'entre-choquer. Malheureusement, Phil trébucha sur une roche et tomba. Il lâcha son épée.
- Debout, Altesse! aboya Cain. Je ne veux pas devoir ma victoire à une pierre.
- Moi oui!
À peine avait-il prononcé ces mots que Phil lança la roche à son adversaire. Déstabilisé, celui-ci ne vit pas le prince ramasser son épée et courir vers lui. Phil n'eût pas de mal à le désarmer. Il lui dona un coup de pied dans le ventre et posa le plat de sa lame sous le menton du soldat. Ce dernier sourit en constatant qu'il avait perdu. Il regarda le prince.
- Mes félicitations Altese, vous avez retenu la leçon! Lorsqu'on ne peut vaincre un adversaire par la force...
- ... il faut le faire par la ruse! compléta Phil.
C'est ainsi que Philippe de Rubis complétait son apprentissage pour devenir roi, en s'entraînant tous les après-midi avec les meilleurs soldats de l'armée de Rubis, de SON armée.
Adolescent, il avait hâte de devenir roi. Oh oui! il avait hâte...

SUITE AU PREMIER POST DE LA PAGE 2 =D

• RELATIONS :
- Aurore, sa très chère épouse adorée
- David, son fils aîné et successeur
- Adélaïde, sa petite fille chérie
- Faolan, son général
- Derek, son gendre. xD
- Serena, sa belle fille... (Quel malheur!)

• PSEUDO / PRÉNOM : euh... Je dois vraiment spécifier? xD
• AVATAR : Ewan McGregor (Rawrr! xD)
• RÔLE : Roi de Rubis .

aw, j'aime comment t'écris Muhmuh (:
genre ça se lit bien pis stagréable quand ça se lit bien XD

pis euhm... amay spa EXACTEMENT une traitre. ¬¬ you'll see why un jour en RP. héhé

Pas grave, moi je te considère comme tel, alors sèche. xD

Merci du compliment, c'est syma! =D
Je vais continuer cete présentation un jour, le plus long restant à venir. (C'est tujours l'histoire qui m prend le plus de temps! xD)

PAPA!
J'ai particulierement ta phrase Même si parfois, il souhaiterait avoir un autre fils aîné, ¬¬
On voit comme tu m'aimes ¬¬

aw l'amour de la familia, ça n'a pas de prix :O

XD
Pour tout le reste ily a mastercart

Wow ! J'aime bien ta présentation Je vais dire comme Amay, c'est vraiment interessant à lire ^^!
PS: Tu me donnes tellement le goût de m'inventer un autre perso!! Ayayaye! XD

Jtadore Muh!! Qu'est-ce que je ferais sans toi?
Je ferais dur, je sais

Ahhh lalala....Moi aussi sa me donne le gout de faire d'autre perso...mais là...faut je me calme les ardeurs...

J'ai Fao, Arwenipou, Aurore et Norah
XD

fini Norah avant d'en faire un autre XD
et moi jai pas à parler parce que je dois finir Cameron
MAIS JAI UNE BONNE EXCUSE EEEH. jtravaille (:
i'm a buzy bee

Coudont, qu'est-ce que mon style d'écriture a?! C'est un effet curieux. Très curieux.
Mais j'apprécie, je reprends confiance. (Eh oui, j'étais persuadée d'avoir un style d'♪criture de merde. Merci, Général P. ¬¬')
Bon, je m'attaquerai à l'histoire de Phil bientôt! Promis!

Haaaa non pas le beau père!

Oh que si, l'gendre! V'la le beau-père qui s'ammène vous surveiller! xD

Diire que t'es pas...
ha pi non je dévoilerasi aps le puunch =D
nana

Ouais, t'es mieux de la boucler Dada! xD
J'ai commencé à écrire l'histoire. je vais mettre ça sur le forum un jour. Alors... patience! =D

Awww je veux savoir je veux savoiiirrrr ..
Zut ...C'est pas gentil de nous faire ca Haha mais j'aime ca ^^

Muh....
Je t'harcèle sur msn pour que tu finisses Phil.
Je t'harcèle à l'école pour que tu finisses Phil.

ET MAINTENANT JE T'HARCÈLE SUR LE FORUM POUR QUE TU FINISSES PHIL!!!!

hahahaha xD aller muuh ta aps le choiix ^^

J'suis rendue au chapitre 3! Ça s'en vient xDD

EDIT: Double-post parce que personne va le lire sinon. (Quel égoïsme! xD)

J'suis bloquée au chapitre 3. J'ai écris 3 phrases. xDDDDDDD
En fait de longueur sur le temps, ça battra jamais la présentation de Seth Jactancia. Ça fait depuis... décembre 2007. :'D

au pire skipe le chapitre 3 pis fait ça dans l'ordre que tu veux X)

C'est parce que...
Ça me prend le Chap. 3 pour faire le 4 xD
Le 5 sera cute. ^^'
Tiens! Je continue! J'ai soudainement de l'inspiration xD

EDIT:
J'pas capable de mettre le chapitre 3 en entier sur ma présentation, alors le voici. Moi qui ne voulait pas faire 2 posts pour ma présentation... xDD

Chapitre III : Rossignol
Quelque part entre la plaine et le vallon, un rossignol chantait gaiement. Sa musique allait et venait au gré du vent, caressant l'herbe grasse de ses notes harmonieuses et harcellant un lièvre pour que lui aussi écoute le chant majestueux de l'oiseau. Soudain, le lièvre se figea. Il tendit l'oreille. L'angoisse fit palpiter son petit coeur. Pourtant, il n'y avait rien! Que le rossignol qui partageait sa joie de vivre et le vent qui murmurait des promesses de mort...
Soudain, la terre se mit à trembler. Le lièvre se redressa, tournant la tête de tous les côtés pour voir ce qui se passait. Il se figea. La peur lui enserrait les trippes alors que la terre vibrait plus intensément. Soudain, il la vit. La bête. L'énorme monstre qui fondait droit sur lui!
Il détala sans demander son reste.
Trop tard.
Le lièvre se figea et, dans un dernier sursaut d'agonie, rendit son dernier soupir. Une flèche le clouait au sol.
Philippe descendit de son cheval et courut vers sa belle prise.
- Wouaha! T'as vu ça, Murmure? On l'a eu du premier coup!!
Murmure, la superbe monture grise du Prince hennit de joie.
- C'est une belle prise. Père sera fier de nous!
Le jeune homme de 17 ans - presque 18! - remonta fièrement en selle et repartit vers le château.
Derrière, le rossignol s'était tu.

C'est en traversant un petit boisé qu'il l'entendit pour la première fois. Une belle voix, forte et puissante, aux accents chauds et émouvants. Une belle voix de rossignol.
Intrigué, Philippe se décida d'aller voir qui chantait ainsi. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il tomba sur une paysanne! Jeune et jolie, en plus, avec ses grands yeux noisettes en forme d'amende, ses longs cheveux noirs aussi fins que de la soie, sa silhouette à faire crever d'envie la plus belle des déesses...
C'est ainsi qu'ils se rencontrèrent. Tifa, qu'elle s'appelait. Jeune fille d'un fermier du village. Un peu timide, mais si mignone! Avec le temps, Phil comprit qu'il s'était trompé. Elle n'était timide qu'en présence d'inconnus. Autrement, elle avait un sacré tempérament!
C'était le début d'une longue amitié. D'un amour, peut-être? Phil ne le sut jamais, car un beau jour, celle qu'il surnommait le Rossignol s'aventura un peu trop loin dans la forêt. Le Prince et le Rossignol avaient rendez-vous à la lisière de la forêt séparant Rubis de Jade. Comme toujours, elle ne l'écoutait jamais. Elle s,enfonça seule dans les bois.
Et n'en revint jamais.
Ce n'est que le lendemain que Phil découvrit le corps de Tifa, sa douce amie. La seule qui l'ait jamais compris. La seule qui l'ait jamais écouté.
En ramenent le corps sans vie de Tifa, Philippe se souvint d'une conversation qu'ils avaient eu dans une clairière, là ou ronces sauvages et fleurs délicates se côtoyaient sans peine.
''Tu vois, avait-elle dit de sa voix flûtée, ceci est ma maison.
- Mais tu as déjà un toit!
-Ceci est ma maison. Tu sais pourquoi?
Il avait haussé les épaules.
- Parce que je m'y sens chez moi.
- Parmis les ronces? s'était-il étonné.
- Non. Parmis les ronces et les fleurs. Il y a une certaine magie ici qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. En effet, comment des ronces peuvent-elles ne pas détruires de si fragiles fleurs? Comment ces dernières peuvent-elles survivrent dans cet environnement quasi-inhospitalier? Et pourtant... Ceci, Philippe, est la preuve que Bien et Mal peuvent coexister. C'est la preuve que rien dans la vie n'est noir ou blanc. Tout est gris. Parce que là ou il y a des ronces, il peut aussi y avoir des fleurs. ''
Or, Tifa-la-fleur avait rencontrer des hommes-ronces dans la forêt, ce soir-là. Et cette fois, le bien et le mal n'avaient pu s'harmoniser.

Dès son retour au château, Phil se promit de ne pas se laisser abattre. Il allait construire un magnifique jardin à l'image de Tifa, un jardin pour tout Enkidiev. un jardin pour que chaque ronce en ce monde ait une fleur qui lui corresponde. Et qui sait, peut-être qu'un jour se posera sur la branche d'un arbre un rossignol qui, voyant le jardin, chanterait gaiement.

Chapitre IV : L'aube de la vie
Dame Aurore,

Je viens d'apprendre que mon destin est lié au vôtre depuis bien longtemps et qu'une premièeàre rencontre avait été organisée par nos familles respectives dans le but de faire plus ample connaissance. C'est dans ce but que je vous écrit présentement. J'aimerais apprendre à vous connaître. J'estime que cela faciliterait les choses, lorsque nous nous verrons enfin.

Je vous offre mes plus sincères salutations,

Prince Philippe de Rubis.

***
Aurore,

C'est avec une pointe de regrets que je repense à notre première rencontre. Si je me permets de vous transmettre sur papier mes sentiments les plus sincères, c'est bien parce que je n'en ai guère eu la chance précédemment et vu nos positions respectives, le protocole m'empêchait de vous parler librement. Ainsi, j'ose vous dire que j'ai été - et je le suis toujours - légèrement attristé par votre froideur à mon égard.

Vous savez, je ne veux rien vous imposer. Jamais je ne demanderai ce qui m'est impossible d'obtenir. Si je ne peux avoir votre amour, je souhaiterais du moins votre respect. Et qui sait, peut-être un jour parviendrais-je à briser ce mur que vous vous entêtez d'ériger entre nous pour devenir, à moins d'être votre amoureux, votre ami.

Philippe de Rubis.

***
Chère Aurore,

Cela fait si longtemps que nous nous sommes vus! Je m'inquiète pour votre état de santé. Vous portez-vous bien? Vous aviez l'air ailleurs, la dernière fois. Perdue au fond de vos pensées dans un monde qui m'était totalement innacessible. Cela remonte déjà à si longtemps!
Je vous prie, je vous supplie même de me faire parvenir de vos nouvelles. Ma chère amie, j'espère que vous irez mieux rapidement. Je me fais du soucis pour vous.

Philippe.

***
Ma chère Aurore,

Aujourd'hui, j'ai appris une terrible nouvelle. J'ai été tellement choqué que j'en ai perdu la parole. Cela fait des heures que je me mure dans un silence complet. La seule personne avec laquelle j'ai envie de discuter, c'est vous. Alors, pour déjouer le destin qui fît que nous fûmes si loin l'un de l'autre, j'ose vous écrire des mots que je n'ai pus guère prononcé auparavant. Pour mon plus grand malheur. Car si j'ai appris quelque chose avec cette si affligeante nouvelle, c'est bien que j'ai trop tardé à vous les dire, ces mots.
Ma chère Aurore, ma douce amie, vous êtes l'aube de ma vie. Vous êtes la flamme de mon coeur, la lune de mes nuits, la femme de mes rêves. Votre visage me hante même lorsque je ne dors pas. Je vous vois partout, sur chaque sourire je coris voir le vôtre, dans chaque regard je vois vos prunelles si envoûtantes. C'est cela. Vous m'avez envoûté. Je me souviens de chacune de nos discussions, de chacune de nos ballades, de chacun de vos sourires. Votre rire est à mes oreilles plus doux que le chant du rossignol. Vous êtes la fleur la plus belle de tout ce grand jardin qu'est Enkidiev.
Aurore, aujourd'hui, c'est sans pudeur que je vous l'avoue. Je vous aime. Inconditionellement.
Je suis amoureux de vous.

Aujourd'hui, ma belle amie, j'ai appris une terrible nouvelle. J'ai appris que ces mots que je vous ai dit, vous ne les lirez peut-être jamais car vous êtes si loin. Plus loin de moi que jamais. Une si terrible nouvelle...
Vous êtes inconsciente.

***
Ma douce amie,

Si vous saviez quelle fut ma joie de vous voir ouvrir les yeux! Cela faisait des jours que je veillais sur vous. J'aimerais tant... Oh, il y a tant de choses que j'aimerais tant. À commencer par nous marier le plus tôt possible, de peur que l'on découvre notre secret. Heureusement, cela ne saurait tardé. Votre mère a rendu visite à la mienne cet après-midi pour discuter des derniers préparatifs. Selon elles, nous serons unis par les liens sacrés dans deux jours.
Pardonnez mon indiscrétion, Aurore, mais... un ventre peut-il s'arrondir énormément en deux jours? J'espère bien que non!

Saviez-vous que votre dernière lettre m'a bien fait rire? J'étais tellement amusé que j'en pleurais. Les médecins pensaient que j'étais malade! Ah! vous m'avez bien eu sur ce coup-là, ma chère!

J'ai appris que vous veniez demain ici, à Rubis. Oh, Aurore! J'ai tellement hâte de vous revoir! Puisse ces mots parvenir à vos yeux avant votre départ, pour que mon amour vous accompagne durant votre voyage.

Je vous aime et je ne peux plus attendre jusqu'à demain pour vous serrez encore dans mes bras.

Votre Philippe.

***

À toi, ma chère femme,

Pour toi qui, maintenant, dort à mes côtés. Pour toi qui, désormais, sera mon seul soutien. Pour toi qui fais rayonner mon coeur, à toi qui illumine mes nuits. Pour toi, la plus belle de toutes les femmes du continent.
Pour toi qui est, en ce moment, endormie dans mon lit alors que je t'écris, juste à côté. Pour toi qui me laisse glisser ma main dans tes cheveux durant ton sommeil. À toi que je voudrais embrasser encore et encore.
Je t'aime.

Chapitre V : Destin de Roi
Et voilà. Ça y était. Toute sa vie, il s'était préparé à ce moment. Il avait toujours donné le meilleur de lui-même pour cet instant. Cet instant décisif. Cette porte qu'il ouvrait, il ne pourrait pas la franchir en sens inverse. Maintenant,il avait de lourds responsabilités. Fuir était interdit. Mais Philippe n'avait pas peur. Il n'était pas un lâche.
Il chercha des yeux sa bien-aimée et ne put s'empêcher de sourire tendrement en la voyant, belle comme le jour, se tenant fièrement au premier rang. Philippe vit aussi le petit poupou qu'elle tenait fièrement dans ses bras. Son coeur se serra. Ce petit prince, un jour, se tiendrait au même endroit que lui. Et peut-être lui aussi regardera-t-il sa femme comme son père le fait présentement. Peut-être n'entendrera-t-il même plus les cris d'allégresse de la foule, tant il sera absorbée par la contemplation de la plus belle fleur de tout le pays.
Peut-être lèverait-il lui aussi un regard fier et doux sur ce peuple qui, désormais, serait le sien.
Peut-être prendrait-il lui aussi la parole devant ces gens qui boivent ses paroles et qui sont prêts à tout donner pour leur patrie.

- Mes frères! clama haut et fort Philippe. Mes soeurs! Si je me tiens devant vous maintenant, c'est grâce à vous!
Pause. La foule hurla de joie.
Phil leva les mains et un silence religieux s'installa.
- Il fut un temps où je n'étais qu'un gamin. Le soir, ma mère me racontait les fabuleuses histoires des héros de ce monde. Si j'ai appris une chose avec tous ces héros, c'est que chacun aimait profondément leur royaume. Ainsi, lorsque je vous vois tous réunis, ce sont de véritables héros que je vois! Des hommes courageux, des femmes fortes, des enfants plein d'énergie qui sont tous et toutes, à leur façcon, prêts à se dévouer corps et âme pour leur famille! Pour leur maison! Pour leur patrie! Pour notre mère à tous!
Philippe dégaina son épée et la leva vers le ciel.
- Pour Rubis!
Un tonnerre d'applaudissements et de hourra s'éleva de la foule. Tous scandaient son nom. Tous avaient les yeux braqués sur leur souverain qui, dans la lumière du jour, étincelait comme un dieu.

Philippe regarda Aurore. Il pouvait lire dans ses iris d'océan la peine et la misère que le peuple subirait avec la guerre. Mais, au bout du chemin, il voyait la lumière. La paix. Leur récompense à tous.
L'amour.
Et les conduire vers cette lumière, les encourager à ne pas céder aux ténèbres, à ne pas abandonner, tel était le devoir d'un roi.
Philippe embrassa la foule du regard. Oui. Tel était son destin.
Le destin d'un Roi.

Awwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww Mushy!!!
Aurore est en amour fou avec Philippe! C'est vraiment trop mignon!

JE VEUX LE CHAPITRE 5

Je pleure.
Pourquoi?
Parce que j'ai fini.


Pourquoi je pleure?

Bravo Mushy !!!! =D

Merci! Merci!

Bon bon, une fois que ma graphiste en herbe sera connectée, je lui enverrai mon avatar. Ou mon choix d'avatar.
En attendant...
PITIÉ ADMINS CHÉRI(E)S DE MON COEUUUR! ACCEPTEZ-MOI PARMI VOUS, JE VEUX RP!!!!!!!

Phil: Je te prierais, Muh, de faire ces conneries avec un autre perso que moi. Ça nuit à ma réputation.
Muh: Oh, ferme-la, veux-tu? J'essaie de te donner accès au trône de Rubis!
Phil: Prend ton temps, il n'y a pas d'autres candidats en vue. ^^