I hate you!!!! (pv dada)

La jeune Coralyne s'était réveillée lorsque les premiers rayons du soleil s'étaient posés sur son visage ensommeillé. Dans un long soupir, elle avait porté ses mains à son visage, en espérant que de frotter ses yeux allaient rapporter à son corps l'énergie qu'il lui fallait pour affronter la longue journée à venir. De nombreuses fois déjà, elle avait fugé pour échapper à ses journées un peu trop officielles. Fugé c'était bien beau à 11 ou 14 ans, mais maintenant qu'elle avait 16 ans, maintenant qu'elle était une jeune femme en devenir, s'était devenue plus compliqué. Ça mère lui avait fait promettre que cette fois, elle resterait, qu'elle ferait ces jolies courbettes et serait polie devant le prince de Rubis.

-Mais maman!!

-Non! Jeune fille! Tu ne quitteras pas le palais durant tous les jours ou le prince et sa famille seront ici! C'est bien compris?

Son petit visage était devenu tout rouge de colère, depuis quand cette femme croyait-elle qu'elle avait un quelqu'onque contrôle sur la jeune princesse?

-Parfais alors! Je resterai dans ma chambre tous le temps ou ils seront ici! Le foutu prince de Rubis, ne me verra pas une seule seconde!

Elle tourna les talons et disparut dans sa chambre, d'ou elle n'était toujours pas sortie....

De par la fenêtre, elle put entendre la rumeur de l'arrivé du cortège royale. De l'autre côté de la porte elle entendit des pas précipités, une voix douce, qu'elle reconnu comme étant son frère lui parla.

-Co'... je sais que tu n'as aucune envie de faire tout ça. Mais rester enfermer... ce n'est pas la solution. Si tu veux mon avis, tu en feras bien ce que tu veux, tu devrais descendre, et lui monter qui tu es vraiment.... une petite princesse rebelle, très drôle et très attachante...

-Pas si petite!!! Les mots lui échapèrent, elle avait voulu jouer les sourdes oreilles, pourtant... Elle poussa un autre soupir, elle se leva et ouvrit la porte. Elle lança un regard féroce à ce garçon trop grand et blond avant de lui refermer la porte au visage. Le garçon sourit à la porte fermée et descendit annoncer à sa mère que la jeune Coralyne se joindrait à eux dans un instant.

La jeune princesse s'avanca vers la fenêtre et se pencha sur la cours. Elle pouvait voir les domestiques s'affairer aurour du carosse royale. Déjà la tête blonde de son frère se trouvait tout près de celle du prince David... Vlad' avait toujours eu le don pour parler aux gens, alors qu'elle. Elle se dirigea vers son garde-robe et y choisie une toilette bleutée avec de nombreux jupons. Alors qu'elle se regardait dans le miroir un instant avant de quitter la chambre, elle se dit qu'elle aurait bien préféré aller courir dans les champs, ou passer la journée dans les écuries!

Elle descendit les escaliers un à un, retardant au maximum le moment ou elle allait se retrouver face à cet homme. à ce prince, à ce futur roi de Rubis, celui qui la dégoutait autant. Elle ne le connaissait pas, l'avait vu que parce qu'elle y avait été oubligé, pourtant dès qu'elle pensait au prince de Rubis une haine sourde montait en elle.

Lorsqu'elle apparut enfin dans la grande salle, son père leva les bras au ciel.
-Enfin, notre petite princesse dègne nous honorer de sa présence!

-Pas si petite! murmura-t-elle entre ses dents. Elle vint se placer devant son père en passant devant la famille royale du royaume de Rubis. Ces petits souliers claquants sous ses pas et ses jupons dansant autour d'elle.

Tôt le matin, le Prince David avait du se préparer pour le départ vers Opale. Son père l'avait obligé à y aller. Il voulait qu'il La rencontre au plus vite, que le mariage se fasse le plus vite possible. Il voulait s'assurer que son alliance avec Opale allait durer, surtout en ce temps de guerre. Il ne voulait pas que se royaume décide de se rallier avec l'Alliance. ET, évidemment, la plus belle solution qu'il avait trouvé était de promettre le Prince David de Rubis à la princesse Coralyne d'Opale. Coralyne, sa future femme. Femme, disons-le vite. Ce n'était qu'une gamine! Elle n'avait que 16 ans. 16 petites années! Elle était encore si jeune! Et lui, qui en avait 23, ne pouvait être intéressé par une gamine... Il avait essayé de faire entendre raison à son père, sans succès.

Puis, il y avait Serena. Serena, la femme de sa vie, la personne la plus merveilleuse qui soit, la plus parfaite, la plus belle... Comment pouvait-il se marier à une autre qu'elle... Comment... À chaque fois qu'il y pensait, les larmes lui montaient aux yeux. Sa Serena. Son cœur ne battait que pour elle, sa vie ne dépendait plus que d'elle. Il ne vivait que pour les rares moments qu'il avait la chance de partager avec elle. Il l'aimait, plus que tout.

Dada termina ses bagages. Il embrassa sa mère, sa sœur et serra la main à son père alors que les palefreniers préparaient Sage, sa jument. Quelques hommes l'accompagnaient, des hommes de confiance, mais très peu, puisqu'un long convoie l'aurait beaucoup trop ralentit. Il avait sélectionner avec soin 3 de ses meilleurs hommes. Il aurait bien aimé amener Faolan, mais il préférait que celui-ci protège le château.

Lorsque Sage fut prête, il fit un dernier signe de tête à sa famille et grippa agilement sur sa jument. Il lança le petit convoie au galop, alors que le Soleil n'était même pas lever. Dada chevaucha jusque tard dans la matinée. Il fit ralentir les montures alors qu'il vit le château d'Opale se pointer à l'horizon. Il se rendit dans la cour. Il se présenta et confia les rênes de Sage aux palefreniers.

Dada regarda sa tenue. Pour l'occasion, il avait choisit un pantalon noir, ainsi qu'une de ses plus belles tuniques blanches. Il portait aussi son épée à sa ceinture. On pouvait voir le pommeau incrusté d'un rubis rouge. Il avait choisit ces vêtements simples, mais chics, parce qu'il les aimait bien.

Dada leva les yeux vers le Roi alors qu'il arrivait. Il s'inclina bien bas en souriant et lui serra le bras.

-Majesté, je suis heureux de vous revoir.

Il aperçut Vladimir­. Il lui fit un grand sourire chaleureux. Il y avait si longtemps qu'il ne l'avait pas vue! Ils se serrèrent la main en échangeant des politesses. Dada se souvenait encore de sa première rencontre avec Vlad! Il n'avait que 12 ans! Il avait trouvé en Vlad un confident et un bon ami! Puis, il vit enfin Coralyne arriver. Il fit quelques pas vers elle, et, en souriant le plus naturellement du monde, s'inclina bien bas devant elle.

- Princesse, c'est un honneur de vous voir ce matin.

dit-il en se relevant. Il leva la tête et la regard dans les yeux, plantant son regard bleu dans celui de Coralyne.

* Une enfant, ce n'est qu'une enfant...* se répétait-il tristement. Le visage de Serena revenait sans cesse dans son esprit, le rendant encore plus malheureux.

(h.j. je join un petit vidéo parce que tout ça m'a fait penser à un très loin souvenir d'enfance ^^!)

Coralyne vit de côté les yeux que son père lui faisait, la pressant de répondre poliment au prince, Elle dû donc faire une légère révérance. Elle jetta ensuite un regard au prince, elle pouvait sentir que tous les deux se jugeaient du regard. Il n'était pas laid, au contraire, il était plutôt beau garçon, tout en muscles avec une voix profonde. Peut-être que si elle n'avait pas été obligé de l'épouser, elle aurait pu l'aimer. Pourtant c'était mission impossible et elle se doutait bien que la chose était réciproque.

-C'est un plaisir de vous revoir prince David. Avait-elle dit sans réelle conviction dans la voix. C'était sans doute enfantin de montrer ainsi son mécontentement, mais elle était incapable de faire semblant d'apprécier sa présence chez elle.

Un instant un silence un peu gênant s'installa, pendant lequel la jeune princesse repensa aux paroles de son frêre. Il avait sans doute raison, surtout si elle devait passer le reste de ses jours avec lui, faute de l'aimer, elle pourrait sans doute s'en faire un ami. Un sourrire prit naissance sur ses lèvres, elle allait déplaire à ses parents et cela lui faisait un énorme plaisir.

-Pour être franche, je n'ai aucune envie de rester entre les murs de ce château, surtout par une aussi belle journée! Que diriez vous d'une balade à cheval dans la campagne d'Opale? Si vous n'êtes pas trop épuisé par le chemin que vous venez de parcourir... et si vous préférer laisser se reposer votre monture, nous avons une panoplie de bêtes dignent des meilleurs cavaliers!

Déjà, elle commençait sa marche vers l'écurie. Certains auraient pu penser qu'elle était impolie ou encore enfant gatée, pourtant, elle n'avait pensé qu'à une chose en faisant sa proposition. À cheval, elle se sentirait beaucoup moins seule, ça lui permettre de palier à l'inconfort qu'elle ressentirait tout au long de la journée. Peut-être qu'en étant seul loin des conventions et des yeux avides de ses parents tout cela serait moins difficile a surmonter?

Coralyne fut bien déçu, elle avait espéré que son père se fache et que pour la réprimender, il l'envoie tout droit dans sa chambre. Pour une fois, elle y serait allée sans rouspéter et sans tenter la moindre fuite. Pourtant, au sourire qu'il avait sur les lèvres, la jeune princesse comprit bien vite qu'elle avait eu tout faux. Alors, pour le faire facher une fois pour toute, elle décida de jouer un peu les rebelles.

Elle demanda aux palfreniers qu'on lui amène Philibert sans toute fois lui mettre de selle. L'homme ne sembla pas surprit de cette demande car la princesse avait tendance à être parfois exantrique. L'étalon fit son entré dans la court, une bête énorme à la robe blanche tachetée rousse, sa crinière de la même couleur était longue en comparaison de celle bien taillé des bêtes qui appartenaient aux soldats. Coralyne retira ses chaussures avant d'escalader le dos de la monture. Elle refusa de prendre position à la façon des amazones préférant la communication qu'elle pouvait ainsi avoir avec l'animal que les conventions.

Ils quittèrent ensuite le château, la princesse blonde chevaucha d'habord en tête, mais après un moment c'est côte à côte qu'ils traversèrent la campagne d'Opale. Du coin de l'oeil, elle tentait d'observer le prince et sa jument, en elle, il y avait un étrange sentiment, de colère mais aussi de dépit et de tristesse. Elle aurait voulu pouvoir connaître l'amour avant de devoir unir ses jours à cet homme. Un amour pur, de celui dont on parle dans les romans, celui qui brule et qui blesse mais qui reste au dessus de tout la plus belle chose au monde. Cet amour qu'elle n'aurait jamais la chance de connaître si elle en croyait les indications du roi quand à l'issus très proche de ses rencontres. Elle avait bien des amis qui fussent des garçons... là n'était pas la question...

Ils s'arrêtèrent dans un champs ou les herbes étaient hautes et jaunies par le soleil. Ces terres appartenaient à un agriculteur de la région, des gens aimables et travaillants. Le silence s'installa, et Coralyne se decida a le briser, non pas parce qu'il était gênant, au contraire elle appréciait ses moments ou elle pouvait n'entendre que le son du vent à travers les hautes herbes, seulement parce qu'ils devraient bien finir par se parler...

-Votre jumen est magnifique et sa foullé est parfaite. Souvent, les animaux de cette race on une foulé un peu courte, ce qui finit par les ralentir. Je vois que la votre fut bien entraînée...

La jeune princesse avait laissé à son étalon le loisir d'aller brouter un peu plus loin. Elle savourait l'impression de la terre fraiche contre ses pieds, s'il ne lui avait pas répondut, en fermant les yeux elle serait sans doute parvenu à oublier la présence du prince de Rubis.

Coralyne reçut le compliment avec joie, les étalons étaient des bêtes extrèmement difficile a maitriser et ils pouvaient même devenir dangereux. Pourtant dès qu'elle l'avait approché, Philibert s'était adoussi. Il y avait entre eux, ce lien imbrisable qu'ils partageaient. Un envie de liberté et un esprit rebel. Elle refusait d'ailleurs qu'on le castre, sa le rendait tellement différent des autres, c'est ce qu'elle adorait. Pourtant, la jeune princesse n'eut pas une instant afin d'en informer le prince, car tout comme lui, elle entendit le bruit de sabots au galop nombreux arrivant.

Il lui fallut un moment avant de comprendre que ses cavaliers représentaient un danger. C'est en voyant prendre place David devant elle qu'elle réalisa le danger que tous les deux ils courraient.

- Restez derrière-moi princesse. S'il arrive quoi que se soit, fuyez au plus vite vers le palai!

Elle l'écouta sans broncher, aussi muette que si elle avait perdu la voix. Jamais sa vie n'avait été en danger jusqu'ici et pourtant ce n'avait pas été les occasions qui avaient manquées. Soudainement, ses cours d'histoire lui revinrent à la mémoire, tout ce vert sur les armures de leur assaillant ne pouvait indiquer qu'une chose... Émeraude. Une peur sourde mais bien présente commença à la glacer sur place, elle sentait ses muscles tenduent et son coeur battre la chamade même si elle ne lui demandait aucun effort apparent.

Les hommes approchaient, David les retenait tant bien que mal. On pouvait entendre le bruit des épées s'entrechoquant, les grognements des hommes et aussi la respiration halletante du pricne. Le premier qu'il parvint à tuer tomba aux pieds de la princesse qui reculla instantanément de plusieurs pas. S'écartant ainsi de David, elle devint une proie facile pour ses hommes trop nombreux qui commencaient à les encercler.

- Fuyez Princesse! Vite!!

Elle ne se fit pas prier, mais par ou fuir? Déjà, il y avait des hommes derrières elles. L'un d'eux parla entre deux éclats de rire.

-Merci de confirmer qu'il s'agit bien de la petite princesse Coralyne! Puisque c'est bien elle que nous sommes venu chercher.

La blondinette se mit à reculer en sens inverse, le danger était partout maintenant et elle était éloignée de David. Sans doute qu'elle mourrerait aujourd'hui ... A moins qu'elle n'eusse trop de valeur pour qu'on lui retire la vie...

David parra un nouveau coup, tue un nouvel adversaire. Plus que huit. Il regarda Coralyne, qui s'était éloignée de lui. Il reboudla d'ardeur et repoussa plusieurs assaillants. Il donna un coup dans le flanc de Sage qui se rua sur les oposants qui avaient encerclés Coralyne, dissipant ainsi les troupes. Il put, ainsi, se rapprocher de la princesse et se placer devant elle, couvrant ainsi toutes les possibilités de l'atteindre. Il serra les dents alors qu'il reprenait lentement osn souffle.

- Vous ne toucherez pas à un seul de ses cheveux. Si vous vous approchez, vous périrez de ma lame.
Clama-t-il haut et fort. Il se rua sur un troisième adversaire qui, ne s'y attendant pas, péri sous sa lame. Il restait cependant très près de Coralyne, ne voulant surtout pas qu'un des hommes s'approchent d'elle et la saisissent pour s'enfuir avec elle. Il regarda les 7 derniers hommes encore debout.

- C'est votre dernière chance. Partez!!

dit-il. Il serra son épée entre ses mains et parra un prmeière attaque, mais il ne put éviter la deusième. L'épée lui frola la joue, laissant échaper un filet de sang. Il serra les dents pour chasser la douleur et transperça le ventre d'un quatrième adversaire. Il se baissa juste à temps pour éviter la lame qui siffla en haut de sa tête. Il se releva, toujours devant Coralyne.

- Partez! Partez vite, prenez votre étalon et fuyez. murmure-t-il tout bas en espérant que seulement elle l'avait entendu.
*Plus que 6* pensa-t-il. Il sentait son coeur battre à toute vitesse dans sa poitrine.Jamais il n'avait eu à défendre aussi chèrement sa peau.

Jamais Coralyne n'avait eu a affronter la mort, j'avais elle n'avait vu qui que se soit mourrir et encore moins devant elle. Il était juste de dire qu'elle avait déjà son compte avec les soldats que David avait tué. Il en tua d'ailleurs 3 nouveaux sans autre effort que de devoir la protéger elle.

-Partez! Partez vite, prenez votre étalon et fuyez

Comment pouvait-elle l'avoir oublié? Il lui suffisait de monter sur son étalon pour fuir le danger. Ça lui semblait si simple et pourtant, toutes les fois qu'il lui avait répété de fuir elle était resté de glace sans pouvoir exécuté le moindre mouvements.

Elle émit un long sifflement et l'étalon à la robe pomelée qui était avait disparut apparut au galop comme par enchantement. Il s'arrêta tout près de sa protégé pour lui permettre de se hisser sur son dos. Une fois qu'elle s'y trouva en sécurité elle le poussa au galop. 3 des hommes restant appelèrent leur destrié afin de la poursuivre, les 3 autres restèrent avec la ferme intention de vanger leurs frêres d'armes.

Les petits doigts de Coralyne étaient agripés à la crinière de la bête alors qu'elle tourna la tête afin de vérifier la distance qui la séparait des hommes d'Émeraude. Une chose l'avantageait sans doute, son poids plume et l'absence de la selles rendaient les mouvements de l'animal beaucoup plus aisé, pour accélérer et changer de direction. À vive allure, elle fonçait vers le château d'Opale, mais y serait-elle en sécurité? Oseraient-ils entrer dans la cours afin de la prendre puisque c'était leur mission? L'enfant espérait bien que non! pourtant la crainte qu'ils n'hésitent pas la faisait trembler.

Dès qu'elle fut dans l'enceinte du château Coralyne se sentit soudain mieux, les gardiens d'Opale avaient prit la relève pour sa protection. Dès qu'elle repéra son grand frêre qui accourait ayant entendue la rumeur depuis l'intérieur, la jeune princesse blonde sauta en bas de son étalon, sans prendre le temps de s'assurer quelqu'un allait s'occuper de lui et se précipita dans les bras de Vlad'. Une seule chose occupait maintenant ses pensées, elle espérait que le prince David s'en était sorti indemne.

Son père lança un regard de billais vers Vladimir en lui disant:
-Ça y est les représailles commencent, il s'agissait bien d'hommes envoyés d'Émeraude. Nous ferions mieux d'en allerter les royaumes de Rubis et de Diamant, leur famille sont peut-être également en danger.

David arriva sur cet entrefait, les pas de sabots de Sage rettentissaient dans la cours. Il s'approcha de la famille royale alors que Coralyne tournait la tête vers lui.

- Majesté.
La fillette remarqua instantanément les lacérations qu'il avait un peu partout sur le corps, sa chemise semblait aussi maculée de sang par endroit. Comme personnes ne semblaient réagir et que tous les garçons se mesuraient du regard, la jeune princesse s'avança vers le prince David.

-Vous feriez mieux de nettoyer ça. Dit-elle en pointant vers la plaie qui lui traversait la joue. Elle lui attrapa la main et l'entraîna à l'intérieur du château vers l'infirmerie.

Étrangement, elle ne le détestait plus, il lui avait sauvé la vie et il en portait aujourd'hui les marques. Elle le laissa prendre place et s'assit à son tour en face de lui sur une petite table. Elle avait les pieds qui balançaient dans le vide, elle semblait si jeune soudainement aussi haut perché. Elle s'en voulait maintenant d'avoir pensé toutes ses choses mauvaises à l'égart du prince, et il fallait qu'elle lui en face part.

-Je vous remercie infiniment, Prince David. Je vous détestais par principe, vous comprennez. Elle marqua une pause et leva de grands yeux ronds vers lui, réalisant ce qu'elle venait de dire, c'était totalement à l'opposé de ce qu'il était correct de dire que l'on soit une princesse ou pas... Si quelqu'un répétait cela à ses parents, elle en aurait pour des semaines a devoir resté enfermé. HOO! Ce n'est pas ce que je voulais dire... J'étais en colère contre vous et contre les protocoles dison plutôt. Pourtant, je découvre maintenant que je n'avais aucune raison de vous haïr... Et puis... je me dis que si ... si nous devons nous marier... je ferais mieux d'apprendre à vous connaître... Soupira-t-elle enfin.

Coralyne n'avait pu s'empècher de jetter un regard de côté aux muscles du Prince de Rubis. Il ressemblait aux soldats qui s'entraînaient dans la cours et même à Vladimir. Elle ne comprennait pas pourquoi les jeunes femmes se pâmaient tous devant les beaux corps musclés que certains hommes arboraient, selon elle, un jolie corps n'était rien s'il ne renfermait pas une personnalité exeptionnelle.

- Ne vous en faites pas, Princesse. Je dois vous avouer moi aussi que cette rencontre de m'enchantait guerre. Je n'aime point l'idée d'unir ma vie à une femme qui ne m'aime pas, ou qui ne m'apprécie que comme un ami.

Lui non plus ne l'aimait pas et l'idée de venir au château d'Opale le répugnait... Coralyne sentit la déception s'emparer d'elle, elle laissa son regard vaguer contre le sol. La petite princesse aurait tellement voulu qu'un jour quelqu'un tombe amoureux d'elle, mais sa semblait maintenant impossible. Les doigts du prince se logèrent sur son menton et la forcèrent à le regarder dans les yeux.

- Princesse, promettez moi de ne jamais ressortir de la cour du château seule. Ce n'est pas parce que je veux vous privé de cette liberté que je vous demande ceci. C'est pour votre sécurité que je m'inquiète, vous comprenez. Je ne voudrais pas qu'il vous arrive malheurs. Émeraude peut très bien envoyer d'autre troupe pour vous capturer. Soyez extrêmement prudente.

Ça lui coutait énormément de faire une telle promesse. Jamais elle n'aurait accepté si quelques minutes plutôt sa vie n'avait pas menacé de s'arrêter si brusquement. Est-ce que jamais plus elle n'aurait le droit de courrir pieds nus dans la forêt? Mais elle ne pouvait dire non au prince... après tout, il venait de lui sauver la vie.

-Promis... dit-elle faiblement à contre coeur.

Elle le regarda continuer de nettoyer ses plaies. La journée était encore jeune, mais il serait imprudent de vouloir de nouveau franchir les murailles du château Opalien, et les blessures de David semblaient plus grave qu'il ne voulait bien l'avouer. La jeune princesse ressentit l'envie d'aider le prince, comme un besoin ou un devoir, même si elle savait qu'elle ne serait pas en mesure d'améliorer sa situation. Autour d'elle, une vague comme un puissant aura, parcourut la pièce, traversant le corps du prince avec une facilité enfantine. Cette émanation provoqua chez David une sensation de bien-être, effaçant légèrement la douleur qu'il ressentait. Coralyne ignorait qu'elle en était la cause.

David sourit lorsqu'elle lui promit de ne pas sortir seule. Il craignait tellement pour la vie de la jeune princesse... de sa future femme. Son coeur se serra, encore. Serena. Il s'efforça de la chasser de ses pensées à nouveau.

Le prince continua doucement à soigner ses blessures. Il travaillaient lentement et pendait beaucoup de sang. Trop. Et il souffrait. Il s'efforça de pensée les plus graves, oubliant les blessures mineures qui pouvaient quand même s'infecter. Puis, il sentit un chaleur bienveillante l'envahir, appaisant toute douleur et soignant la grande majorité de ses blessures. Il posa un regard intérogateur vers Coralyne.

- C'est toi qui à fait ça?

demande-t-il intrigué.C'est alors qu'il apperçut plusieurs guériseurs dans l'ambassadre de la porte. Ils s'approchèrent de lui rapidement et soignèrent le reste de ses blessures à l'aide de plusieurs sortilèges. Le prince poussa un énorme soupire de soulagement. Il remercia chaleureusement les guérisseurs qui quittèrent rapidement la pièce lorsque leur travail fut terminé.

Dada posa son regard sur la princesse qui n'avait pas bougé.

- J'aurais aimé apprendre à vous connaître dans d'autres circonstances.

dit-il d'une voix désolé. Il se leva et regarda Coralyne.

- Je devrais bientôt rentrer. Je dois rapporter ces faits au Roi.
*À mon père. Il va être dnas une colère affreuse.*
pense-t-il. Une chance qu'il ne lui est rien arrivé de grave, sinon Philipe aurait été dans une colère affreuse!

(hj: va voir ta messagerie avant de lire le post!! Merci )

Coralyne regarda les guérisseurs s'affairer autour du prince de Rubis, elle resta silencieuse évitant obstinément de répondre à la question qu'il lui avait posé. Elle savait ce que son corps était parfois capable de faire, mais ignorait que cela allait se déclancher et encore moins comment en user, aussi bien ne pas en parler alors, d'autant plus que peu de gens possédait des faculté de la sorte. Les quelques hommes étaient très vite ressortie jugeant que l'état du garçon n'était pas critique.

-Pas moi répondit-elle lorsqu'il lui avoua avoir préférer la rencontrer dans d'autres circonstances... Je vous détesterais sans doute encore... Voilà qui aura au moins permis de mettre mon animosité à votre égard de côté.

La jeune princesse lui sourit tristement, il était sans doute juste qu'il rentre pour tout racconter à son père. Toute fois, maintenant, elle n'avait plus aucune envie de voir David quitter le château. C'était étrange, elle qui quelques minutes plutôt avait voulu qu'il ne soit jamais venu.

Elle quitta la table sur laquelle elle s'était assise et vint se tenir devant le prince. Elle le regarda en joigant ses deux petites mains sur le tissu délicat de sa robe.

-Je sais pertinement que vous avez autre chose à faire de vos journées pourtant, je dois avouer que vous me feriez un grand honneur de m'amener à Rubis avec vous. Je meurt d'envie de revoir Adélaïde et vous n'aurez pas besoin de vous occupez de moi... Je ne suis plus une enfant malgré ce qu'on pourrait croire!

- Pas moi. Je vous détesterais sans doute encore... Voilà qui aura au moins permis de mettre mon animosité à votre égard de côté.

Le Prince de Rubis ne répondit rien. Tout aurait été tellement plus facile si elle le haissait. Il ne lui aurait pas brisé le coeur. Parce que le sien appartenait à une autre femme. Une femme qu'il aimait plus que tout. Plus que lui-même. Serena. Et il s'en voulait de devoir faire du mal à Coralyne, puisqu'elle ne l'avait aucunement mérité.

David ferma les yeux posa sa main sur sa joue. La fine ligne tracé par la lame de l'épée d'un soldat de Rubis était toujours présente, et il douta qu'il puisse un jour s'en débarassé. Cette cicatrice, comme celle qui lui barrait une partie de l'épaule, était des marques que lui avaient laissés cex deux plus grands combats.

Lorsqu'il ouvrit les yeux, il sursauta en appercevant Coralyne. Sa question le laissa sans voix. Il prit un long moment à y réfléchir. Il ne pouvait pas l'amener, c'était beaucoup trop dangereux.. Et Serena ? Elle serait furieuse ! Pourtant, elle savait pertinamenet qu'il n'y avait qu'elle qui faisait battre son coeur.

- Je... Coralyne, c'est dangereux. Je... Je n'ai pas envie de prendre ce risque.
Il vit toute la déception dnas le visage de Coralyne. Il s'en voulut de lui faire cette peine.

- Votre père ne serait jamais d'accord de toute façon.

dit-il, un peu pour se déculpabiliser. En espérant que son père soit réellement en désaccord. Il ne pouvait pas croire qu'il laisserait partie sa fille alors qu'elle venait à peine se faire attaquer par les soldats d'Émeraude.

Coralyne fut d'habord déçue, elle avait toujours détesté essuyer des refus. Comme la première fois qu'elle avait ressenti quelque chose pour un garçon, une seule chose était montée du fond de ses entrailles, des larmes et des larmes encore qui n'avaient jamais voulu cesser de couler. Puis David dit les mots qui la firent craquer. " Votre père ne serait jamais d'accord de toute façon. " Craquer, sous le poids de la colère qui montait en elle. Ses quelques mots avaient eu l'effet de lui renvoyer en plein coeur toutes les déchirures passés. Au début, elle avait cru qu'il craignait vraiment pour sa sécurité, mais il lui avait fallut qu'ajouter quelques mots pour que la jeune princesse comprenne qu'il avait aucune envie de la voir chez lui. Mille fois, elle aurait préféré qu'il le lui dise en face.

Le petit visage habituellement si délicat de la jeune princesse, prit une teinte rouge écarlate, ses yeux se remplirent d'eau mais aucune larme ne coula. Elle était bien trop fière pour les laisser quitter leur humide repaire devant un homme et encore moins devant un prince. Elle serra ses petits poings si fort que lorsqu'elle déplia ses doigts, ses ongles avait laissé leur trace dans sa paume. Si tout ne tenait qu'à son père, hey bien, il allait voir ce qu'il allait voir. Elle tourna les talons, après avoir fait une drôle de grimace à l'intention de David. Dans le corridor, il put entendre sa petite voix stridente:

-Papa!!! Elle reprit son souffle et hurla si fort qu'en plus de son père quelques soldats qui se promenaient dans le château accourrurent. De l'endroit ou il se trouvait, le prince pouvait tout entendre...

-Qui a-t-il Coralyne? Il semblait essouflé, il faut dire que l'énorme masse qui l'empèchait de voir ses pieds lorsqu'il baissait la tête, y était pour beaucoup.

-J'ai beaucoup réfléchit, et tu as raison, Papa. J'ai décidé que je voulais aller au Royaume de Rubis afin d'en apprendre plus sur l'endroit qui sera un jour ma maison... Mais le prince David doute que ce soit une bonne idée... Il craint pour ma sécurité... Mais je crois qu'il a déjà prouvé sa valeur, non?

Le roi avait regardé sa fille avec le même émerveillement que lorsqu'il avait vu, dans ses jeunes années, sa femme nue pour la première fois. Il leva la tête, projettant son regard derrière sa fille bien aimée, là ou le prince David était apparut. En parlant du loup...

Pourquoi avait-elle promis tout juste quelques minutes au paravent de ne pas quitter le château. Coralyne aurait bien pu oublier qu'elle avait tenu de tels propos et s'aventurer hors des murs comme bon lui semblerait... Mais aussi étrange que cela puisse paraître, elle était une jeune fille ( oui oui très jeune) de parole. Lorsqu'elle promettait quelque chose s'était avec la ferme détermination de respecter ce qu'elle avait dit.

Le roi, son père, avait d'habord semblé amadoué par les paroles de sa petite fille. Il avait tendance à tous lui accorder et l'idée qu'elle passe un peu plus de temps avec le Prince David avait tout pour lui plaire, c'était évident. Par contre, lorsque ce dernier commença a articuler ses objections, il dut se faire à l'idée que sa jeune princesse était depuis toujours un peu trop intrépide. Ça la rendait mignonne évidemment mais inconcéquente aux nombreux dangers qui pourraient la guetter.

En voyant le visage de son père pencher vers les paroles sages de David, Coralyne ne put que sentir la colère monter en elle. Le roi n'avait même pas besoin de parler sa fille savait déjà ce qu'il allait dire.

Pourquoi vieillir si elle ne pouvait même plus le mettre dans sa poche quand elle le voulait. Pourquoi vieillir si s'était pour devoir se marier avec un homme qui semblait la détester ( et vise versa). Pourquoi vieillir si s'était pour quitter Opale? Pourquoi vieillir? Il semblait qu'il n'y avait que des avantages a rester jeune.... Elle poussa un long soupir. Lorsque son père parla elle se contenta de fixer le sol trop gênée que sa petite crise n'est pas porté fruit.

-Vous avez bien raison David, et nous ne pouvons mettre entre vos mains de si grandes responsabilités! Coralyne a toujours été un peu trop intrépide pour ce qu'on espérait...

Il déposa sa grossse main sur la tête de sa fille et lui ébouriffa les cheveux. Dieu qu'elle détestait lorsqu'il lui faisait ça! Pourtant, elle ne bougea pas, acceptant les concéquences de ses actes. Elle se tourna vers le prince et lui sourrit tristement. Il avait l'air d'être dans une colère bleu, qu'il maîtrisait toute fois comme un maître.

-Dans ce cas, Princeeee Daaavid... Nous ne vous retenons pas plus longtemps ici... Allez rapporter ses faits à votre père... Vous n'avez rien de mieux a faire ici....

Elle passa en coup de vent entre lui et son père qui leva les yeux au ciel sans pouvoir s'empècher de rire dans sa barbe.